D
DavidH
Compagnon
Bonjour,
intrigué par la jolie fraiseuse G.Dufour N°16 de @la bricole 76 datant avant de 1945, je me suis mis à la recherche de ses sœurs de la même époque. N’ayant pas trouvé les catalogues ni l’autre littérature du fabricant mon seul source des information était le hebdomadaire « l’usine » (essentiellement la publicité et quelques articles) disponible en ligne sur le site gallica de la Bibliothèque nationale de France.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343784765/date.item
Ici je vous présente les informations que j’ai collecté sur les fraiseuses N°20 et N°21 (les prédécesseurs de la fameuse N°22 apparue vers 1945).
Voilà, la première apparition de la N° 20 – dans le hebdomadaire « l’usine », numéro spéciale - mai 1934 (la publicité p.59 et le texte d’article p.105)
N.B. Sur l’image la fraiseuse affiché avec l'arbre horizontal, mais elle peut aussi être équipé d’une tête verticale (comme touts les modèles suivantes)
Rapidement succédé (remplacé) par N° 21 – à la fin de 1935 (l’usine 28/11/1935 p.2)
Par trop de changement visibles (on dirait le même image) si non la table un peu plus grand.
L’évolution a continué avec les versions « 21 B » en 1938 et « 21 ter » en 1939
Parmi les changements : plus grande table 900x200, la cours longitudinale 500 mm, la transversale 205 mm pour la 21 ter. On observe aussi le socle plus robuste et que le moteur a passé à la droit.
* la première publicité mention la course verticale 300 mm mais dans les articles suivant on trouve 340 mm
intrigué par la jolie fraiseuse G.Dufour N°16 de @la bricole 76 datant avant de 1945, je me suis mis à la recherche de ses sœurs de la même époque. N’ayant pas trouvé les catalogues ni l’autre littérature du fabricant mon seul source des information était le hebdomadaire « l’usine » (essentiellement la publicité et quelques articles) disponible en ligne sur le site gallica de la Bibliothèque nationale de France.
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343784765/date.item
Ici je vous présente les informations que j’ai collecté sur les fraiseuses N°20 et N°21 (les prédécesseurs de la fameuse N°22 apparue vers 1945).
Voilà, la première apparition de la N° 20 – dans le hebdomadaire « l’usine », numéro spéciale - mai 1934 (la publicité p.59 et le texte d’article p.105)
N.B. Sur l’image la fraiseuse affiché avec l'arbre horizontal, mais elle peut aussi être équipé d’une tête verticale (comme touts les modèles suivantes)
Fraiseuse universelle N° 20. – Cette machine, d’une construction très robuste, est spécialement étudiée pour la fabrication d’outillage de précision ainsi que pour les travaux en petites séries, pour l’horlogerie, l’appareillage électrique, l’armurerie et industries annexes. Cette fraiseuse possède, en plus du mouvement longitudinal à vis, le mouvement longitudinal à levier, ce qui permet une avance très douce pour la fraisage et un retour très rapide par levier. Le commande individuelle se fait intérieurement de bâti ; mais, à la demande, cette machine peut être fournie par un renvoi de plafond. La table, les coulisses et le tablier sont en fonte aciérée très dure offrant une très grande résistance à l’usure. Les engrenages sont en aciers spéciaux. Quant à la précision de ces machine, elle est de l’ordre du centième. Caractéristiques : Course longitudinale automatique de la table : 420 mm. ; surface utile : 620 x 180 mm. ; hauteur disponible entre la table et l’axe de le fraise : 340 mm. ; six vitesses de broche. |
Rapidement succédé (remplacé) par N° 21 – à la fin de 1935 (l’usine 28/11/1935 p.2)
Par trop de changement visibles (on dirait le même image) si non la table un peu plus grand.
Fraiseuse universelle N° 21. - Cette fraiseuse, d’une construction impeccable, a été spécialement étudié pour la fabrication d’outillage de haute précision, pour l’horlogerie, l’appareillage électrique, l’armurerie et tous travaux de petites séries ayant besoin d’une grand précision. Le parfait fonctionnement de cette machine, la douceur de ses mouvements la placent au rang de la meilleure des fabrications suisses. La précision est de l’ordre du centième. Les tolérances sont celles décrites sur le recueil de vérification du professeur Schlesinger, chaque machine est livrée avec sa fiche de vérification. Les trois mouvements de cette fraiseuse sont à vis, mais en plus elle possède le mouvement longitudinal à levier, ce qui permet une avance très douce pour le fraisage et un retour très rapide par levier. La commande se fait individuellement à l’intérieur du bâti par un support monté sur roulements à billes et une poulie à friction également sur roulements à billes. Le bâti, le table, les coulisses et le tablier son en font aciérée très dure (résistance 220 à 240 Brinell) : les arbres sont en acier nickel chrome de cémentation. Caractéristiques : cours longitudinale automatique de la table : 420 mm surface utile : 800 x 200 mm. : hauteur disponible entre la table et l’axe de la fraise : 340 mm. : six vitesses de broche. |
L’évolution a continué avec les versions « 21 B » en 1938 et « 21 ter » en 1939
Parmi les changements : plus grande table 900x200, la cours longitudinale 500 mm, la transversale 205 mm pour la 21 ter. On observe aussi le socle plus robuste et que le moteur a passé à la droit.
|
|
modèle | N°20 | N°21 | N°21 B | N°21 ter |
| | | | |
année | 1934 | 1935 | 1938 | 1939 |
| | | | |
cours longitudinal | 420 | 420 | 500 | 500 |
-transversale | 170 | 180 | 180 | 205 |
-verticale | 340 | 340* | 340 | 340 |
| | | | |
surface de la table | 710x180 | 800x200 | 900x200 | 900x200 |
Hauteur sous axe | 340 | 340* | 340 | 340 |
Dernière édition:
