Salut, non, pas de LM317, ou alors tu peux directement t'en servir pour souder, tellement ça chaufferait
Dans un alternateur, il y a les bobines qui produisent le courant, et pas d'aimants permanents (contrairement à une dynamo de vélo!).
Le champ magnétique indispensable à la génération de courant est créé par une sorte d'électroaimant.
C'est "l'excitation".
S'il n'y a pas de courant dans l'électroaimant, il n'y a pas de champ magnétique, et donc pas de jus en sortie.
Si on met plus ou moins de courant dans la bobine d'excitation, on produit plus ou moins de courant en sortie.
Donc, en contrôlant le (petit) courant d'excitation, on contrôle le (gros) courant de sortie.
Les anciens régulateurs n'étaient rien d'autre que de bêtes relais très sensible qui coupaient l'excitation à 14.4V (batterie chargée) et le remettaient vers 12V /13V.
Il pouvaient vibrer à fréquence élevée en cours de charge, ce qui faisait une sorte de PWM mécanique
Leurs successeurs à transistors fonctionnaient exactement de la même façon, en "tout ou rien".
En débranchant le régulateur et en fixant le courant d'excitation par un potentiomètre de puissance, tu dois pouvoir régler le courant de sortie de ton "poste de soudure". Ou mettre à fond (direct sur le 12 ou 24V) et y aller franco, comme PATOCHE40 et son half-track.
Comme il n'y a pas de régulateur, j'imagine que la tension à vide doit être suffisamment élevée pour permettre d'amorcer l'arc.
P..S. si tu entraînes un alternateur avec un moteur tri, ce qui est ta question originale, il faut quand-même du 12 ou 24V pour lexcitation, comme une batterie. Que tu ne pourras pas charger en m$eme temps que tu soudes !
P.S.S. Puisqu'on est sur le sujet : on peut souder directement avec une ou deux vieilles batterie s. Mais il paraît que ça **peut** exploser...
Il y a un "instructables" sur le net : un pistolet MIG autonome , du fil fourré et deux vieilles batteries : "Guerrilla MIG Welding" !!!
http://www.instructables.com/id/SpoolGun/