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Yvan a dit:Si en faisant une soudure, le disjoncteur coupe le circuit, c'est qu'il y a trop d'intensité dans le secondaire du transfo. Par exemple parce que les tôles sont trop minces. Dans ce cas, pour limiter le courant, il faudrait augmenter l'inductance de fuite du transfo en augmentant l'entrefer. On pourrait utiliser un transfo dont le noyau aurait été séparé en une partie "E" et une patie"I", comme l'a d'ores et déjà fait Jacounet. Et réaliser un système (par exemple à vis) permettant d'éloigner légèrement le "I" du "E".
Non, pas de lui-même. On câble en série entre l'émetteur (source) et la masse une résistance de 0,1 ohms par exemple. Et on connecte l'émetteur à une des pattes de l'IC régulateur, prévue à cet effet. La tension présente sur cette patte est proportionnelle au courant parcourant le transistor et de cette manière, l'IC régulateur est informé en temps réel de ce paramètre et peut interrompre l'impulsion de commande du transistor en cas de dépassement de l'intensité, quelle qu'en soit la cause.Jean-Marie45 a dit:Je ne sais pas si j'ai bien compris. Est-ce que tu suggères que le driver est informé des surintensités traversant l'IGBT et coupe de lui-même le transistor ?Yvan a dit:Il me semble que Léon fait allusion à la mesure du courant directement dans les transistors de puissance au moyen, bien connu, de la résistance de faible valeur dans l'émetteur. Si la valeur limite de courant est atteinte, l'IC contrôleur coupe immédiatement l'impulsion de commande du transistor concerné. Ce type de dispositif est très performant pour faire face aux surintensités provenant de la saturation du noyau du transfo.
Oui, c'est le même principe, qui existe dans les IC régulateurs spécialisés.Je n'ai pas l'impression que Léon parlait de cela dans son dernier message. Il s'agissait plutôt d'un système composé d'un comparateur de tension (LM311), d'une bascule D (CD4013) et d'une porte AND pour mettre fin à l'alternance en cours sans passer par le µContrôleur ou le Driver, que la mesure de la surintensité provienne d'une résistance interne à l'IGBT ou du module à effet Hall.
Oui, la saturation en elle-même ne pose pas de problème. Ce qui pose problème, c'est la surintensité qu'elle provoque dans les transistors. Avec le système dont nous venons de parler, on a une protection rapprochée des transistors de puissance. Mais comme nos transfos ne présentent pas une saturation dure, on ne devrais pas avoir ce problème.(Encore un document qui mériterait une lecture approfondie ! )Yvan a dit:Une telle surintensité peut survenir simplement parce qu'il y a une asymétrie, qui peut être causée par différentes choses, dans les impulsions appliquées en push-pull au transfo. Il y a une excellente explication de ce phénomène en particulier et des alimentations à découpage en général ici:
http://ww1.microchip.com/downloads/en/a ... 01114a.pdf
Ce document dit en particulier
If the flux created by both primary windings is not equal, a DC flux is added at every switching cycle and will quickly staircase to saturation. This magnetic imbalance can be caused by an unequal TON period for both switches, an unequal number of turns of the primary NP1 and NP2 and the secondary NS1 and NS2. This imbalance can be reduced by using peak current mode control techniques to decide the TON period of the switches Q1 and Q2.
C'est intéressant: La saturation peut donc se faire progressivement (staircase saturation)sur plusieurs périodes de commutation. On ne s'en apercevra que dans certaines conditions d'utilisation. Bonjour la panne intermittente! De quoi s'arracher les cheveux!
Je parlais justement de cette question dans un échange privé récent avec Léon et je disais :
Le risque de magnétiser existe de toute manière lorsque l'équilibre n'est pas établi entre les alternances successives. En effet, chaque alternance doit d'abord supprimer la magnétisation de l'alternance précédente puis établir sa propre magnétisation de polarité opposée.
Si un pic de courant est détecté et que l'alternance en cours est coupée à la moitié de sa durée normale, je me demande si l'idéal ne serait pas de couper aussi l'alternance suivante à la moitié de sa longueur pour ne pas trop bouleverser l'équilibre des magnétisations et démagnétisations successives.
Si on introduit un déséquilibre, on risque la saturation du noyau et la montée en flèche du courant primaire.
Mais, à la réflexion, je ne pense pas que j'ai raison car si un pic s'est produit, c'est peut-être justement parce qu’il y a un léger déséquilibre structurel qui finit par provoquer une saturation de noyau pour l'une des alternances. Si la surintensité de cette saturation amène à réduire la durée de cette alternance, c'est un mécanisme de retour à l'équilibre qu'il ne faut pas contrarier en réduisant également l'alternance suivante.
Mais, à mon avis, il est trop tôt pour aborder valablement ces questions car nous ne savons pas comment nos transfos vont réellement se comporter dans les circonstances que nous comptons leur imposer. Les tests de montée progressive en puissance devraient nous révéler les points délicats où il faudra intervenir.
Jean-Marie45 a dit:Yvan a dit:Si en faisant une soudure, le disjoncteur coupe le circuit, c'est qu'il y a trop d'intensité dans le secondaire du transfo. Par exemple parce que les tôles sont trop minces. Dans ce cas, pour limiter le courant, il faudrait augmenter l'inductance de fuite du transfo en augmentant l'entrefer. On pourrait utiliser un transfo dont le noyau aurait été séparé en une partie "E" et une patie"I", comme l'a d'ores et déjà fait Jacounet. Et réaliser un système (par exemple à vis) permettant d'éloigner légèrement le "I" du "E".
Ne crois-tu pas que l'allongement des temps morts soit en mesure de réduire efficacement le courant dans le secondaire comme dans le primaire et que c'est plus facilement réalisable qu'un noyau à entrefer variable ?
