J
j.f.
Compagnon
Bon, alors, après lecture...
La baisse de fréquence de rotation en sous voltage, je ne l'ai pas constatée dans les conditions de test. Pas constaté, ça veut dire que l'afficheur digital donne la même valeur à +- 1 point d'affichage pour 1000 tours affichés, que ce soit en étoile ou en triangle (la fréquence de rotation de la broche est d'une stabilité remarquable - normal avec une inertie pareille). La charge est réduite (juste la rotation de la broche), mais ça consomme quand même un peu : 3.4 A en étoile, 6 ampères en triangle. C'est loin d'être négligeable, et c'est beaucoup plus que pour le petit chinois, ou encore la fraiseuse ! A 400 tours, pareil (même lecture au tachy dans les deux cas), mais 2.5 A et 6 A.
En plus de la baisse de consommation électrique, il y a un deuxième effet Kiss Cool : en sous voltage, on peut évaluer plus fidèlement la puissance nécessaire au maintien en rotation de la chaine cinématique, puisque le rendement est meilleur. Avec un cos phi plus élevé, les VA se rapprochent mieux des Watts. Intéressant quand on n'a aucun moyen de mesurer le cos phi (des années que je me dis qu'un jour il faudra acheter un oscillo, même vieux et pas rapide, du moment qu'il soit à 2 voies...)
Si on diminue la fréquence d'un facteur n, ça se passe comme si on augmentait la tension d'un facteur n : voilà donc l'explication de la courbe V/f des variateurs. On baisse la tension pour compenser cet effet. C'est un point qui était un peu obscur pour moi, admis comme un dogme.
Du coup, ça ouvre une voie possible pour le réglage fin de ladite courbe V/f : mesure du courant à vide (avec a priori absolument rien derrière le moteur, dans mon cas simplement débrayé), et modification de la courbe pour essayer de garder constant ce courant lors de la baisse de fréquence. Faudra relire ce qu'en disait Chani, j'ai oublié, il me semble qu'il en a parlé suite à une question...
L'augmentation de rendement est vraiment spectaculaire, et peut atteindre un rapport 4 ou 5 à très faible puissance. Cool. Ça serait quand même très surprenant que les bons variateurs modernes n'exploitent pas ces propriétés. En tous cas, si mon var chinois l'exploitait, je ne devrais pas constater de différence de courant quel que soit le couplage (c'est à dire s'il dévoltait à basse puissance, ce qui serait facile puisqu'il crée une alim synthétisée : juste une question de firmware). Et s'il dévoltait, d'ailleurs, je l'aurais vu en affichage de tension.
Le point 3 page 269 : en effet, en sous voltant en étoile, on augmente la résistance statorique par rapport à la même tension en triangle. Mais bon, quand on voit les valeurs lues à l'ohmmètre sur un gros moteur (de l'ordre de l'ohm), on ne perd pas beaucoup ; une ou deux dizaines de volts de f.e.m., sur 230, y'a sans doute pas de quoi fouetter un chat.
La zone de stabilité, je ne sais pas ce que c'est. J'imagine que ça situe, en fonction de certains paramètres, le moment où le moteur décroche. Le décrochage, il m'arrive parfois de le provoquer sur le petit tour ou même la fraiseuse, parce que j'utilise la variation de fréquence sur une très large plage, avec peu de démultiplication mécanique. Ça se sent, ça s'entend, ça se voit ; on fait ce qu'il faut avant de vraiment caler le moteur (diminution des conditions de coupe, changement de poulies). Ça, c’est un faux problème.
Un gros tour, sur lequel il y a une BV, n'est pas contraignant comme les machines à courroie. Et très franchement, j'ai ajouté le potard magique, mais il a des chances de très peu servir. Je n'en ai jusque là pas ressenti le besoin, sauf pour la position d'un des deux leviers (rapport élevé), à cause du bruit généré par le train de pignons correspondant. Comme il s'agit des grandes vitesses, on peut augmenter la fréquence sur un rapport plus bas : ça ne peut être que pour de petites pièces, et donc avec des efforts de coupe et donc un couple requis assez faibles. La variation de fréquence est cependant intéressante en dressage. Ça, je m'en sers sur systématiquement sur le petit chinois que je monte couramment à 120 Hz. J'ai limité à 75 Hz sur le gros tour : si le rotor explosait à 100 Hz, ça risquerait de faire l'effet d'une bombe, même si le stator, massif, a toutes les chances de contenir les morceaux !
La lecture du courant avec un afficheur numérique est peu pratique. Il faut que je me mette en quête d'un galva.
