Bonjour,
ça marche aussi pour les moteurs CC à aimant, sauf que les possibilitées sont moins larges parce on ne peut agir que sur l'induit, et non sur l'excitation puisque elle est constante ...ceci dit, on a pas besoin d'une très large gammes de vitesses et de possibilitées très sophistiquées pour un tapis de course, ou une petite machine-outil manuelle d'amateur !
Il est à noter qu'avec les progrès de l'électronique actuelle, on sait réaliser une régulation tout a fait valable , sans géné tachy ni codeur, et avec une carte d'un encombrement réduit ...
En gros, on peut dire que de tels variateurs pour moteurs "étudient" le sens de variation et la dérivée de l'équation de vitesse du moteur , en fonctions des paramètres électriques relevés à ses bornes
(tous ceux qui ont fait un peu d'études ont certainement eu, en cours de maths , l'occasion de déterminer des sens de variation , et étudié des dérivées ...de diverses équations , tout en se demandant a quoi pouvais bien servir de telles élucubrations de prof de math dans la vie courante ? vous avez là un exemple d'application pratique courante ! )
...pour envoyer plus ou moins de jus , dans le bon sens et les bonnes proportions , afin de stabiliser le fonctionnement du moteur
( afin de maintenir le régime moteur stable, même quand le couple résistant varie ... )
Tandis qu'un bête gradateur de lumière , lui, se borne a faire varier la puissance, sans retour d'information, sans se soucier du comportement de la charge ni de l'allure de la courbe de variation , du moment que ça varie quand on tourne le bouton ou qu'on fait coulisser la tirette !
(quand la charge est une bête lampe d'éclairage , qu'on veux "tamiser" manuellement , il n'y a pas de notion de couple résistant , ni de notion d'allure de la courbe de variation , on se contente de demander plus ou moins de lumière et c'est tout ...Et encore, si ce principe très bête est valable pour les lampadaires à usage domestiques, et le montage basique avec thyristor, diac, condensateur + résistance variable suffit !
...Mais les variateurs de lumière à usage scénique, équipant les théâtres, sont déja plus fufutte ! ils ont généralement un minima paramétrable pour le préchauffage et une courbe de variation paramétrable , notamment pour réaliser une courbe en "S" plus progressive et tenant compte de la non-linéarité de résistance d'un filament métallique ! l'électronique des gradas de théâtre actuels est alors bien plus complexe qu'un thyristor, un diac, et quelques composants passifs ! )
comme quoi, un variateur (même de lumière !) ce n'est pas aussi simple qu'on crois !
sloup