Bonsoir,
Je ne suis pas fana de cette théorie, pourtant exacte, mais qui à mon sens ne fait qu'embrouiller les choses en pratique et n'aide pas vraiment à comprendre
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Car en vérité quand 2 champs égaux tournent en sens opposé, la façon réaliste de voir les choses c'est qu'en fait il n'y a pas de champ tournant du tout
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On le voit bien en prenant comme exemple le moteur le plus simple avec une seule paire de pôle opposés alimentés en monophasé ... chaque pôle voit son magnétisme augmenter jusqu'au maximum en polarité Nord puis décroître et repartir au maximum en polarité Sud. Idem pour le pôle opposé avec les polarités inverses. Mais entre les pôles il n'y a aucun champ tournant capable d'entraîner quoi que ce soit
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Par contre si on met un rotor entre les pôles et qu'on l'entraîne au démarrage à la vitesse de synchronisme (3000 t/mn pour une paire de pôles) alors on voit qu'un élément de l'induit attiré par l'un des pôles sera attiré par l'autre pôle un demi tour après puisque le pôle opposé aura justement changé de polarité ... le rotor reste donc accroché à la vitesse de synchronisation si le rotor est à aimant permanent ou à une vitesse légèrement inférieure pour un moteur asynchrone (effet du glissement)
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Je préfère donc voir que ce n'est pas un champ tournant qui entraîne le rotor, mais un champ qui s'inverse en synchronisme et qui empêche le rotor de décrocher
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L'inconvénient de tourner sur une seule phase est que si le moteur décroche par excès de charge il n'a aucune chance de repartir même si on diminue la charge et il risque de cramer sur place (exemple d'une perceuse qui cale sur un perçage trop fort)
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Par contre avec un vrai champ tournant (moteur triphasé ou moteur mono à condensateur ou moteur triphasé alimenté en mon avec un condensateur de déphasage en plus) le moteur repartira comme si de rien n'était une fois la surcharge enlevée
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Cordialement,
FB29