Salut à tous,
Bonjour Michto,
Au risque de briser un rêve, l'horlogerie, comme les métiers "arts" n'ont plus beaucoup d'avenir en France.
L'horlogerie, comme d'autres métiers, sont devenus des loisirs lucratifs pour retraités d'en haut. La seule solution, pour un horloger dans la force de l'âge, qui souhaite vivre décemment de son métier, c'est d'aller travailler en Suisse. Toutefois, avec les problèmes économiques de la chine et autres, les clients fortunés sont plus regardants. Le seul débouché possible et honorable, en France, c'est de devenir prof.
En plus des centres de formations pléthoriques qui existes déjà, les GRETA se mettent aussi à la formation horlogère !
C'est là qu'il y a éventuellement un peu d'embauche.
Pourquoi en est-on arrivés là ?
- arrivée de la montre à quartz fin des années 70. Pas besoin de faire des études à 10000 €/an/élève pour changer des piles et mouvements. Une semaine de formation suffit pour quelqu'un qui à des aptitudes. La réparation des montres mécaniques à considérablement chuté. De plus, les manufactures suisses, ne fournissent plus de pièces détachées (refus de vente). Même ETA s'y met ! Donc impossible en France de réparer des montres suisses ! Sauf à passer son temps sur "La baie", pour tenter de trouver la pièce qui va bien... Il reste un peu d'horlogerie ancienne, mais de moins en moins de clients sont prêts à payer le juste prix.
- Pas besoin de diplôme pour exercer le métier. N'importe quel gugus peut s'autoproclamer horloger ou même spécialiste en horlogerie ancienne et se déclarer autoentrepreneur, en plus d'un travail officiel alimentaire, qui ne "sent pas la sueur". On trouve de plus de plus de "formation à la petite semaine" sur les sites de ventes aux enchères. C'est un nouveau débouché...
- charges importantes qui font qu'un artisan, pour gagner l'équivalent du salaire minimum, doit facturer aux environs de 50 € de l'heure. Imaginez le prix d'un travail de qualité...
Bonne journée.
@+
JV.