Bonjour à tous
Yakovlev55 a dit:
Tu as raison Vieulapin, mais si tu regardes attentivement tu verras que ce qui est en vrac est de la qualité courante,, ce qui me sert a mesurer avec précision SERIEUSEMENT n'est pas en vrac, cf les micromêtres intérieurs. Faudrait quand même pas confusionner travailler et bricoler. Ceci dit c'est super pratique d'avoir deux gammes d'outils, car les 3/4 du temps on peut utiliser le courant sans devoir faire trop attention, et moi, ça m'arrange.
Cordialement
Martin
Bon sang, que je suis bête ! J'aurais dû y penser !
Excuse-moi, je suis un vieux machin qui en est encore à l'époque où l'apprenti achetait très cher un pied à coulisse — souvent un Roch — qui devait lui durer toute sa carrière, ce qui lui imposait donc de le manipuler et le ranger avec précaution,
parce qu'il n'en avait qu'un. Souvent même, il l'achetait par l'intermédiaire de son patron qui lui retirait tous les mois un peu sur son (maigre) salaire jusqu'à ce que l'appareil soit remboursé. Dans l'imprimerie où j'ai dérivé ensuite pour apprendre la typographie, l'acquisition du matériel adéquat se passait de la même manière. Si vous le permettez, je voudrais d'ailleurs à ce sujet vous raconter cette anecdote (hors sujet) qui m'est arrivée, à moi et aux autres apprentis de la boîte :
Lorsqu'on entrait dans l'entreprise comme apprenti typographe, il était nécessaire d'acheter trois outils indispensables : une paire de pinces typo, un composteur (sorte d'équerre réglable pour composer les lignes) et un typomètre (genre de réglet gradué en cicéros, mesure en vigueur dans l'imprimerie). La Direction nous proposait de nous les fournir à un prix préférentiel et de se rembourser sur notre salaire en un certain nombre de prélèvements mensuels jusqu'à effacement de la dette, ce qui fut fait. Tous ces outils portaient la marque "Deberny & Peignot", entreprise maintenant disparue et qui était spécialisée dans les fournitures de caractères et de matériel d'imprimerie. Un jour, un chef d'atelier de cette entreprise est venu pour régler une machine fournie par eux. Voyant mes outils il me dit :
— Tiens, ça vient de chez nous, ça.
— Ben oui, c'est le matériel qu'on achète au patron quand on entre en apprentissage.
— Que vous achetez ? Il n'est pas gêné, votre patron, parce que lui ne les paie pas : ça lui est donné en cadeau à chaque fois qu'il nous achète des polices de caractères.
Elle n'est pas belle, mon anecdote ? Excusez-moi encore si elle est hors sujet.
Cordialement