Sur l'établi : chronographe répétition minutes Invicta

  • Auteur de la discussion Madman
  • Date de début
J

jdg

Compagnon
Bonjour,
Juste par curiosité, comme je présume que la quantité d'huile est infime quel est le problème?
Le maintien de l’huile à l’endroit exactement prévu...autrement la lubrification ne sera pas effectuée car une micro goutte se déplacera.
 
S

serge 91

Lexique
Moi je ne comprends pas grands choses.
Moi, j'étais dans le même cas, j'ai cherché sur google, maintenant, je sais.
1585045820885.png

:jesors23:
 
J

JCS

Compagnon
Désolé de te contredire Maître mais @Madman a totalement raison d’effectuer un Epilamage des palettes de l´ancre : c’est le seul moyen de maintenir l’huile à l’endroit désiré.

Je parcours ma bibliothèque en tentant de trouver quelques infos sérieuses sur l'épilamage, qui m'auraient échappées durant toute ma longue carrière. Rien dans "le manuel suisse de l'horloger rhabilleur", Je vais poursuivre.
Une bonne montre est bien révisée lorsqu'elle fonctionne et qu'elle règle bien. En clair, pour les néophytes, qu'elle donne l'heure juste. Or, lorsque l'on recherche la précision il est très important que toutes les pièces soient parfaitement propres et surtout l'ancre. Aucune trace de gras ou autres sur les pivots et la fourchette ! Tremper l'ancre dans un produit "miracle" me semble contre productif !

Je pense que Moebis ne doit pas faire fortune avec son épilame. Je vais demander à mon fournituriste combien il en vend par an, si il en vend.

@+
JC
 
M

Madman

Compagnon
Début du remontage du mécanisme d'actionnement de la sonnerie.
p3868422384-5.jpg


Gros plan sur les ressorts de rappel d'un marteau.
p3868422387-5.jpg


Marteaux posés.
p3868422437-5.jpg


L'étoile des heures. Dessous se trouve le limaçon.
p3868422260-5.jpg


Les quatre limaçons des minutes (un pour chaque quart d'heure), solidaires de la chaussée.
p3868422268-5.jpg


Dessous on trouve la surprise, le limaçon des quarts, le doigt qui actionne l'étoile des heures et un petit clip qui maintient le tout.
p3868422401-5.jpg

Edit du 25 mars : colimaçon --> limaçon. Merci @jon 8-)
 
Dernière édition:
J

jon

Compagnon
Limaçon Pierre xD
Tu as plié volontairement la goupille de l'arbre de fusée ?
Je titille mais que dire de plus ? hein ? mis à part que c'est très propre :)
Bravo :)
Hâte de l'entendre sonner :)

Amicalement.
 
M

Madman

Compagnon
... il est très important que toutes les pièces soient parfaitement propres...
... et le restent ! C'est pourquoi j'utilise l'épilame.

Ci-dessous l'exemple de cette roue de moyenne dont le pivot inférieur ne tourne pas dans un rubis, mais un trou d'axe réalisée directement dans la platine, entouré d'une creusure censée prévenir la dispersion de l'huile. Normalement j'entoure la creusure d'épilame et l'huile reste bien dedans. Là je l'ai oubliée. Regardez comment une seule goutte d'huile au fond de la creusure trouve son chemin sur la platine. En 24h seulement...

202003-Invicta-63_anoté.jpg
 
J

JCS

Compagnon
Ci-dessous l'exemple de cette roue de moyenne dont le pivot inférieur ne tourne pas dans un rubis, mais un trou d'axe réalisée directement dans la platine, entouré d'une creusure censée prévenir la dispersion de l'huile. Normalement j'entoure la creusure d'épilame et l'huile reste bien dedans. Là je l'ai oubliée. Regardez comment une seule goutte d'huile au fond de la creusure trouve son chemin sur la platine. En 24h seulement...

