Salut,
Moi j'en ai soudé quelques-unes au MIG avant d'avoir une soudeuse de lame. Il faut du fil de 0,6. avec le 0,8 c'est déja plus compliqué. Avec du 10/10 ça tourne au cauchemar. A l'époque j'utilisais soit un petit MIG Air liquide de bricoleur ou un bon poste de carrossier conçu pour de la tôle de 0,6 mm. Pour éviter la surfusion, je soudais sur latte de cuivre. Comme je n'en ai pas fait des kilomètres, je n'avais pas mis de circuit de refroidissement dans ma latte de cuivre. J'oubliais de préciser ; soudage sous gaz protecteur. Les fils fourrés, ne valent pas grand-chose quand on soude en plusieurs passes 'voir ci-après, le mode opératoire.)
Je dois bien avouer que j'en ai loupé une ou deux, mais j'en ai sauvé pas mal aussi... Idéalement, il faudrait souder avec du fil d'inox bas carbone. Il est plus ductile et le joint soudé fissure moins. Mais je suis arrivé à mes fins avec de l'acier doux cuivré.
Une petite astuce : souder par points successifs. Le premier point sort brut de refroidissement. Il est donc trempé et cassant. Quand on fait le second. On fait un revenu du premier qui devient un peu moins fragile; quand on fait le troisième, on fait revenir le premier et le second point, etc. Une fois le joint soudé, un petit coup de lampe à souder ou de chalumeau finit le revenu de l'ensemble. C'est à mon avis indispensable sinon le joint est trop fragile.
Enfin, il faut meuler les deux faces du joint soudé pour éliminer la surépaisseur. Le meulage participe aussi au revenu à condition de ne pas faire rougir la lame...
Ah j'oubliais pour les distraits : bien penser à enlever la zone précédemment brasée car la brasure ne fait pas bon ménage avec l'arc.
Un petit tuyau pour ceux qui ont des copains dans les abattoirs : les bouchers et charcutiers ont des scies à ruban en inox. C'est pas la panacée, mais pour le bois, ça dépanne et quand c'est gratis, on ne va pas se plaindre si ça ne dure pas éternellement...