Bonjour,
en 1968 je travaillais chez un ancien charron reconverti en fabricant de remorques agricoles métalliques c'était à la campagne et je pratiquais mon métier de menuisier.
Il y avait cette mortaiseuse et je peux dire que j'en ai réalisé des mortaises avec cet engin ( j'y ai travaillé plusieurs années) et je suis un peu ému de revoir cette machine et pleins de souvenirs me reviennent à l'esprit.
Le seul problème c'était la courroie plate en cuir raccordée à un moteur situé environ 2,5 mètres au dessus, ça flottais énormément au déplacement de l'arbre et l'atelier étant très très grand genre hôtel des courants d'air il y avait un certain temps d'adaptation pour que l'entrainement se fasse correctement.
Par contre une fois la courroie bien chaude et bien collée avec la résine aucun problème pour réaliser de belles mortaises.
Il y avait aussi chez cet artisan une scie à grume qui servait pour le menuisier sa table se situait au niveau du sol et on y accédait par une pente genre descente de garage.
La dégauchisseuse après avoir glissé les tables vers l'avant et l'arrière recevait par rotation une partie entrainement pour le rabotage.
Celle ci venait coiffer l'arbre par une descente actionnée par un volant et mon principal souvenir est l'énorme capacité de cette raboteuse.
Tout ceci était entrainé par un moteur enterré, un démarreur en triangle que l'on tournait servait à la mise en route.la mise en marche de chaque machine se faisait par un déplacement de courroie avec de gros leviers y compris l'entrainement du charriot de la scie a grume.
Situé sous un appentis en pleins courant d'air je ne vous dis pas l'état de ces machines l'hiver.
Bien heureusement les temps on changés.
Merci pour ce sujet.Il faut que je m'arrête sinon demain nous y serons encore.
Daniel.