Salut Pierre,

On ne voit pas bien, mais il semble que le bouchon ne soit pas de belle qualité. Il faudrait que l'huilier soit bien poli pour que l'huile ne migre pas. J'avais fait une photo sur une autre discussion afin de démontrer qu'une goutte d'huile restait en forme sur une vitre parfaitement polie et se déplaçait rapidement sur une partie micro-rayée. En plus de la piqûre le type d'huile utilisée est aussi très important, elle ne doit pas être trop fluide et ne pas être mise en excès. Dans ce cas elle tient dans le trou, le long du pivot par capillarité. Cela se passe ainsi depuis que l'horlogerie existe et cela va encore mieux aujourd'hui avec les nouvelles huiles de synthèse.

Il est curieux que pour une montre de qualité, un bouchon laiton soit à la place d'un rubis, hors roue de centre et barillet.

Restaurer c'est remettre l'objet au plus près de son état d'origine. Dans le cas présent, il me semblerait judicieux de remplacer le bouchon par un rubis. C'est très important pour la pérennité de la montre. C'est aussi important que le polissage des tète de vis, voir plus.

Pendant qu'on y est, je me permets une autre critique constructive : sur une montre restaurée dans les règles de l'art, la raquette doit se trouver au point zéro. J'avoue que je ne le fais pas toujours moi non plus. Mais STP, fais le pour la photo, Quand il y a un défaut, on ne voit que le défaut ! Surtout avec tes très belles photos !

@+
JC
 
Dernière édition:
M

Madman

Compagnon
Merci @JCS pour tes conseils !

Je n'avais pas pensé à la qualité de surface de l'huilier du bouchon. Je me rappelle maintenant ton message concernant l'importance de l'état de surface pour maintenir une goutte d'huile (tension de surface ?). On observe en effet que cela fonctionne parfaitement avec la goutte sur le rubis de contre-pivot.

Il y aurait beaucoup à faire sur ce mouvement pour en améliorer la qualité : enlever les petites piqures de rouille sur les leviers, polir les vis, angler les cames et ressorts lame, corriger la position de la raquette, refixer les palettes qui sont collées "à l'arrache", etc.

Mais voilà, c'est une montre de client, il y a un devis précis et je ne saurais offrir les options chronophages à outrance qui ont été spécifiquement refusées (vis, anglages, etc).

L'absence d'anglages et de polissage des leviers sous le cadran me fait penser qu'il s'agit à l'origine d'un mouvement certes complexe, mais de série, à la finition minimale. On ne travaille que sur les pièces qui sont visibles. Logique industrielle pour limiter les coûts de production et vendre à un prix qui ne rebute pas l'acquéreur lambda.

Rien n'est parfait quand des valeurs financières dictent la voie... :spamafote:
 
Dernière édition:
J

JCS

Compagnon
Mais voilà, c'est une montre de client, il y a un devis précis et je ne saurais intervenir gratuitement sur les options qui ont été spécifiquement refusées (vis, anglages, etc).

Les horlogers rhabilleurs ( espèces en voie de disparition ) en sont tous là ! Trouver le juste milieu pour restaurer au mieux, sans trahir, un objet qui a été bricolé, en restant dans un budget raisonnable, tout en gagnant honnêtement sa vie ! C'est quasiment mission impossible, sauf, comme nous, à être à la retraite !

Concernant l'épilame, je viens de recevoir un mail de mon fournituriste (espèce aussi en voie de disparition ). Il me confirme qu'il vend de l'épilame, environ 1 tous les quatres ans ! Pour info, il a plusieurs centaines de clients réguliers pros, exclusivement.

C'est fou comme à lire le net on en vient à douter de l'évidence !

@+
JC.
 
J

JCS

Compagnon
Par pure curiosité, pourquoi?

Simplement pour des raisons d'esthétique ! "Quand c'est beau ça fonctionne mieux".

