Général Outils carbure - Nécessité d’arrosage ?

  • Auteur de la discussion 2cv001
  • Date de début
2

2cv001

Apprenti
Bonjour à tous,

Une question : comme dit dans ma présentation ( https://www.usinages.com/threads/bonjour-a-tous-presentation.166627/ ), je suis débutant et je vais vous poser des questions qui vont vous paraitre évidentes, mais dont les réponses vont me permettre d'avancer. En voici une première :

Pouvez vous me confirmer, comme le dit cette vidéo : Que si on a des outils au carbure, il ne faut pas refroidir ?

Et dans le cas où il faut refroidir (si pas carbure), sachant que l'on a déjà la pompe (je pourrai faire des photos demain), si jamais vous avez des conseilles ou mieux des photos pour la partie supérieure (la partie tuyau flexible qui arrose la pièce. Elle est faite comment, elle est attachée où...)...

Photo de la machine :
Image1.jpg


Autre question du même style : si on arrose pas, faut il, comme lors d'un perçage, huiler avec de l'huile de coupe ?
Merci d'avance pour vos réponses.

Michel
 
Dernière édition:
M

mpvue91

Compagnon
C'est toujours mieux de refroidir la pièce que l'on usine et l'outil MAIS comme l'emploi d'une huile soluble est une vrai galère au niveau amateur (il est hors de question de la jeter dans l'égout) je me limite à lubrifier la coupe avec un pinceau et un mélange d'huile de voiture et de pétrole des poêles à pétrole ou de gasoil.
 
F

fred 69

Compagnon
Bonjour,
Ce qui est (bien) expliqué dans cette vidéo ne s'applique pas pour nos usages "amateur". Nous faisons en général de la petite pièce, unitaire et sur des machines d'outilleur (pas faites pour de la série).
Sur nos machines il est bon de lubrifier un peu et avec le bon produit pour améliorer l'état de surface et prolonger la durée de vie des outils.
Je pense que la difficulté est de savoir adapter la lubrification au besoin du moment. Il n'y a pas de règle universelle. Cela dépend de la matière à usiner, de l'outil....Tu vas progressivement arriver à trouver le minimum nécessaire par tâtonnement. C'est un peu comme apprendre à savoir quand changer de vitesse sur une voiture...
Dans le temps (quand j'étais à l'école et que ne travaillions qu'avec de l'acier rapide) c'était lubrifications en continu. Maintenant avec les outils carbure ce n'est pas absolument nécessaire; c'était pas toujours mieux avant :-D
Fred
 
F

FB29

Rédacteur
dans le cas où il faut refroidir (si pas carbure)
Quelque soit la nature de l'outil, lubrifier facilite la coupe et préserve l'outil.

Su tu as une pompe, le mieux est de la mettre en route avec une huile soluble à diluer dans de l'eau. C'est un peu casse pied pour une utilisation occasionnelle c'est vrai.

Pour une utilisation ponctuelle, lubrifier avec un pinceau avec de l'huile de coupe entière. L'inconvénient est que ça dégage de la fumée qui est toxique. Bien ventiler.

Le fixation du tuyau de lubrification se fait par un support fixé au traînard pour que la buse suive l'outil en translation.

Exemple sur ma machine, la fixation sur le traînard est couplé avec la butée à tourelle du transversal:

DSC_1543.JPG
 
2

2cv001

Apprenti
Merci pour vos réponses concernant le fait de refroidir ou pas !
Donc en résumé,
  • ne pas trop tenir compte de la vidéo : on peut refroidir, vu nos applications.
  • On peut aussi ne pas refroidir si on utilise des outils carbure. C'est plus simple, mais il vaut mieux huiler, par exemple au pinceau. Avec de l'huile de coupe, je suppose, mais en dépannage, je suppose n'importe quelle huile fine ?
 
H

hazet

Compagnon
Hors de question d'usiner sans lub HSS ou carbure. L'état de surface est la durée de vie des outils est bien meilleur.
La lub te permet aussi de refroidir ta pièce avant de prendre une mesure dessus.
Si tu cherche une cote dans les centièmes et que tu a fais de grosses passes d'ébauche avant. Ça chauffe et ça dilate.

L'évacuation du produit souillé, ne pose aucun problème en déchetterie pour un particulier. Il y a toujours un coin pour déposer les produits.
 
2

2cv001

Apprenti
Quelque soit la nature de l'outil, lubrifier facilite la coupe et préserve l'outil.

Su tu as une pompe, le mieux est de la mettre en route avec une huile soluble à diluer dans de l'eau. C'est un peu casse pied pour une utilisation occasionnelle c'est vrai.

