Bonjour
En reprenant la liste de
@sergepol :
1) outil au plus près des mors
Valable quelque soit l'opération
2) outil parfaitement affûté , dépouilles frontales et latérales ,angle de coupe adapté a la matière et face piérrèe.
Attention à la dépouille frontale: plutôt moins, plus c'est trop.
3)position de l'outil avec un porte a faux mini, dépouilles latérales symétriques par rapport a la trajectoire du transversal
arête de coupe rigoureusement a l'axe( jamais au dessus)
Ce qui joue sur la dépouille frontale.
4)glissières des chariots sans jeux,
Oui pour le transversal, on bloque le reste
5)vitesse de coupe pas en dessous de la valeur théorique calculée pour le couple outil/pièce.
Comme pour les outils de forme, je réduis la vitesse de 30 à 50%)
6)avance petite mais sans jamais laisser l'outil "glisser" sur la pièce,
Ça c'est important je prends 0,1 par tour.
7)lubrification satisfaisante
8)avec de la pratique il n'est plus nécessaire de serrer les fesses.
Certes... Mais ça reste une opération délicate, faut pas aller boire un café ni même bavarder...
J'ajoute :
Arête parallèle à l'axe.
Surveiller que le copeau ne reste pas bloqué (dans l' acier ça peut serrer relativement fort ...)
Est ce qu'une forme d'arêtes convexe ou des chanfreins n'aideraient par pour l'évacuation du copeaux ?
Si coupe profonde, j'élargis la saignée.
En fait dès que l'écart entre les joues de la saignée est l'outil devient trop grand du fait de la dépouille....
Tronçonnage sans problèmes = machine nickel
Si vous possédez une vieillerie, les problèmes sont exponentiels...
Je n'ai eu que des tours très anciens à courroie plate.
Et bien sûr... Pas mal de casse: heureusement de moins en moins ( enfin j'espère)
Quand je vois 'la facilité sur le gros Celtic que j' utilise de temps en temps...
Le chariot transversal sur le ''anciens'' est toujours trop ''léger'', et son assise insuffisante.
Je recule le chariot supérieur pour que la direction de l'effort de coupe soit au plus près du centre du chariot transversal, puis je le bloque.
L'avantage de tourner à l'envers fait que la
trajectoire de l'outil est DÉGAGEANTE : si l'outil ''embecte'', comme il va fléchir, l'arête aura tandence à reculer donc pas de casse.
Les fameux outils à col de cygne sont également conçus pour ça.
Sur les vieux crin crin on ne peut pas tronçonner sans ce type d'outils...