Intéressante question, avec une infinité de réponses... Je me la pose aussi.
Ce que j'aurais à dire, c'est que toute la conception devrait partir des masses mobiles : faire que ce qui doit bouger le plus, soit le plus léger possible. Si la tête d'impression est très légère, le rail qui la supporte pourra être léger aussi, le moteur sera plus petit, moins lourd, et le rail qui supporte cet ensemble plus léger lui-même, et ainsi de suite.
Par ailleurs, les organes de transmission (courroies, vis, ou autre) doivent appliquer leur force le plus près possible du centre de gravité de l'ensemble qu'ils animent, de façon à ce que les guidages ne soient qu'un accompagnement d'un mouvement déjà spontanément linéaire, sans effet d'inertie parasite. Idéalement, les guidages ne devraient subir aucun effort dynamique : ils pourraient alors être ridiculement légers .
Les rails prismatiques avec chariots à billes sont une technologie éprouvée, d'une grande qualité intrinsèque, coûteuse, lourde, et, selon moi, très surabondante pour une imprimante 3D de moyen format. Une conception élégante pourra très bien s'en passer, sans rien sacrifier de la qualité d'impression.
En conclusion, IMHO, il faut penser d'abord l'architecture de la machine, avant de se préoccuper des performances des composants mécaniques que l'on va utiliser.