Bonsoir,
Pour Nikass : regarde ton tableau EDF tu constateras que le dsijoncteur dufférentiel qui se trouve juste après le compteur est soit un 300mA soit un 500mA
Pour ce qui est du coffret chantier :
Bonjour,
Sur les coffrets de chantier, il suffit de réarmer l'interrupteur différentiel pour réalimenter les disjoncteurs qui protègent les prises. Si le défaut persiste, on ne peut pas réenclencher le différentiel.
En résumé, une poussée sur le coup de poing fait déclencher le différentiel, toutes les prises sont mises hors circuit et le coup de poing revient à sa position initiale (il ne se verrouille pas). Pour réarmer, il faut supprimer le défaut et réenclencher le différentiel.
Dans le second cas (appui sur l'AU) quel est le défaut?
Le coup de poing ne se vérrouille pas, l'action dessus ne fait qu'envoyer brièvement du 240V aux bornes de la bobine, donc il suffit de réenclencher le différentiel pour que ça redémarre directement... y a pas d'aquittement de défaut... humm encore que on peut faire valoir qu'il faut ouvrir le coffret pour redémarrer... ce qui peut peut-être être assimiler à un acquittement de défaut
Ci-dessous extrait d'une doc Schneider sur les AU :
L’arrêt d’urgence est destiné :
• à parer à des risques (phénomènes dangereux) en
train d’apparaître ou à atténuer des risques existants,
pouvant porter atteinte à des personnes, à la
machine ou au travail en cours,
• à être déclenché par une action humaine unique
quand la fonction d’arrêt normal ne convient pas.
Les risques sont ceux qui peuvent prendre naissance
à l’occasion :
• d’anomalies dans le fonctionnement de la machine :
dysfonctionnement de la machine, propriétés
inacceptables du matériau travaillé, erreurs humaines,
etc.,
• du fonctionnement normal de la machine.
Les dispositifs d’arrêt d’urgence doivent provoquer
l’arrêt des processus dangereux dans un temps aussi
court que possible, mais sans créer de risque
supplémentaire.
Ils doivent répondre à la norme EN 418 qui définit les
exigences de sécurité :
• la fonction d’arrêt d’urgence doit être disponible et
à même de fonctionner à tout instant, quel que soit le
mode de marche,
• les contacts des dispositifs d’arrêt d’urgence
doivent être à manoeuvre positive d’ouverture.
Ainsi, une fois manoeuvré, l’organe de commande
doit rester dans cet état jusqu’à ce qu’il soit réarmé
manuellement. Les dispositifs d’arrêt peuvent
appartenir à l’une des catégories suivantes :
• catégorie 0 : une action sur le dispositif provoque
immédiatement l’interruption de l’alimentation en
énergie des actionneurs de la machine,
• catégorie 1 : après action sur le dispositif, les
actionneurs restent alimentés pour obtenir l’arrêt de
la machine, l’alimentation étant coupée après arrêt
de la machine.
Un arrêt d’urgence est réalisé uniquement avec des
composants électromécaniques câblés.
L’organe de commande d’un dispositif d’arrêt
d’urgence doit être de couleur rouge sur fond jaune.
Les dispositifs d’arrêt d’urgence sont couramment
utilisés sans relayage intermédiaire, c’est-à-dire en
agissant directement sur le circuit de commande de
la machine. Cette disposition est suffisante lorsque le
risque estimé correspond aux catégories de
systèmes de commande B ou 1.
Dans les autres cas, l’emploi d’un module de sécurité
pour réaliser un relayage intermédiaire permet
d'éliminer les risques dus à un défaut du circuit de
commande ou du circuit de puissance, tel que courtcircuit
du bouton d’arrêt d’urgence, collage des
contacts du contacteur…
En fait c'est assez complexe : y a des catégories d'arrêt (0,1 en fonction de ce qui reste sous tension), des modules spéciaux (Preventa) pour avoir un super AU, et puis faut faire un calcul de risque pour choisir le type de catégorie...bonnnn... très bien dans une usine ou une appli pro., après chez un particulier...
A mon sens le principal c'est l'idée : oui c'est un dispositif avec un contact NC (normalement fermé) en général, car dans le cas du coffret de chantier de Pilla... ben c'est pas le cas!
En fait l'idée c'est que si c'est un circuit avec un NC qui maintient donc sous tension un contacteur (ou un relais), s'il y a perte de l'alim, ben le contacteur s'ouvre (comme si on actionnait le NC), et il ne suffit pas de remettre la tension pour que la machine redémarre, et ça c'est très sécuritaire si je puis dire
(c'est le "à manoeuvre positive d'ouverture" du texte ci-dessus).
Pour ce qui est de la fonction test en tant qu' AU et de son fonctionnement journalier :
ce que je veux dire c'est que le système différentiel n'est pas prévu pour fonctionner plusieures fois par jour... si c'est le cas ben y a un pb dans l'installation (ce qui ne veut pas dire qu'il ne doit pas être fonctionnel 24h/24)! Je ne pense qu'il soit fait pour cela : c'est un dispositif de protection, c'est pas un interrupteur. Au contraire un AU doit pouvoir fonctionner 24h/24h et être utilisé de façon normale plusieures fois par jour, encore une fois un disjoncteur qui saute plusieures fois par jour, pendant des mois, voir des années, à mon avis, c'est pas du tout bon pour le disjoncteur (il n'est pas fait pour).
Bonne soirée.
Emmanuel