L'oscilloscope ne montre que ce que l'on a choisi de regarder, et il faut ensuite comprendre ce que l'on voit. Tout un programme ! C'est comme pour tout, s'il suffisait d'avoir l'outil pour être génial, ce serait plus facile.
Pour en revenir aux Tektro d'occase, les 465 et 475 ont la cote, car ils sont relativement faciles à dépanner (schémas, composants). Les commutateurs peuvent être problématiques, l'accessibilité n'est pas parfaite avec de nombreuses cartes et il faudra un deuxième oscilloscope en cas de panne. Ensuite, ça se complique, aussi bien avec les analogiques que les numériques. Des usines à gaz, avec des composants spécifiques Tektro introuvables, et pour des performances totalement obsolètes dans le cas des numériques. En dehors de l'aspect affectif éventuel, il faut acheter ces oscilloscopes en parfait état et à petit prix. Les petits numériques plus récents sont peu intéressants (TDS100, 200, max 50€) et surcotés (TDS1000, 2000, max 100€, mais encore pratiques). Selon moi, le meilleur choix reste un modèle récent Siglent, GW ou Rigol, en évitant des marques moins connues qui vendent des oscilloscopes pleins de bugs. Car même si les oscilloscopes se ressemblent, ils ne sont pas tous identiques. Il y a aussi un prix plancher en dessous duquel il ne faut pas rêver... En occasion, il ne faudrait pas dépasser 50€, 100€ max, pour un modèle de qualité et en état. A 50€ un analogique simple peut être intéressant pour des mesures en audio et en analogique. Pour tout ce qui touche au numérique, un oscilloscope à mémoire, donc numérique (on oublie les mémoires à tube), est autrement plus efficace.