Pour une utilisation ponctuelle, lubrifier avec un pinceau avec de l'huile de coupe entière. L'inconvénient est que ça dégage de la fumée qui est toxique. Bien ventiler.

Le fixation du tuyau de lubrification se fait par un support fixé au traînard pour que la buse suive l'outil en translation.

Exemple sur ma machine, la fixation sur le traînard est couplé avec la butée à tourelle du transversal:

Voir la pièce jointe 857895
Pas mal ton système de refroidissement articulé. Pas encore vu chez les marchands. Je vais regarder mieux. Des adresses pour ce genre de choses ?
 
H

hazet

Compagnon
Oui ont peut.
Ont peut aussi utiliser une pince étaux au lieu d'un jeu de clé plate pour les boulons.
 
2

2cv001

Apprenti
Oups, il ne faudrait pas que cette discussion parte de travers.
Je note que l'on peut refroidir mais ce n'est pas obligé. Si on ne refroidi pas, il faut quand même huiler. Si on ne refroidi pas, on aura une moins bonne précision.
Au passage, cela veut peut être dire qu'avant le dernière passe de finition, si on arrose pas, on peut s'assurer que la pièce est froide si on veut plus de précision ?
 
P

philippe2

Compagnon
Oups, il ne faudrait pas que cette discussion parte de travers.
Je note que l'on peut refroidir mais ce n'est pas obligé. Si on ne refroidi pas, il faut quand même huiler. Si on ne refroidi pas, on aura une moins bonne précision.
Au passage, cela veut peut être dire qu'avant le dernière passe de finition, si on arrose pas, on peut s'assurer que la pièce est froide si on veut plus de précision ?
Attendre que ça refroidisse. Éventuellement utiliser de l'air comprimé pour aider à l'évacuation de la chaleur.
 
F

FB29

Rédacteur
Pas mal ton système de refroidissement articulé. Pas encore vu chez les marchands. Je vais regarder mieux.
C'est une copie du modèle Colchester que j'ai réalisé pour être conforme à l'original. Aujourd’hui les systèmes les plus courant sont en plastique articulé.

Chercher la marque LocLine sur le net:

Capture d'écran 2023-11-17 090212.png
 
C

champimatic

Compagnon
un petit tableau pour la lub ancien mais pas obsolète.
 

Fichiers joints

  • Lub de coupe.pdf
    1 012 KB · Affichages: 115
H

hazet

Compagnon
Perso, je vois bien la différence sur la durée de vie des plaquettes entre l'arrosage et sans.
Un bidon d'huile soluble coûte moins chère qu'une boîte de plaquettes.

Ont peut payer plus pour un moins bon résultat, tant que se n'est pas avec mon argent, ça ne me dérange pas.
 
2

2cv001

Apprenti
Pour en revenir à la dilatation, je me suis amusé à calculer la dilatation lors d'une élévation de température passant de 20° à 100°C pour une pièce qui fait 50 mm de diamètre. On trouve 0.048 mm. Effectivement pas négligeable si on cherche à approcher mieux que le 1/10 mm de précision. Une idée de à combien chauffe un pièces après plusieurs passes sans refroidir ?
 
F

FB29

Rédacteur
Une idée de à combien chauffe un pièces après plusieurs passes sans refroidir ?
Il n'y a pas de réponse précise à cette question générale, mais la température peut monter à ne plus tenir la main sur la pièce après des passes d'usinage intensif. Donc assez facilement vers les 50 °C je pense.

La pointe de l'outil c'est probablement plusieurs centaines de degrés, au vu des pointes noircies par l'huile brûlée.
 
2

2cv001

Apprenti
Il n'y a pas de réponse précise à cette question générale, mais la température peut monter à ne plus tenir la main sur la pièce après des passes d'usinage intensif. Donc assez facilement vers le 50 °C je pense.
Donc plusieurs centième de dilation. Pas négligeable si on cherche une grande précision.
 
P

philippe2

Compagnon
Oups, il ne faudrait pas que cette discussion parte de travers.
Oui.
Une idée de à combien chauffe un pièces après plusieurs passes sans refroidir ?
Cela dépend de beaucoup de chose. Transfert de la chaleur de la pièce au mandrin, volume de la pièce, profondeur de passe, avance et vitesse de rotation. On peut dépasser les 100°, voire plus. Ou quelques dizaines de degrés.
Un bidon d'huile soluble coûte moins chère qu'une boîte de plaquettes.
Pour l'huile soluble en particulier, elle peut déclencher des réactions allergiques quand elle est propre, et devenir un bouillon de culture assez rapidement.
L'huile entière oui. Mais la plupart de nos machines n'ont pas de carter intégral, donc huile qui peut aller loin de la machine, ou partiellement se vaporiser (brouillard d'huile). Ventilation de l'atelier parfois nécessaire.
 
