Bonjour,
Quelque soit le type d'injection , les premières pièces sont incomplètes , elles vont chauffer le moule. Dès quelles seront complètes , c'est là qu'il faut refroidir.
Ensuite il faut trouver l'équilibre entre refroidissement du pied de trémie, certaines parties du moule , chauffage d'autres parties du moule , de la buse d'injection et du fourreau ; tout cela a une cadence fixe.
Un lancement de série peut durer 2 heures pour stabiliser les températures , générer 50 incomplets et autant en défauts d'aspect. Conclusion ; pour faire une bonne pièce, il faut en balancer une centaine.
Précisons aussi que ces mises en production ont été précédés de périodes d'essais d'injection et mise au point du moule durant plusieurs mois. Tous les paramètres relevés au cours de ces essais sont consignés et permettent une approche de 50 % des premiers réglages; le reste viendra avec des réglages encore plus fin en production.
Essayer d'injecter un polypro comme on injecterait une résine n'est pas possible , les réglages de tout l’environnement de la pièce (moule, matière, pression , température ) et leur mutiplicité en nombres et en endroits sont trés complexes.
Mème pour une petite pièce simple, il y a des réglages de base incontournables.
Pour plus de renseignements , se documenter sur des fabricants de petites presses tels Arburg ou Boy.