La qualité de prof n'est pas une garantie à ne pas dire des âneries (prof à mes heures moi-même, je coupe ainsi court à toute critique de collègues, et néanmoins amis

, car le l'admet, en 25 ans de carrière, j'ai aussi affirmé « à mon insu » quelques belles contre-vérités ! Mais ne dit-on pas qu'il y a que ceux qui n'ouvrent jamais leur gueule qui ne disent jamais de conneries. Et les profs passent leur temps à causer...)
Revenons aux choses sérieuses, le prof de métallurgie (que je ne suis pas) dit qu'il faut regarder le diagramme de phase fer-carbone:
La trempe consiste à porter un acier par chauffage dans la "zone austénitique" (on prend la verticale qui correspond à la nuance de l'acier et détermine la température à laquelle sa structure change d'état et devient austénitique), et à le refroidir brusquement pour qu'il conserve sa structure cubique à faces centrées qui lui confère cette dureté recherchée.
Et bien le diagramme part à droite avec les aciers à 0% de carbone soit du fer! On peut donc tremper un acier doux.
Mais c'est l'effet escompté qui ne sera pas au rendez-vous: juste une migration du peu de carbone qu'il contient vers la surface. Et de mémoire, peu de chance d'atteindre un 40 HRC ! Un XC10 sera donc réputé de très piètre trempabilité et un projeteur raisonnable ne choisira jamais un XC10 avec l'intention de le tremper. Par contre, il est superbement soudable. On le choisira pour des structures mécanosoudées.
De même un acier doux n'est pas fait pour la rectification. Il va juste pourrir les meules!
Effectivement on peut s'en tirer en utilisant un mélange huile-pétrole pour évacuer la limaille et préserver les meules. Mais ce sont des astuces pour limiter les dégâts des injonctions d'un ingénieur incompétent et hystérique à l'endroit du pauvre mécano qui ne veut pas pourrir ses très chères meules !
Tout de bon,
Peiro