Tant qu'on ne dépasse pas un certain diamètre d'arbre (35 mm), Il faut bien voir qu'un palier auto-aligneur à simple rangée de billes, ça ne coûte plus rien, ce sont les composants mécaniques parmi les moins chers qui existent, en regard de la technologie mise en oeuvre :
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9,60 euros TTC pour un
UCF 207, chez TRI-distribution ...
A ce prix-là,
c'est un plaisir un devoir de le changer à chaque session de travail ...
En restant
dans le droit fil du prototype existant :
Sur les photos du broyeur, vu le porte-à-faux important sur l'arbre de transmission ET sur l'arbre qui supporte le volant d'inertie, il est très possible que l'axe supportant le volant d'inertie finisse par
casser net, sous les efforts de flexion alternés. Et que le volant d'inertie se transforme en
toupie furieuse ... On devine donc qu'il manque quelque chose comme un
3e flasque, côté tracteur : flasque relativement épais, et/ou rigidifié par des pièces d'angle, et qui pourrait être lié à l'un des 2 flasques de carter du broyeur-ameneur via un système de tirants d'ancrages bien rigides, par exemple.
Ce 3e flasque pourrait être lui aussi équipé de
paliers destinés à recevoir des arbres
prolongés ou mieux (???) des arbres intermédiaires supplémentaires : parce que les montages sur 3 paliers, c'est intérèssant, mais ça suppose une rigidité
énorme au niveau du bloc qui supporte les paliers, que ces paliers soient auto-aligneurs ou pas.
Alors, si je dis qu'il faudrait un
système à 4 flasques répartis en
2 blocs fonctionnels , je sens que je vais me faire lyncher, mais à la réflexion ça n'est pas si stupide que ça ...
En
mécano-soudé, ça donnerait :
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le premier bloc fonctionnel serait constitué par
le bloc broyeur-ameneur existant, ou une variante améliorée (c'est d'une certaine façon un dispositif à 2 flasques latéraux, parallèles)
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le deuxième bloc fonctionnel - à priori sensiblement de même forme, et quasi parallèle au premier, aux tolérances d'assemblage près - intégrerait
en amont tous les éléments indispensables, mais encombrants (flector, limiteurs(s) de couple, volant d'inertie, transmission(s) par courroie(s), etc)
Dès lors, le problème des arbres en porte à faux ne se poserait plus, il n'y aurait que des arbres "courts" montés sur 2 paliers, et - au niveau du bloc fonctionnel amont - toute la place souhaitable pour monter :
- un
flector (ou tout dispositif équivalent) sur l'arbre d'entraînement, côté moteur;
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plus un premier limiteur de couple (réglable ...) juste en aval de la prise de force (limiteur No.1 = limiteur "amont" : calibré pour protéger le moteur, et la prise de force)
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plus un volant d'inertie plus épais, éventuellement de diamètre un peu plus faible, et cependant capable d'emmagasiner (si nécessaire) davantage d'énergie que le volant d'inertie actuel, dont le diamètre est limité à la fois par les
risques d'éclatement et la
protubérance (pour la sécurité des intervenants, il faut que ce volant d'inertie puisse être contenu par les flancs d'un carter externe, réalisé en tôle pas trop épaisse, je suppose)
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plus (si nécessaire)
un 2e limiteur de couple entre le volant d'inertie et le bloc-couteaux rotatif (limiteur No.2 = limiteur "aval" : calibré pour épargner le bloc couteaux, en cas de choc trop violent sur la denture)
Ceci éviterait de compter sur le pouvoir de friction - plus ou moins limité, plus ou moins imprévisible - de la transmission par courroies triples, utilisée implicitement (?) comme limiteur de couple : actuellement, si ces courroies sont du type "A", elles sont prévues (*) pour laisser passer sans fumer 3x8.5 KW, soit un peu moins de 40 chevaux, en supposant que le groupe des poulies les plus petites tourne à 1000 tours/mn, mais je me demande comment est ajustée la tension des 3 courroies trapézoïdales, sur le prototype : ces courroies sont-elles montées en force ? Mystère ...
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plus un
joint de Oldham pour coupler le bloc fonctionnel amont au bloc fonctionnel aval (= le broyeur-ameneur) : ce qui permettrait de "compenser" dynamiquement les défauts d'alignement du bloc fonctionnel amont par rapport au bloc fonctionnel aval.
Je dis "joint de Oldham" car les cardans doubles ordinaires (à aiguilles) sont trop fragiles (**) pour encaisser des chocs répétés. A l'opposé - de même que tous les systèmes utilisant des blocs caoutchouc - les coupleurs de type "flector" amortissent un peu trop les chocs : or il faut que les dents du bloc couteaux attaquent méchamment le bois (gnark !)
SAUF quand le limiteur de couple "aval" estime que l'effort de coupe demandé est trop élevé.
(**) une transmission à double cardan équipée de bagues bronze autolubrifiantes serait peut-être LA solution
(*) cf. Tableau de caractéristiques des courroies trapézoïdales vendues par TRI-distribution :
http://www.tridistribution.fr/fr/po.../courroies-trapazoidales-section-a-vulco.html