se serait plus chez un rectifieur reconstructeur. Pour ce qui est du grattage, j'avais déjà trouvé un ouvrage très intéressant en anglais, mais impossible d'y remettre la main dessus ...
Par exemple sur un guidage du traînard d'un tour (un V d'un cote un plat de l'autre). Si j’enlève 1/10 sur le plat, combien il faut que l’enlevé sur chacune des face du V ?
Faut il commencer par le V ou par le plat ?
Bonjour,
cette question ne relève pas du métier de rectifieur, mais d'un simple calcul de trigo (fonction de l'angle du vé).
On commence par la mesure d'usure, qui va déterminer qui des deux est le plus usé. Généralement c'est du côté opérateur, car celui le plus soumis au effort de coupe (peu d'opérateurs pensent à faire travailler leur machine "à l'envers"), et c'est aussi souvent le côté du vé.
Après rectification du vé (ci c'est lui en premier), on retouche le plat et on "détalonne" le vé (usinage du sommet, du fond s'il y a).
Le contrôle se fait en rectitude, mais aussi en nivellement (utilisation d'un "pont" géométrique entre plat et vé) afin d'évaluer le vrillage (car une meule s'use en cours d'usinage, il faut compenser cette usure).
Et dans tous les cas, un résultat final qui ne permet pas au banc du tour d'être plus précis que la géométrie de la rectifieuse qui lui fit sa précision.
Comme une rectifieuse c'est environ 0,005 mm/m neuf, méfiez vous de la rectification d'un banc, c'est souvent beau à l'oeil, mais pas toujours très précis en rectitude et en vrillage.
Pour plus de précision, c'est le grattage, voir le pierrage (segment de pierre monté sur grattoir au lieu de lame à gratter). Là, c'est très fin, comptez des géométrie à 0,002 mm/m, ce qui est bien sûr complètement inutile sur un tour.
La norme (issue des travaux de Mr Salmon) impose 0,02 mm/m pour un tour conventionnel de dimensions courantes (sans entrer dans les détails).