Débit de lubrifiant pour perçage

[firas12O]

Bonjour,

J'ai besoin de savoir s'il y a des relations empiriques entre le débit d'huile de coupe et la puissance de coupe. Mon utilisation est pour une opération de perçage de deux trous 7.5 mm profondeur 16 mm dans l'Alu avec une tête double broche. N=3000tr:min Puissance 0.9 kw

Merci

 

[jeje_03]

Bonjour,

Je ne veux pas etre négatif dans la réponse... mais à un moment donné, il faut arreter de se poser trop de questions et se faire du mal pour faire 2 trous de 7,5 dans de l'alu avec un perceuse de 900W... Tu mets du lubrifiant et que çà dégueule de tes trous pendant que tu perces et le tour est joué... Il en manque quand çà fume. Mais dans de l'alu en plus.....

La technique, les calculs, la théorie c'est très bien.... mais si c'est pour en arriver à se poser autant de question, arretes la pratique, et reste que sur la théorie.

Personne n'a peut etre osé te le dire, c'est certainement pour celà que tu n'as eu de réponse à ton post.

Cordialement,

 

[lion10]

bonjour

Si c'est pour de l'industrie et afin d'économiser de l'huile ou pour avoir un perçage "durable" pourquoi ne pas faire quelques essais en mesurant la température du foret.
A partir de là vous devriez avoir un processus validé pour la série vous donnant un ordre de valeur pour la quantité et le débit d'huile de coupe.

cdlt lion10

 

[KY260]

en industrie, ça marche en circuit fermé.
il suffit de refgarder les videos des CN pour voir que pour du 7 ou du 40, c'est à fond.

 

Bonjour

En première approximation je ne pense pas me tromper en disant que c'est directement proportionnel.
Si l’opération 1 nécessite de fournir une énergie de 1W et d'une masse de 1 kg de fluide de coupe pour évacuer ces 1W
Pour l'opération 2 qui nécessite 2W il faudra donc 2 kg de fluide de coupe

Ceci en vertu de E= m.c.T avec E=Energie à dissiper, m=masse de fluide de coupe, c=chaleur massique du fluide de coupe, T= élévation de température du fluide de coupe avant/après .

Bien sur il va falloir tenir compte de la température ambiante (début/fin de journée), de la présence ou non d'un groupe froid pour le fluide de coupe pour maintenir ou pas sa température ou bien le fluide est à "fond perdu" et arrive toujours (ou pas ...) à la même température, de l'altération éventuelle de la chaleur massique du fluide de coupe au cours du temp, etc.



Sinon comme dit avant : a fond les bananes quelle que soient les conditions opératoires