les roulements étants situés derrière sont étanches
Non, c'est des 6005-2Z P5 c'est à dire avec des flasques métalliques (donc pas des joints comme les 2RS), les flasques sur les roulements sont des chicanes si tu regardes de près, c'est une étanchéité dynamique.
Les chicanes ne sont pas des caches poussière mais une étanchéité dynamique, et effectivement ça n'est pas étanche à l'arrêt surtout si c'est une broche verticale qui "trempe" dans l'huile. Dans le cas présent la broche est toujours horizontale, il n'y a pas de fuites donc ce n'est pas une lubrification à l'huile perdue (sauf si le niveau est trop haut évidemment).
Nota : il y a un article sur l'étanchéité dans les techniques de l'ingénieur (mais ce n'est pas gratuit) et je ne l'ai pas dans mes archives.
Sinon pour revenir aux vibrations et donc l'équilibrage (objet de ce post), l'équilibrage statique est relativement facile à faire quand on peut poser la meule sur un support autre que la broche de la machine mais ce n'est pas toujours le cas.
De plus l'équilibrage statique ne suffit pas toujours pour éliminer les vibrations, et fabriquer un système d'équilibrage dynamique (voire même l'installer à demeure sur la machine) est loin d'être facile (mais pas impossible...).
J'ai eu l'occasion de voir il y a longtemps une rectifieuse cylindrique équipée d'une équilibreuse et malgré un équilibrage dynamique parfait ainsi qu'un diamantage de la meule fait dans les règles, il y avait parfois des facettes qui apparaissaient sur la surface rectifiée (facettes = problème de vibrations) et ce n'était pas par manque de rigidité de la broche (paliers hydrostatiques) ou de la pièce (plusieurs tonnes, le maxi que j'ai vu sur cette machine c'est 68T). La seule façon qu'avait le rectifieur pour s'en sortir c'était de modifier les paramètres d'usinage.
Bref, lorsqu'on peut équilibrer les meules il faut le faire ça évite un certain nombre de problèmes.