Il faut aussi peut-être resituer le contexte de l'exercice.
La cotation récente type ISO est couramment employée dans les échanges entre donneurs d'ordre et fournisseurs (automobile ou aéronautique). Le but étant de traduire les besoins fonctionnels incontournables ciblés, tout en laissant au fournisseur éventuel le maximum de libertés sur les moyens d'obtention et les tolérances qui en découlent. Cela implique qu'on ne demande plus aux bureaux d'études d'anticiper la gamme de fabrication, voire qu'on leur interdit, compte-tenu de leur non expertise (le bureau d'études au sens strict étant redevenu un simple "bureau de dessin").
Le plus souvent ce plan n'est qu'une partie d'un dossier technique contractuel, ayant valeur juridique. Ce dossier précisant hors plan les autres contraintes non dimensionnelles.
Pour info, l'exercice est difficile, et peut faire l'objet de la création d'un poste d'expertise en cotation ISO dans les grands groupes, cet expert assistant l'activité de plusieurs dizaines de concepteurs CAO.
Autre remarque : Généralement, les plans qui en découlent ne sont plus interprétables dans l'état par un prototypiste professionnel seul. Dans les grosses industries, c'est le bureau des méthodes en accord avec le fabriquant et la métrologie, qui vont traduire ces plans ISO en gamme de fabrications et moyens de contrôle.
Bref : au delà du recensement et de la description des contraintes fonctionnelles sur l'élément décrit au plan, il faut se poser la question de qui utilisera ce plan par la suite. Et adapter son langage (le plan), à l'interlocuteur qui s'en servira (avec ou sans ISO).