Bonjour à tous !
En ces jours d'hiver je vous souhaite un Bon Noël (en retard !) et une Bonne Année 2021 (en avance !)
Voila la suite de mon histoire...
J'ai donc commandé l'imprimante-3d Ender 3x Creality sur le site de tomtop en provenance d'Allemagne.
Elle a été livrée par le transporteur gls (ou dhl) en une dizaine de jours, le 24/12.
Elle est livrée en kit à monter mais les principaux mécanismes sont déjà montés, contrairement au kit prusa où toutes les pièces sont à assembler.
Mes fils et moi avons préféré la monter ensemble avant de l'offrir "en état de marche". Le montage est rapide, peut⁻être 2 heures mais la mise au point est plus longue. Cela avait été le contraire avec la prusa mk3s : montage en 3 demi-journées mais première impression très rapide après. En particulier le check-up automatique de la prusa au premier démarrage est impressionnant de précision. La documentation du montage de la ender tient au contraire sur une page recto/verso pas mal faite. Je regrette qu'elle n'explique pas du tout les inévitables réglages à faire ensuite (et le protocole à suivre). Nous avons patouillé et tourné en rond pour comprendre comment faire la première impression.
Le principal est la fin de l'histoire : nous avons obtenu une imprimante qui imprime effectivement ! L'argent (les 150eur) n'a pas été perdu !
Le cadeau fera (je pense) plaisir (après avoir transmis explications et consignes).
La machine est livrée avec une carte micro-sd de 8GB qui contient quelques exemples de figurines, comme la prusa.
Une fois lancée l'impression est (au moins) aussi fine, régulière et jolie que sur la prusa.
La hauteur du plateau de cette imprimante doit être réglée (et légèrement re-réglée) avant chaque impression. La prusa possède une sonde détecteur de métal qui fait ce dernier réglage automatiquement. Sur la ender, la méthode la plus efficace que j'ai trouvée consiste à regarder la tête d'impression déposer la première couche : si la tête est trop haute et que le filament va dans le vide, il faut tourner les roues de réglages dans un sens pour faire remonter le plateau afin que le filament se dépose sur la vitre. Et si au contraire la tête est trop basse le filament ne sort pas car la vitre bouche sa sortie. Ce réglage doit être fait ET à chaque nouvelle impression ET vite pendant la pose de la première couche du filament sur le plateau.
L'explication est ici simple, mais comprendre comment se fait la mise à zéro de la machine (avec les micro-switch et une éventuellement mémorisation des positions dans la mémoire de la machine) et les décalages sans un seul mode d'emploi (papier ou pdf) est très pénible !
Heureusement la vitre livrée supporte, sur une des deux faces, sans dommage, ces coups de tête d'impression. Cela n'est pas le cas de l'autre face qui est légèrement texturée est beaucoup plus fragile. Elle se raye facilement à la première erreur de réglage.
Ce défaut m'aurait à mon avis bloqué si nous n'avions pas les uns et les autres déjà utilisés une imprimante-3d. Cela me conforte dans l'idée qu'il est nécessaire d'être aidé pour mettre une imprimante-3d en marche. Tout néophyte a besoin de conseils pour savoir où regarder, surtout quand la machine est vendue sans ses dernières explications.
Les autres défauts sont moins importants et expliquent la différence de tarif entre les 2 modèles :
il y a quand même un rapport de 5 de prix (par rapport à un achat à 150eur).
Les moteurs pas-à-pas sont plus petits sur la ender et surtout n'ont pas de méplat pour bien fixer la transmission.
Il faut serrer vraiment très très fort les deux vis sur le raccord de l'axe Z.
Le guidage en Y du plateau est central, il bascule un peu (de 1cm ?) d'un côté ou de l'autre dès que l'on appuie dessus.
La prusa a un rail de chaque côté. Le guidage est bien plus reproductible. Mais si l'on ne touche à rien ça marche...
(Avec mauvais esprit, il suffit de ne pas éternuer au dessus du plateau...).
L'axe vertical a une seule tige fileté d'un côté, mais est guidé des 2 côtés. Ce porte à faux est important mais pas trop important.
(la mini-prusa a une seule tige fileté et un seul guidage d'un côté ; et la mk3s 2 tiges filetés, 2 moteurs et 2 guidages, 1 de chaque côté.)
La tête d'impression chauffante est séparée du moteur qui conduit le filament par un tuyau "qui ne tient pas bien emboîté".
A ma surprise, nous n'avons pas rencontré de problème particulier de ce côté quand le filament circule dans ce tuyau.
Sur l'une comme sur l'autre "enfiler le filament" peut mal se passer.
Enfiler le filament ne se fait il est vrai que tous les 330m d'une bobine de 1kg. On peut y perdre 5min !
En tout cas je n'arrive pas à le faire aussi facilement sur la ender que sur la prusa.
La ender est livrée avec 10m de filament, mais le premier exemple de la carte sd en demande 20m !
La prusa est livrée avec une bobine de 1kg. Cela permet de voir venir.
Les roulements sont avec des roues en caoutchouc sur des barres d'aluminium extrudé. L'expérience montre que ça marche.
Et dernier souci : le plan de montage demande de brancher une nappe sur le connecteur ext-3.
Dans ce cas l'interface écran ne fonctionne pas. Il faut la brancher sur le connecteur (de même taille) ext-1.
Le spla ressemble en fait plutôt à du petg : plateau à 85° et impression à 240°. Il adhère convenablement sur la plaque en verre lisse.
Malgré ces inévitables limites, je REMERCIE sincèrement les membres du forum et spécialement Lusi qui m'ont orienté vers ce cadeau à 150eur pour mes neveux. Je pense toutefois que la petite imprimante mini-prusa vers 400eur (moins cher que la mk3s) est plus intéressante (malgré les 100eur de plus) que cette même machine ender 3x quand elle est vendue autour de 300eur, surtout pour un débutant en impression 3d. Cette différence de prix est à mon avis amortie par :
(a)-les conseils (par messagerie chat), le sav et le très actif forum de prusa qui aident effectivement à décoincer les premières impressions.
une imprimante-3d qui n'imprime pas est un achat inutile ! arriver aux premières impressions demande de "tout bien comprendre".
Pour moi, ce n'est pas évident.
(b)-la construction mécanique de la prusa suit les lois immuables de la mécanique. La ender marche, mais elle cherche à aller systématiquement au moins cher quitte à jouer un peu sur la stabilité, les réparations, la solidité, la répétitivité, la fiabilité, etc.
F., bavard.