Deux cas sont possibles :
- L'autotransformateur, qui pemet de gagner en masse et en encombrement. Dans ce cas, le secondaire est relié électriquement au primaire. Le rapport de transformation étant défini par le rapport des spires S/P. Il n'y a aucune isolation galvanique. On peut mesurer une résistance entre primaire et secondaire.
- Le transformateur à isolement galvanique, dont les enroulements sont isolés électriquement (sauf par les lois de Max...well

). Dans ce cas, la résistance électrique mesurée entre primaire et secondaire est celle des isolants. On peut avoir des isolants très simples enroulés (1 à 3 couches) entre P et S, ou bien une séparation physique par la carcasse de bobinage (ce que l'on appelle la "carcasse à joue intermédiaire").
Si vous mesurez une résistance faible entre primaire et secondaire avec cette structure de transformateur, c'est que cet isolant est détérioré. Dans les transfos low cost, il peut ne pas y avoir d'isolant autre que l'émail des fils. Ce n'est pas normalisé selon la CEI950 qui impose une tension mini d'isolement de 2xU+1000. L'isolant ne peut être détérioré qu'à cause d'un problème thermique (même en jouant au tennis avec le transfo, l'isolant est au milieu du bobinage, on ne le touchera pas). Ce problème risque fort de se reproduire et, le P et le S étant déjà semi-courcircuités, il va s'amplifier, jusqu'à faire fumer le fil. C'est donc très dangereux d'utiliser un transformateur défaillant. Je ne parle pas que pour l'électronique qui va derrière, mais aussi pour la personne qui est à côté. Si la protection électrique est assurée, le disjoncteur ou le différentiel vont claquer, sinon...
Vous pouvez me poser toutes vos questions, j'en conçois tous les jours des transfos, des selfs, des machins magnétiques, tant qu'ils ne tournent pas (çà me donne le vertige).