Bonjour à tous
Merci à franc-x-marc pour nous avoir fait partager cette expérience.
Après avoir peu farfouillé à droite et à gauche pour me mettre mes neurones au clair, si j'ai tout bien compris, la manip consiste donc à
supprimer le condensateur et d’alimenter le moteur comme s’il s’agissait d’un moteur
pseudo biphasé (*). Bien évidemment, il faut alimenter l'enroulement auxiliaire (EA) avec une tension plus basse que l'enroulement principal (EP) afin d’éviter de « griller » EA.
(*) En fait, un moteur "diphasé asymétrique" pour les puristes
Le bobinage (de la grande majorité) de ces moteurs est dit "un tiers - deux tiers" ce qui signifie que 1/3 des encoches du stator sont réservées à EA et 2/3 des encoches à EP. Le rapport des tensions de service EP/EA est approximativement celui du rapport du nombre de spires des bobinages, de l'ordre de 1,4 c'est à dire, grosso modo, 230 V pour EP et 170 V pour EA.
A la mise sous tension, l’électronique interne « reconnaît » EP et EA ce qui permet de les alimenter avec des tensions différentes (et aussi de pouvoir inverser le sens de rotation). Le principe des étages de puissance d’un tel variateur reste semblable à celui d’un variateur classique pour le triphasé (mono/tri ou tri/tri), seul les algorithmes de commande changent :
L'oscillogramme des tensions de sorties montre bien les différences de niveau de tension entre enroulement principal et auxiliaire ainsi que le déphasage (indispensable pour avoir un champ tournant) entre les deux tensions :
Pour les Constructeurs, je peux me tromper, mais, à part les Chinois, il me semble bien que peu (ou pas) d'européens font ça … A mon avis, c'est le marché US (et les pays ayant adopté le standard US de distribution publique) où les moteurs mono sont bien plus utilisés que chez nous qui pourrait expliquer ce fait.
En complément des liens déjà donnés, j'ai trouvé ce fournisseur :
http://www.peter-electronic.com/sho...-ac-motor-versidrive-i-e-ip66-0-37-1-1kw.html