Bonjour,
il est effectivement intéressant de pouvoir faire varier progressivement la vitesse d'un tour (pour optimiser les conditions de coupe, notamment en dressage, ou pour tourner des cônes, ou encore quand on ne connais pas la nuance du métal de la pièce ...l'état de surface , et le bruit a l'usinage, sont de bons indicateurs avec un p'tit peu d'expérience ) et c'est plus pratique (par rapport a déplacer des courroies , ou des pignons ... ) mais, effectivement aussi :
-Il est peu raisonnable et déconseillé de faire tourner le moteur a des vitesses très différentes de celles pour lesquelles il a été construit, a la fois pour les roulements (qui sont prévus pour une certaine vitesse maxi), mais aussi la nature et l'épaisseur des tôles du circuit magnétique de ses pôles (qui ont été calculé pour les fréquences usuelles des réseaux 50Hz et 60Hz) en pratique il est prudent de ne pas dépasser 75 Hz.
- Il n'est pas évident de savoir, entre l'angle de rotation qu'on a imprimé au potar, le glissement du moteur, et le rapport de la boite de vitesse de broche , a quelle vitesse on tourne réellement ( mais , une solution désormais assez accessible existe, mettre une roue a encoches ou autre dispositif permettant de générer un nombre précis d'impulsions par tour, sur la broche du tour dont on veut connaitre la vitesse , et un compte-tours électronique, ce genre de trucs électronique ne coute pas bien cher de nos jours ! )
sloup