c'est vrai Vogèle, même si j'ai certain privilèges c'est pas toujours si simple, a l'heure de la production il faut que ça tourne, je ne compte plus les heures que je passe avec mon collègue une fois que tout le monde est parti, quand ça casse il faut relever les manches sans regarder l'heure, le repas réchauffés au micro ondes, et la femme déçu du retard et bien souvent le samedi quand tout le monde dort encore, nous on est les mains dans le cambouis, on ne compte plus les blessures faite avec l'outil qui glisse, la clef qui lâche, nos doits coincés, la misère que l'on a avec un rien parce qu'on a pas l'outil ou la place nécessaire, les fois que l'on envois balader le chef qui vient nous emmerder pour savoir quand on aura fini, les poses perdues, les bourres prisent pour un câble électrique mal isolé, ou pour une mauvaise compréhension d'un plan électrique, les fois que l'on lave nos mains avec une brosse dure pendant une heure pour enlever le cambouis dans les ongles pour pas avoir l'air con au resto du soir, tout ça seul un mécano qui fait de la maintenance peut le comprendre et un jeune dirait « c'est quoi pour un boulot de mer...
Pourtant, pour rien au monde je voudrais changer a moins d'y être obligé comme toi, je ne voudrai pas que ça m'arrive et je sais que tu vas le regretter mais c'est comme cela, on est malgré tout on reste le "jouet du boss" et cela, a moins de gagner au LOTO, on ne sait rein y faire, après tous ça on se dit quand même que l'on est peut-être nécessaire a l'entreprise,
Indispensable, non personne n'est irremplaçable, malgré tous dans mon boulot, ce que je préfère c'est que l'on me dise que j'ai la belle vie