C'est ce qui fait la différence aujourd'hui entre l'horlogerie suisse et chinoise. Quoi que certains en disent, les chinois font des montres qui fonctionne parfaitement bien, mais les suisse font, depuis toujours, des montres qui fonctionnent très bien et qui sont très belles ! Des ouvriers vont passer des heures à polir, à angler des pièces simplement pour l'esthétique. Qu'une vis soit polie ou non ne changera pas le fonctionnement.
L'horlogerie c'est aussi de l'art.

La différence de prix entre une montre chinoise et une montre suisse ( mécanique j'entends) se trouve dans la finition et le marketing.
Mais toutes les deux donnent l'heure de la même façon.

@+
JC
 
M

Madman

Compagnon
... Concernant l'épilame, je viens de recevoir un mail de mon fournituriste (espèce aussi en voie de disparition ). Il me confirme qu'il vend de l'épilame, environ 1 tous les quatres ans ! Pour info, il a plusieurs centaines de clients réguliers pros, exclusivement.
Ça ne m'étonne guère !

- c'est TRES cher, et
- un flacon dure des années, à condition de ne pas oublier de fermer le bouchon à chaque fois. Tremper deux palettes et les dents d'une roue d'échappement utilise moins de produit qu'il ne s'en évapore pendant l'opération. Même après des centaines de trempettes le niveau reste haut dans le flacon.
- le client lambda s'en fout.

Un produit pas indispensable certes, mais quand on y a goûté on ne peut plus s'en passer. Il contrôle de manière facile et efficace les étalages d'huile.

Mon flacon a 9 ans, sa DLC est expirée depuis l'année passée, mais il va continuer à servir chaque fois que c'est possible et que je ne l'oublie pas.

... mon fournituriste...
Toutoy ?
 
S

serge 91

Lexique
Si j'ai bien compris,
C'est soit 3 semaines de polissage, soit 3 seconde de trempage....
 
M

Madman

Compagnon
Si j'ai bien compris,
C'est soit 3 semaines de polissage, soit 3 seconde de trempage....
En exagérant beaucoup (dans les deux sens) oui.

Ce sont de petits gestes qui prennent leur temps (beaucoup) sans faire avancer (beaucoup) le schmilblick. Par exemple le traitement de l'ancre :
1. positionner l'ancre sur la pincette,
2. tremper lentement dans le flacon, en veillant à ne pas mouiller l'axe,
3. ressortir doucement l'axe en faisant attention à ne pas le laisser tomber au fond du flacon,
4. recommencer en 1. pour traiter la 2e palette.

Pour la roue d'échappement c'est pareil, sauf qu'à chaque trempe on ne traite qu'un quart des dents. Il faut donc faire l'opération 4 fois. Si par malheur on va trop loin dans le flacon l'épilame "saute" sur l'axe et il faudra recommencer après avoir tout nettoyé. Et il parait que ce produit est très difficile à enlever, d'autant plus qu'il est absolument invisible.

Je vais essayer la prochaine fois d'appliquer le produit au pinceau plutôt que par trempe. Comme pour le traitement d'une surface autour d'un bouchon.
 
J

JCS

Compagnon
Ce sont de petits gestes qui prennent leur temps (beaucoup) sans faire avancer (beaucoup) le schmilblick. Par exemple le traitement de l'ancre :
1. positionner l'ancre sur la pincette,
2. tremper lentement dans le flacon, en veillant à ne pas mouiller l'axe,
3. ressortir doucement l'axe en faisant attention à ne pas le laisser tomber au fond du flacon,
4. recommencer en 1. pour traiter la 2e palette.

Pour la roue d'échappement c'est pareil, sauf qu'à chaque trempe on ne traite qu'un quart des dents. Il faut donc faire l'opération 4 fois. Si par malheur on va trop loin dans le flacon l'épilame "saute" sur l'axe et il faudra recommencer après avoir tout nettoyé. Et il parait que ce produit est très difficile à enlever, d'autant plus qu'il est absolument invisible.

