Bonjour,
oui, on peut en effet tres bien réaliser soi même une variante de ce module de freinage électrique par injection de courant continu , avec un contacteur inverseur (genre LC2D *** en Téléméca ), un transformateur ( tension primaire = tension réseau, tension secondaire 1/5 eme a 1/10 eme de la tension appliqué aux enroulements du moteur) , un redresseur en pont (prévoire 5 ampères par CV moteur) , une résistance de réglage de l'intensitée de freinage (une fraction d'ohms à quelques ohms bobinée, admettant au moins 5A par CV) et un relais temporisé (a régler pour mettre en fonction le tout durant la durée nécessaire pour un freinage , en charge, de la machine)
Il n'est pas nécessaire de filtrer ce courant (pas de condensateur) ni d'avoir un réglage précis (pourvu que ça freine énergiquement)
J'ai déja expérimenté ce procédé, avec succès, sur un vieux tour Somua avec un moteur de 7,5CV et un mandrin de 315 (valeurs des éléments utilisé, applicable pour un tour de cette puissance : transformateur 400V/55V 1,5 KVA, pont de diodes 35A , résistance soit récupéré sur un tour CNC soit constitué de quelques dizaines de tour de fil de 4mm², contacteur inverseur LC2D32, temporisation avec CA2Dn22**+LA2DT0) le seul défaut qu'on puisse trouver, c'est l'encombrement bien plus important qu'un module tout électronique sur rail DIN ( avec cepandant l'avantage que c'est simple , peu onéreux si on récupère le transfo et le pont, et tres facilement réparable ! et tout de même moins encombrant si on l'applique a un petit tour ! )
note : ce procédé de freinage , avec transfo+ redresseur+contacteur inverseur, a l'époque ou ces modules de freinage électroniques n'existaient pas encore ...Avais été utilisé , industriellement, et a plus grande échelle avec un redresseur balèze , sur les tours Montforts DA400
(moteur de broche 380V tri , 18,5 KW !)
sloup