Re: deux mètres de courroie ronde
Ce n'est sûrement pas un miracle, mais ça marche assez bien !
1) Je prépare 4 petites cales en bois creusées d'une gorge correspondant au 1/2 Ø de la courroie.
2) Entre deux cales, j'immobilise un bout de la courroie sur l'étau pour ne pas avoir les deux mains prises,
en laissant dépasser le bout d'un cm.
3) D'une main, je prends l'autre bout de la courroie tenue de la même manière entre les deux autres cales
serrées par une petite presse.
4) Avec la lampe à souder posée sur l'établi, je chauffe une vieille lame large de cutter (19 mm), "un certain temps"...
jusqu'à ce qu'elle bleuisse sans rougir, et je rapproche les deux bouts, presque à se toucher.
5) Je place la lame entre les deux bouts de la courroie et leur fais toucher la lame en même temps en exerçant une
certaine pression et, dès que le plastique a fondu (assez, mais sans noircir), je dégage verticalement la lame,
tout en maintenant quelques secondes la pression entre les deux bouts de la courroie. Il faut aussi veiller à aligner
les deux bouts sur un même plan vertical, mais cela se fait facilement à l'œil.
(Désolé, pas de photos pour cette étape : je n'ai que deux mains !

)
Si la courroie est assez courte comme c'est le cas ici, j'incline très légèrement le bout que je tiens à la main afin de
respecter plus ou moins la courbure du cercle. Sinon, la courroie ne fera pas un cercle régulier mais aura une
partie ± droite au niveau de la soudure car elle a un peu moins de souplesse à cet endroit.
La soudure est impeccable et la courroie a gardé sa courbure naturelle :
La soudure n'aura raccourci la courroie que de 2 à 3 mm de chaque côté.
Il n'y a plus qu'à enlever le bourrelet au cutter, c'est terminé.
Quant à la solidité de la soudure... Je n'en sais rien, elle doit être bonne : elle n'a jamais lâché !
À moins de souder dix courroies par jour, cette méthode avec les cales évite l'achat de la pince "spéciale"
vendue au moins 60 Roros !
N.B. Cette courroie n'a pas besoin d'être très tendue. Avec des poulies à gorge en V, les deux flancs de la gorge
la serrent suffisamment pour l'empêcher de glisser.