Bonjour
Personnellement, j'ai fait des bols de disques de freins de groupe B en 7049. Ça coûte horriblement cher. Mais avec ce genre d'auto et sachant que les bols sont au centre des disques (en fait des couronnes), j'ai mis ce qu'il y avait de mieux.
C'était dans les années 80 où on pouvait encore disputer des rallyes internationaux en groupe B.
On a quand même passé une ligne d'arrivée avec les disques rouges et les bols ont tenu.
Pour les monoplaces, on se contentait de 7075. Mais une Formule 3 est légère et freine moins souvent qu'une voiture de rallye notamment parce qu'elle freine considérablement plus fort et qu'elle evolue sur des pistes plus rapides où les freins ont le temps de se refroidir entre deux freinages.
Ici on parle de pièces qui sont beaucoup moins exposées à des températures élevées. Pour moi, le risque est plutôt une rupture en fatigue qu'une casse par surcharge. Il faut bien soigner les raccordements avec de beaux congés et des états de surface fins. Il faut aussi que les pièces aient une (relative) souplesse pour être en mesure d'absorber les dilatations différentielles (indispensable pour les bols de disques !!!) moyennant quoi, un 2017 A devrait largement faire l'affaire. Mais tout est une question de dimensionnement.
Une référence pour faire les calculs : le rapport de contrôle technique indique l'effort de freinage roue par roue. Pour une voiture de tourisme, on parle de quelques centaines de kilos, c'est dérisoire. Attention, ne pas oublier de multiplier l'effort de freinage par le rapport des bras de levier. Le diamètre de la roue est nettement plus grand que le rayon de fixation des étriers. Et prendre un facteur de sécurité de 10 !
Si l'étrier s'arrache, il emmène le flexible et la pédale du milieu part au plancher...