Alors, pour le silicone, ce n'est pas idéal en fait, et ce pour plusieurs raisons:
Regardons à quoi ressemble l'électronique du drone:
Le châssis est constitué des deux plaques centrales en carbone, et bon sang, qu'est-ce qu'elles sont fines !!
Juste au dessus du châssis, se trouve les contrôleurs Brushless, rassemblés sur un petit CI (CID). Le CID est fixé au châssis avec des toutes petites vis en nylon, toutes mignonnes, très fragiles. Les contrôleurs échangent les informations avec la carte "mère" Flight Control (FC) à l'aide d'un bus I2C. la carte FC est la première carte de la tour centrale. Juste au dessus se trouve la carte de navigation (NC), puis une carte OSD et enfin, encore au dessus la carte GPS. Sur cette photo il manque encore des déflecteurs/boucliers du GPS.
Il y a plusieurs capteurs d'accélération et gyroscopes, l'électronique doit être solidaire du châssis sinon le comportement risque d'être amusant, pour ne pas dire erratique.
Voici d'autres photos pour essayer de mieux appréhender ce qu'il y a à protéger.
Bulle d'origine, teintée en noir, batteries sous le châssis et nacelle appareil photo.
Bulle d'origine transparente, (polycarbonate) le récepteur devrait être ailleurs, il n'y a ni NC, ni GPS. Vous pourrez constater qu'il n'y a que très peu de place pour installer une protection efficace. Il faut quand même savoir que les CI sont très fins, peut-être moins d'un mm, multicouches, et donc très fragiles. il faut à tout prix empêcher une translation des composants(circuits), et un écrasement n'est pas idéal non plus.
Lorsque l'on fait de la voiture RC, de l'avion RC ou de l'hélico, la valeur de l'électronique est relativement faible par rapport au matériel roulant ou volant, et de surcroît, l'électronique ne casse presque jamais. Mis à part les voitures RC, je n'ai jamais été un bon pilote d'avions, planeurs ou hélicos, mais ce sont des hobbys qui me font plaisir et c'est ce que me prescrit mon docteur
: me faire plaisir ! Bref, j'ai réalisé nombre d'atterrissages ratés, on pouvait même dire de certains que ce n'était pas des atterrissages du tout... Je n'ai pas aimé un jour ou je venais d'installer un système de stabilisation sur un hélico assez cher. J'ai programmé un fail safe, pour les pertes radio, pour limite accus, et d'autres bricoles. L'hélico devait se stabiliser et descendre tout doucement. Si ce n'est que j'ai gagné le concours "lapins crétins" ce jour là... j'essaie, la stabilité en stationnaire était impressionnante. Sûr de moi (ben voyons) j'ai éteint la radio... (faut être con, hein ????) Et oui, le servo des gaz était en reverse, mais pas codé comme tel dans le module de stabilisation.... Alors ? Et bien, il était puissant le moulin !!!! Le machin chose à bondi dans les airs à une vitesse incroyable, toujours bien à plat... j'ai bien cru que je ne le reverrai jamais... il est redescendu une dizaine de minutes plus tard alors que j'étais en proie à une crise de nerfs assez impressionnante. Il est cependant descendu quelques centaines de mètres plus loin, la radio a repris la comm mais je n'ai rien réussi à faire, les nerfs et mes piètres qualités de pilote ont fait en sorte qu'il s'est écrasé un peu plus bas que chez moi dans des arbres (dur de faire autrement, j'habite dans une forêt), je n'ai rien récupéré, sauf le pilote et la radio... j'ai racheté les pièces, je ne l'ai jamais remonté...
bref plus j'écris des âneries, plus je me dis que la solution est vraiment la cage en carbone..
il me manque le gars qui a la cnc