Re- salut Okapi,
D'accord, je comprends mieux ta remarque JCS, parce que sans huile, difficile de bloquer le processus, d'où ma remarque, d'ailleurs, à l'eau c'est plus facile qu'à l'huile mais c'est moins beau
.
Je te prie de me permettre de ne pas être en accord avec toi.
1) dans l'exemple montré, j'ai bloqué la couleur à l'air. La pièce est tenue à la pince et chauffée très doucement avec un petit chalumeau de type camping-gaz. J'innove un peu, j'ai appris avec une lampe à alcool. Lorsque la couleur est bonne, il suffit d'agiter la pièce et le blocage de couleur est fait !
Il faut considérer que l'on a à faire à de très petites pièces. Plus une pièce est petite, moins elle a d'inertie calorique, donc plus elle chauffe vite et plus elle refroidi vite.
2) J'ai souvent entendu dire qu'a l'eau c'était moins beau, j'ai tout essayé ( les sels donnent d'excellentes couleurs, mais la mise en oeuvre pour un petit artisan de campagne qui doit facturer ses heures à un prix abordable, n’est pas viable).
Sauf à laisser l’huile sur l’objet, afin de le rendre plus brillant, je n’ai jamais constaté de différence entre un blocage à l’huile, à l’air ou à l’eau. Il est vrai que je ne pratique pas cette activité de bleuissage à longueur de journée, mais cela va néanmoins bientôt faire 50 ans que je suis entré en apprentissage chez un maître horloger, meilleur ouvrier de France, qui m’a enseigné, je pense, les bonnes méthodes de travail.
J’ai donc la prétention de parler en connaissance de cause.
Ce qui fait la différence, amha, c'est la qualité de la préparation de la pièce à bleuir : poli parfait et propreté.
L'échantillon que j'ai présenté n'ai pas suffisamment poli, par manque de temps, j'ai des valises à faire, moi !
Je pars en vacances demain. Si le sujet est toujours d'actualité à mon retour, j'essaierai une nouvelle fois avec un morceau de ressort mieux préparé.
Pour info, les anciens trempaient les petits forêts de 10/100 à 1 mm à l’air.
JC.