C

champimatic

Compagnon
Pour l'huile soluble en particulier, elle peut déclencher des réactions allergiques quand elle est propre, et devenir un bouillon de culture assez rapidement.
ça c'etait avant, enfin si on laisse l'huile usagée dans le bac 1 an il y aura du nettoyage, l'odeur nous avertira!
 
P

philippe2

Compagnon
L'odeur c'est le stade ultime symptomatique de la présence éventuelle de micro-organismes en milieu anaérobie. A neuf, il faut voir. Mais je ne préfère pas à cause des réactions cutanées (c'est du vécu ancien).
Edit : l'huile de coupe se justifie en atelier de production industriel. Un des avantages autres que ceux évoqués est qu'il y a en plus une protection naturelle contre la corrosion des charpentes métalliques à 5 ou 6 mètres au dessus.
 
P

PUSSY

Lexique
Pour usiner avec un outil en HSS : lubrification obligatoire (sinon l'outil perdra de sa dureté à la longue).
Si usinage à l'outil carbure : lubrification ou pas mais :
- si on cherche le 1/100, il faut attendre que la pièce refroidisse avant de mesurer !
- si on lubrifie, il faut que cette lubrification ne soit jamais interrompue sous peine de voir la pastille casser.

Pour ma part, quand j'usine "longtemps", je lubrifie avec la micro-lubrification :
C'est un procédé qui pulvérise l'huile soluble avec l'air comprimé.
L'huile favorise le déroulement du copeau et l'air comprimé refroidi l'outil et la pièce, en plus de chasser les copeaux !
Il n'y a pas d'huile à évacuer ou à récupérer-recycler. Les pièces sont "sèches" en fin d'usinage ainsi que le tour.
Et la consommation d'huile est minime.
Pour que la lubrification soit efficace dans toutes les situations, je fixe le tuyau directement (aimant) sur la tourelle (dont la fixation à été modifiée pour avoir une surface plane au lieu de l'écrou "standard").:
1700209786507.jpeg
 
2

2cv001

Apprenti
- si on lubrifie, il faut que cette lubrification ne soit jamais interrompue sous peine de voir la pastille casser.
Tu parles bien de lubrification, pas de refroidissement ? Si on le fait en mettant de temps en temps un peu d'huile de coupe, on risque donc de casser la pastille ?
 
P

philippe2

Compagnon
Tu parles bien de lubrification, pas de refroidissement ? Si on le fait en mettant de temps en temps un peu d'huile de coupe, on risque donc de casser la pastille ?
Le refroidissement est assuré par le flux d'air, dans ce qu'évoque @PUSSY . Cela me paraît une solution assez élégante, qu'il utilise "quand il usine longtemps".
 
C

coredump

Compagnon
Perso en carbure vu mon usage je n'arrose pas, ou alors très peu avec une pissette d'huile soluble.
J'utilise des plaquettes chinoises donc le prix importe peu.

La micro pulvérisation est intéressante mais fait beaucoup de brouillard nocif.

L'arrosage abondant n'est pas idéal si on usine pas régulièrement, l'huile tournant facilement et on en mets partout.
 
P

PUSSY

Lexique
Tu parles bien de lubrification, pas de refroidissement ?
Il s'agit de lubrification pour le refroidissement (de la pièce et de la pastille).
Le lubrification diminue aussi le frottement du copeau sur la pastille et donc diminue l'échauffement de la pastille.
 
P

PUSSY

Lexique
La micro pulvérisation est intéressante mais fait beaucoup de brouillard nocif.
Je ne vois pas de brouillard quand j'utilise la micro-pulvérisation.
Mais il est vrai que je ne force pas le débit, que je n'ai pas le nez sur l'outil et que je ne me suis pas posé la question de la nocivité.
Cette micro-pulvérisation ne donne toute satisfaction (tant au niveau état de surface et température de la pièce après usinage que propreté de la machine ) et je l'ai donc adopté.
 
D

damy

Compagnon
Pour le fraisage en conventionnel je n'arrosai pas ,en CN dans des acier courant j'arrosai ( la cartérisation des machines protègent de la douche ). Par contre pour des acier traités ou trempés " je soufflai " cela évite le choc thermique et préserve l'outil.
 

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