Pourquoi ne pas utiliser le bon vieux pic-huile classique, ce serait mon acrobatique :

pic-huile.jpg



Mon fournituriste principal est Gabillat, il est à 15 Km de chez moi. J'ai commencé à travailler avec son père dans les années 1970. Il répond à 95 % de mes demandes et il est très sympa. Je travaille occasionnellement avec Toutoy et d'autres. J'ai bien connu Toutoy et Bertholon lorsque j'étais jeune horloger à Besançon, fin des années 1960. Ils étaient alors installés près du garage Citroën, pas loin de la gare. J'étais horloger rhabilleur chez Mougin et Piquard ( montres Elix ) à 100 m de chez eux.

@+
JC

pic-huile.jpg
 
M

Madman

Compagnon
Le pique-huile ne marche pas, car le liquide est extrêmement fluide et volatile. A peine le pique-huile sorti du flacon qu'il est déjà sec.
La trempe ou le gros pinceau bien imbibé est la seule solution. Même le pinceau sèche en 5 secondes...
 
S

serge 91

Lexique
le gros pinceau bien imbibé est la seule solution. Même le pinceau sèche en 5 secondes...
Le gros pinceau d'horloger doit être plus petit que les miens, mais quand même, enrobé dans du papier d'alu en laissant juste la point dépasser peut maintenir l"humidité" plus longtemps..
c'est la méthode que j'utilise pour des nettoyage à l'acétone, une feuille de PQ imbibée, recouverte d'une feuille d'alu, ça reste actif 10 mn au lieu de s'évaporer en un rien de temps...
 
J

JCS

Compagnon
Le pique-huile ne marche pas, car le liquide est extrêmement fluide et volatile. A peine le pique-huile sorti du flacon qu'il est déjà sec.
La trempe ou le gros pinceau bien imbibé est la seule solution. Même le pinceau sèche en 5 secondes...

Ce doit-être pour cela que l'horloger rhabilleur moyen n'utilise pas l'épilame...

@+
JC
 
Dernière édition:
M

Madman

Compagnon
... l'acétone, une feuille de PQ imbibée, recouverte d'une feuille d'alu, ça reste actif 10 mn au lieu de s'évaporer en un rien de temps...
L'épilame s'évapore 100 fois plus vite que l'acétone. Bon d'ac, j'exagère un peu, mais c'est vraiment TRÈS volatile. L'acétone à côté c'est du SAE 10W30...
 
M

Madman

Compagnon
Une grosse journée de réglages. Il a fallu redémonter le mécanisme de sonnerie, car ce que j’avais assemblé “comme c’était avant” ne fonctionnait pas. Cela aurait été trop beau ! Une vérification et réglage élément par élément s’imposait.

– Régler et vérifier le libre jeu de l’étoile des heures et son positionnement correct par le sautoir. Ce n’est qu’après de longs réglages et de nombreuses observations au binoculaire que chaque heure se positionnera correctement.
– Vérification et réglage du libre jeu de la surprise sur le limaçon des quarts / minutes.
– Vérification du bon fonctionnement du râteau des heures. Il a fallu ajuster le jeu du marteau pour que le râteau passe lors de l’armage, ainsi que la position “au repos” du barillet de sonnerie.
– Vérification du râteau des quarts et des minutes. Ajustage du jeu du marteau correspondant.
– Vérification finale : chaque heure, quart d’heure et minute doit sonner le bon nombre de coups.
– Remplacer la goupille de l’arbre de barillet de sonnerie. Avec tous ces réglages, l’ancienne goupille a fini par céder.

On comprend mieux, au vu de tous ces étapes, l’intensité du travail de réglage.

La journée se termine tard la nuit, avec le cerclage du mouvement ainsi que la pose provisoire d’aiguilles et des gongs pour les photos.


