Je ne saurai dire la différence d’efficacité entre 2 et 4 temps ; dans le temps, ma 250 Ossa avait, d'après mes souvenirs, un sacré frein moteur (et si je me souviens bien, 2 bougies sur la culasse ; une dans l'axe du piston et une autre sur le côté, en biais)... La 125 CZ 453 de 69 que j'utilise de temps en temps n'en a quasiment pas, alors que la 125 Terrot ETD de 1950 en offre un bien sensible...
Quant au frein moteur des poids lourds... (un peu hors sujet mais ça a été évoqué...)
J'en ai conduit un paquet, tous équipés de freins sur échappement (avec coupure d'injection). Très efficace, à condition d'être au bon régime. Quand j'ai repris la méca PL il y a 5/6 ans, les choses avaient évolué sensiblement! Fini les Telma (ralentisseur électrique), finis les freins sur échappement, mais des systèmes permettant de maintenir les soupapes d'échappement légèrement ouvertes au lâcher d'accélérateur (EVB chez M.A.N., ou équivalent Jacob), mais surtout, des "intarders" ou "retarders" (suivant les marques, Voith et ZF étant les plus communes). Il s'agit ni plus ni moins que d'un convertisseur de couple dont l'une des flasques est fixe. En faisant varier la hauteur d'huile dans le système, on obtient un ralentissement très très efficace et modérable. En fait, ce n'est ni plus ni moins qu'une application du frein de Froude... Généralement, ces freins hydrauliques sont directement entrainés par la sortie de boite, mais j'ai vu des montages, chez M.A.N où le système est calé directement sur le vilebrequin à l'avant du moteur (dans ce cas, le fluide utilisé est le liquide de refroidissement).
Lors du Tour de Bretagne avec le Berliet TBO et le Bernard, ceux-ci n'étant pas équipés de freins sur l'échappement, il fallait faire hyper gaffe à la prise de vitesse en descente! Malgré leurs cylindrées (7L pour le Bernard et 15.5L pour le TBO)......