Charly 57 a dit:
...Y a t il une différence de masse entre les deux types de roulette ?
Bonsoir,
Oui : La plus claire pèse 110 gr et les deux autres, 105 gr, mais je me suis aperçu après qu'il y avait une légère différence d'épaisseur de la fourche. Celle du milieu est plus épaisse de 5 à 6/10e. Comme elles ne sont pas rigoureusement identiques en dimensions, on ne peut donc pas les comparer par le poids.
Un petit "hors sujet", pour montrer la suite du travail :
Les trois roulettes : Après un polissage sommaire, la couleur normale du laiton est revenue.
Les anciennes roulettes étaient hors d'usage et leurs pivots, complètement usés.
Des pivots neufs en acier ont été brasés sur ces sabots anciens.
Il reste encore à marteler le bout de ces pivots pour retenir les roulettes
(comme des rivets, mais en laissant assez de jeu pour permettre la rotation).
Lors de la brasure, la chaleur a totalement noirci le bronze (oublié de faire des photos)
et il a fallu les décaper et les repolir.
Après un polissage modéré, la patine uniformise l'aspect
des roulettes neuves et des sabots d'origine,
faisant retrouver à ces derniers l'aspect du bronze ancien qu'ils avaient avant la restauration.
(Ici, le flash les fait briller plus qu'en réalité)
Tout ce boulot pour trois roulettes usées sur un guéridon vieux d'un bon siècle !
Et le client, le plus souvent naïf et pas connaisseur, comprendra-t-il qu'il faut autant d'heures de travail pour effectuer une restauration correcte, digne de ce nom ?
Dans son esprit, changer une roue, ça prend cinq minutes. Alors une telle facture pour trois malheureuses petites roulettes de rien du tout...
Là, il ne pige plus !
JeanYves a dit:
...Je pense à un traitement de passivation , sur la roulette centrale, comme celui ci :
http://www.chimiderouil.com/FT/DECUPROX_TDS.pdf
Je ne connais pas ce produit mais j'en ai un plus ou moins équivalent que, vu son prix, je réserve aux cas désespérés.
En général, pour de la quincaillerie neuve, l'acide chlorhydrique est satisfaisant...