La baisse de fréquence de rotation en sous voltage, je ne l'ai pas constatée dans les conditions de test. Pas constaté, ça veut dire que l'afficheur digital donne la même valeur à +- 1 point d'affichage pour 1000 tours affichés, que ce soit en étoile ou en triangle (la fréquence de rotation de la broche est d'une stabilité remarquable - normal avec une inertie pareille). La charge est réduite (juste la rotation de la broche), mais ça consomme quand même un peu : 3.4 A en étoile, 6 ampères en triangle. C'est loin d'être négligeable, et c'est beaucoup plus que pour le petit chinois, ou encore la fraiseuse ! A 400 tours, pareil (même lecture au tachy dans les deux cas), mais 2.5 A et 6 A.
En plus de la baisse de consommation électrique, il y a un deuxième effet Kiss Cool : en sous voltage, on peut évaluer plus fidèlement la puissance nécessaire au maintien en rotation de la chaine cinématique, puisque le rendement est meilleur. Avec un cos phi plus élevé, les VA se rapprochent mieux des Watts. Intéressant quand on n'a aucun moyen de mesurer le cos phi (des années que je me dis qu'un jour il faudra acheter un oscillo, même vieux et pas rapide, du moment qu'il soit à 2 voies...)
Si on diminue la fréquence d'un facteur n, ça se passe comme si on augmentait la tension d'un facteur n : voilà donc l'explication de la courbe V/f des variateurs. On baisse la tension pour compenser cet effet. C'est un point qui était un peu obscur pour moi, admis comme un dogme.
Du coup, ça ouvre une voie possible pour le réglage fin de ladite courbe V/f : mesure du courant à vide (avec a priori absolument rien derrière le moteur, dans mon cas simplement débrayé), et modification de la courbe pour essayer de garder constant ce courant lors de la baisse de fréquence. Faudra relire ce qu'en disait Chani, j'ai oublié, il me semble qu'il en a parlé suite à une question...
L'augmentation de rendement est vraiment spectaculaire, et peut atteindre un rapport 4 ou 5 à très faible puissance. Cool. Ça serait quand même très surprenant que les bons variateurs modernes n'exploitent pas ces propriétés. En tous cas, si mon var chinois l'exploitait, je ne devrais pas constater de différence de courant quel que soit le couplage (c'est à dire s'il dévoltait à basse puissance, ce qui serait facile puisqu'il crée une alim synthétisée : juste une question de firmware). Et s'il dévoltait, d'ailleurs, je l'aurais vu en affichage de tension.
Le point 3 page 269 : en effet, en sous voltant en étoile, on augmente la résistance statorique par rapport à la même tension en triangle. Mais bon, quand on voit les valeurs lues à l'ohmmètre sur un gros moteur (de l'ordre de l'ohm), on ne perd pas beaucoup ; une ou deux dizaines de volts de f.e.m., sur 230, y'a sans doute pas de quoi fouetter un chat.
La zone de stabilité, je ne sais pas ce que c'est. J'imagine que ça situe, en fonction de certains paramètres, le moment où le moteur décroche. Le décrochage, il m'arrive parfois de le provoquer sur le petit tour ou même la fraiseuse, parce que j'utilise la variation de fréquence sur une très large plage, avec peu de démultiplication mécanique. Ça se sent, ça s'entend, ça se voit ; on fait ce qu'il faut avant de vraiment caler le moteur (diminution des conditions de coupe, changement de poulies). Ça, c’est un faux problème.
Un gros tour, sur lequel il y a une BV, n'est pas contraignant comme les machines à courroie. Et très franchement, j'ai ajouté le potard magique, mais il a des chances de très peu servir. Je n'en ai jusque là pas ressenti le besoin, sauf pour la position d'un des deux leviers (rapport élevé), à cause du bruit généré par le train de pignons correspondant. Comme il s'agit des grandes vitesses, on peut augmenter la fréquence sur un rapport plus bas : ça ne peut être que pour de petites pièces, et donc avec des efforts de coupe et donc un couple requis assez faibles. La variation de fréquence est cependant intéressante en dressage. Ça, je m'en sers sur systématiquement sur le petit chinois que je monte couramment à 120 Hz. J'ai limité à 75 Hz sur le gros tour : si le rotor explosait à 100 Hz, ça risquerait de faire l'effet d'une bombe, même si le stator, massif, a toutes les chances de contenir les morceaux !
La lecture du courant avec un afficheur numérique est peu pratique. Il faut que je me mette en quête d'un galva.