Yvan a dit:On câble en série entre l'émetteur (source) et la masse une résistance de 0,1 ohms par exemple. Et on connecte l'émetteur à une des pattes de l'IC régulateur, prévue à cet effet. La tension présente sur cette patte est proportionnelle au courant parcourant le transistor et de cette manière, l'IC régulateur est informé en temps réel de ce paramètre et peut interrompre l'impulsion de commande du transistor en cas de dépassement de l'intensité, quelle qu'en soit la cause.
Peut-être pourrais-je faire avec moins, mais j'ai +/- suivi les recommandations minimales de Léon.Yvan Delaserge a dit:OUAOU!
12 000 uF à 450 V. Quand ils seront chargés, ils vont contenir autant d'énergie qu'une grenade!
A ne pas mettre entre toutes les mains!
Pour le hacheur, un ou deux devraient suffire...
Pas encore, mais si je mets le doigt dessus, je me transforme en confituregégé a dit:Tu as fait des confitures Jean-Marie...
jacounet a dit:J'ai fais un seul essai avec ma spire alu de 225 cm*2, ---> 1.45 Volts en charge ( 1.5 Volts à vide) et 1000 Ampères au secondaire soit plus de 1500 Watts probablement car l' Ampéremètre sature sans doute , pour 2000 Watts de consommation primaire .( 75 % de rendement)
Faut que je confirme , si je me sens d'attaque , je poursuis demain ,...je pense qu'on pourrait atteindre les 2 kWatts pendant 10 secondes au moins en doublant la spire ( c'est prévu) avec une charge de résistance plus faible.
Jean-Marie45 a dit:Hello Yvan,
Bravo pour ces premiers essais.
Tu n'as rien prévu pour ralentir la charge du ou des condensateurs ?
On avait parlé d'une charge à travers une résistance shuntée par un relais après un petit temps.
Ça c'est intéressant. On sera peut-être amenés à construire le transfo nous-même.Jacounet a dit:je suis depuis peu en contact par mail avec un retraité qui fait du bobinage et qui peut m'avoir des tôles I E de 128 mm à 7€ le kg .
Je pense qu'il y a deux raisons pour ralentir la charge des condensateurs. Le fusible de la maison est est une. L'autre est la préservation de la durée de vie du condensateur. Il paraît que des charges et décharges brutales ou des ondulations de courant trop importantes raccourcissent la durée de vie des condensateurs électrolytiques (ICI).Yvan a dit:Avec un seul condensateur, les fusibles tiennent bon. On verra s'il faut en mettre davantage.
Naturellement, si on en branche douze en parallèle, cela risque d'être différent.
Qu'est-ce que c'est le DRL?arnaud2 a dit:je viens de voir le schema , ca ne peut que fumer !
pas de DRL
Les IR2109 introduisent (si ma mémoire est bonne) 0,5 us de temps mort, pas de snubber , les temps morts reduit a la plus simple expression
Pour limiter le courant, il faudrait un contrôleur permettant une boucle de régulation. Est-ce faisable avec un SG3525?, pas de limitation de courant
Je ne connaissais pas ce circuit, le SG 3525... Je vais me documenter. Merci de ta suggestion. Il y a quelque temps j'avais posé la question sur ce forum. Quel contrôleur d'alim à découpage serait le mieux adapté pour ce circuit hacheur de puissance?deja le 4047 est a oublier , je n'en ai jammais vu dans une alim a découpage , un SG3525 ne prend pas plus de place , coute le meme prix , et ne necessite pas plus de composants autour , mais c'est un vrai controlleur d'alim a découpage
Une UF 4007, ça irait? Mais tu veux dire que la diode de protection qui est incluse dans le boîtier du MOSFET n'est pas suffisante? Il s'agit d'une diode qui est constituée par le corps même du MOSFET, donc elle devrait être au moins aussi costaude que le MOSFETil faut sur chaque mosfet une diode antiparalele ultra rapide pour encaisser l'extra courant de rupture
Quatre fois ça, ça va être plus gros que tout le circuit (plus le transfo)!et encore c'est pas suffisant , il faut un snubber : un condo de 100nf 1000v minimum avec une resistance de 10 ohm de 5w en serie , cette résistance doit absolument etre NON-INDUCTIVE
C'est sympa. Il faut des gens qui connaissent le sujet.arnaud2 a dit:j ai pas de schema tout fait mais je veut bien aider a la conception
Pour les premiers essais J'avais utilisé du 300 V (220 V redressé et filtré) parce que j'avais des IRF 840 en quantité et qu'ils sont limités à 500 V. Mais à terme, il s'agirait de doubler la tension ( 600 V ) de manière à ce que le transfo fonctionne à 2 V par spire à 200 Hz ou plus. Ceci pour pouvoir obtenir 2 V avec un secondaire monospire.Naturellement, les composants seront à choisir en conséquence pour une telle tension. Sinon il y aurait aussi la possibilité de réduire le nombre de spires du primaire, ce qui paraît moins risqué pour dire la vérité.j ai pas trop le courrage de lire les 100 pages j'aurais juste quelques questions ,
quel est la tension d'alim ? 230v redressé et filtré ? ce qui donne a peu pres 320v d'alim dans ce cas les ir21xx sont ok , ou alors un doubleur ce qui fait 650v , la les drivers intégrées sont dépassé et il faudra passer au un montage en composants discret , 600 v etant le maximum absolu a ne pas dépasser
Le courant maximum est fixé au maximum que peut fournir le secteur d'une habitation sans faire sauter les plombs. 10 A.le courant maximum commuté? en comptant le courant nessecaire a la magnetisation du noyeau
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