G
gégé62
Compagnon
Bonjour,
Comme j'ai vu que ça intéresse certains, je m'y colle
J'ai parcouru plusieurs videos youtube sur ce sujet, certaines très intéressantes. Mais j'avais hérité de fers en très mauvais état, et il me fallait une méthode qui enlève du métal.....pas seulement la petite caresse de finition sur de l'abrasif grain 1000.
J'ai fait ce petit montage pour mes fers de 200 de long (la largeur de ma machine), je pense qu'on pourrait extrapoler le principe à 300, mais au-dela ce serait sans doute scabreux.
Les photos sont parlantes je pense, je précise juste quelques points :
-le guide est un étiré plat de 30*10 longueur 600 , fixé sur les deux petits plateaux du touret. La longueur mini est égale à la somme écartement entre les supports+longueur de lame
-le bloc porte-lame est un bloc de 45*25 longueur 200
Le logement pour la lame est fait à la fraise-scie. On peut probablement faire ça autrement (en 2 parties assemblées) si on n'a pas cette possibilité, il est important d'avoir un ensemble bien rigide. La lame est placée en fond de la rainure et serrée par 3 vis pression.
L'angle d'affûtage est donné par l'inclinaison du logement, mais on peut jouer un peu avec un calage sous le guide.
Il est clair que la meule donne une face légèrement concave, pas un plan, mais c'est à peine perceptible, j'ai une meule de 200 (neuve). Elle est d'ailleurs en principe prévue pour des outils carbure je crois, mais c'est ça que j'avais en stock.....
Le porte-lame est juste posé sur le guide, et on le maintient en appui sur le coté sur le bout des deux vis M5 horizontales. En dévissant ces vis on avance la lame vers la meule. L'affûtage se fait en balladant l'ensemble devant la meule de gauche à droite et vice-versa, comme une rectif. Après quelques passages on ne prend plus rien ou presque, on dévisse d'un chouia et on continue, jusqu'au résultat voulu.
On prend assez vite le coup de main, il faut que ça glisse bien (huiler), il faut garder le contact pendant le mouvement, surtout ne pas soulever le bloc.
A noter
Je pense que pour un affûtage fin, il faut terminer à la pierre, si vous avez des tuyaux là-dessus ils seront les bienvenus. Mais pour l'instant je fais du travail assez grossier, et cet affûtage semble convenir. Je me contente de passer la face plate du fer sur la pierre pour enlever le petit morfil. Je montre une photo d'un fer avant et après quelques passes. Il n'est pas encore nickel mais on voit bien la différence, ça m'a pris 5 minutes.
On pourrait ajouter un fer profilé comme garant au-dessus, qui empêche le soulèvement involontaire du porte-lame. En fait le soulever un peu n'est pas grave, mais si en plus on l'incline il pourrait aller dans la meule et c'est pas bon....
Après chaque réglage de profondeur il vaut mieux serrer légèrement les contre-écrous, pour mieux contrôler ce qu'on fait, mais c'est assez fastidieux. Je vais voir si je peux avoir le même résultat autrement (frein de vis permanent ?)
De même, la prise en main (au sens propre) n'est pas des plus pratiques, surtout aujourd'hui avec 7°C dans l'atelier....c'est encore un point à améliorer.
Petit détail intéressant:
Quand j'ai monté ma meule pour mettre en service ce machin, je me suis aperçu que c'était complètement déséquilibré, ça vibrait vraiment beaucoup. Mais je n'ai rien pour dresser les meules, je ne le fais jamais. J'ai eu l'heureuse surprise de voir que la meule s'équilibrait progressivement toute seule, plus de vibrations !
Au point que je peux utiliser ce montage pour dresser la meule, même si je n'ai rien à affûter
n'hésitez pas à poser des questions.
Comme j'ai vu que ça intéresse certains, je m'y colle
J'ai parcouru plusieurs videos youtube sur ce sujet, certaines très intéressantes. Mais j'avais hérité de fers en très mauvais état, et il me fallait une méthode qui enlève du métal.....pas seulement la petite caresse de finition sur de l'abrasif grain 1000.
J'ai fait ce petit montage pour mes fers de 200 de long (la largeur de ma machine), je pense qu'on pourrait extrapoler le principe à 300, mais au-dela ce serait sans doute scabreux.
Les photos sont parlantes je pense, je précise juste quelques points :
-le guide est un étiré plat de 30*10 longueur 600 , fixé sur les deux petits plateaux du touret. La longueur mini est égale à la somme écartement entre les supports+longueur de lame
-le bloc porte-lame est un bloc de 45*25 longueur 200
Le logement pour la lame est fait à la fraise-scie. On peut probablement faire ça autrement (en 2 parties assemblées) si on n'a pas cette possibilité, il est important d'avoir un ensemble bien rigide. La lame est placée en fond de la rainure et serrée par 3 vis pression.
L'angle d'affûtage est donné par l'inclinaison du logement, mais on peut jouer un peu avec un calage sous le guide.
Il est clair que la meule donne une face légèrement concave, pas un plan, mais c'est à peine perceptible, j'ai une meule de 200 (neuve). Elle est d'ailleurs en principe prévue pour des outils carbure je crois, mais c'est ça que j'avais en stock.....
Le porte-lame est juste posé sur le guide, et on le maintient en appui sur le coté sur le bout des deux vis M5 horizontales. En dévissant ces vis on avance la lame vers la meule. L'affûtage se fait en balladant l'ensemble devant la meule de gauche à droite et vice-versa, comme une rectif. Après quelques passages on ne prend plus rien ou presque, on dévisse d'un chouia et on continue, jusqu'au résultat voulu.
On prend assez vite le coup de main, il faut que ça glisse bien (huiler), il faut garder le contact pendant le mouvement, surtout ne pas soulever le bloc.
A noter
Je pense que pour un affûtage fin, il faut terminer à la pierre, si vous avez des tuyaux là-dessus ils seront les bienvenus. Mais pour l'instant je fais du travail assez grossier, et cet affûtage semble convenir. Je me contente de passer la face plate du fer sur la pierre pour enlever le petit morfil. Je montre une photo d'un fer avant et après quelques passes. Il n'est pas encore nickel mais on voit bien la différence, ça m'a pris 5 minutes.
On pourrait ajouter un fer profilé comme garant au-dessus, qui empêche le soulèvement involontaire du porte-lame. En fait le soulever un peu n'est pas grave, mais si en plus on l'incline il pourrait aller dans la meule et c'est pas bon....
Après chaque réglage de profondeur il vaut mieux serrer légèrement les contre-écrous, pour mieux contrôler ce qu'on fait, mais c'est assez fastidieux. Je vais voir si je peux avoir le même résultat autrement (frein de vis permanent ?)
De même, la prise en main (au sens propre) n'est pas des plus pratiques, surtout aujourd'hui avec 7°C dans l'atelier....c'est encore un point à améliorer.
Petit détail intéressant:
Quand j'ai monté ma meule pour mettre en service ce machin, je me suis aperçu que c'était complètement déséquilibré, ça vibrait vraiment beaucoup. Mais je n'ai rien pour dresser les meules, je ne le fais jamais. J'ai eu l'heureuse surprise de voir que la meule s'équilibrait progressivement toute seule, plus de vibrations !
Au point que je peux utiliser ce montage pour dresser la meule, même si je n'ai rien à affûter
n'hésitez pas à poser des questions.