La surprise, ici escamotée sous les limaçons des quarts / minutes.
p3869483486-5.jpg


La surprise déployée. C'est un mécanisme de sécurité destiné à empêcher les palpeurs des quarts et minutes à mal se positionner (et coincer) juste avant le passage des quarts (à 14min 50sec, 29min 50sec, 44min 50sec et 59min 50sec).
p3869483477-5.jpg


Mouvement terminé, côté cadran.
p3869483466-5.jpg


Mouvement terminé. côté balancier.
p3869484128-5.jpg


Et les photos finales du mouvement avant emboitage.
p3869484537-5.jpg


p3869484273-5.jpg
 
Dernière édition:
S

serge 91

Lexique
J'avais l'habitude d'utiliser l'expression "quelle usine à gaz"
Maintenant, je dirais "quel chronographe à répétition minute" :wink:
 
M

Madman

Compagnon
Petite vid vite faite, qui montre la surprise en action et le saut de l'étoile des heures.
 
L

LCO

Apprenti
Super boulot ! Elles sont sympa ces répét.
Le jeux de la surprise est souvent une prise de tête, ne pas hésiter à donner un coup de polissage sur les faces, surtout sur les répétitions de facture moyenne comme celle ci. Et avec ces vielles répétitions qui n'ont pas d'isolateur pour le sautoir, graisser légèrement les contacts en faisant extrêmement attention à ce que la graisse ne vienne pas se loger entre la surprise et le limaçon. Après, si le client fait tourner sa montre une fois par année, on peut s'en passer.
 
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Reactions: jon
J

jon

Compagnon
Une grosse journée de réglages. Il a fallu redémonter le mécanisme de sonnerie, car ce que j’avais assemblé “comme c’était avant” ne fonctionnait pas. Cela aurait été trop beau ! Une vérification et réglage élément par élément s’imposait.

– Régler et vérifier le libre jeu de l’étoile des heures et son positionnement correct par le sautoir. Ce n’est qu’après de longs réglages et de nombreuses observations au binoculaire que chaque heure se positionnera correctement.
– Vérification et réglage du libre jeu de la surprise sur le limaçon des quarts / minutes.
– Vérification du bon fonctionnement du râteau des heures. Il a fallu ajuster le jeu du marteau pour que le râteau passe lors de l’armage, ainsi que la position “au repos” du barillet de sonnerie.
– Vérification du râteau des quarts et des minutes. Ajustage du jeu du marteau correspondant.
– Vérification finale : chaque heure, quart d’heure et minute doit sonner le bon nombre de coups.
– Remplacer la goupille de l’arbre de barillet de sonnerie. Avec tous ces réglages, l’ancienne goupille a fini par céder.

On comprend mieux, au vu de tous ces étapes, l’intensité du travail de réglage.

La journée se termine tard la nuit, avec le cerclage du mouvement ainsi que la pose provisoire d’aiguilles et des gongs pour les photos.


La surprise, ici escamotée sous les limaçons des quarts / minutes.
Voir la pièce jointe 597637

La surprise déployée. C'est un mécanisme de sécurité destiné à empêcher les palpeurs des quarts et minutes à mal se positionner (et coincer) juste avant le passage des quarts (à 14min 50sec, 29min 50sec, 44min 50sec et 59min 50sec).
Voir la pièce jointe 597638

Mouvement terminé, côté cadran.
Voir la pièce jointe 597639

Mouvement terminé. côté balancier.
Voir la pièce jointe 597640

Et les photos finales du mouvement avant emboitage.
Voir la pièce jointe 597641

Voir la pièce jointe 597642
Superbe :)
Une petite vidéo des différents palpeurs en action en enlevant la roue des heures pour le palpeur des minutes ?

Amicalement.
 
F

fredcoach

Compagnon
Merci pour ces discussions et ces images, c'est très instructif.
Cependant, je me demande toujours ce que c'est que cette surprise dont vous parlez depuis un moment.
 

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