La mécanique d'entrainement est rustique car elle a été construite avec le matériel disponible sans souci d'apparence.
Un bâti portant une double glissière à billes sur laquelle coulisse un chariot solidaire d'une crémaillère: celle-ci engrène avec le pignon de commande claveté sur l'arbre du volant manuel. A une extrémité du bâti, un poste d'appui pour supporter le guide amovible de la pièce à usiner
Le chariot comporte fixés sur une platine:
-un axe longitudinal portant le roulement principal reprenant la traction et en partie centrale un petit pignon claveté. Une extrémité de l'axe est reliée à la crémaillère avec interposition d'une butée à billes et sur l'autre se trouve le filetage de liaison avec le mécanisme de traction et de pivotement.
- un chariot auxiliaire coulissant transversalement entre 4 appuis de guidage portant une petite crémaillère engrenant avec le pignon de l'axe principal. Ce chariot intermédiaire porte, en partie haute, un axe vertical sur lequel est monté un roulement pour guidage dans une glissière.
Sur le bâti se trouve la glissière de guidage qui repose sur deux appuis: l'un est un point fixe d'articulation, le second permet de bloquer la glissière et le bras articulé qui la prolonge dans diverses positions angulaires définies par des perçages. Sur ce bras, une lumière autorise un ajustement précis entre deux valeurs données par la position des perçages.
Le fonctionnement est des plus simples:
En se déplaçant longitudinalement le chariot principal force le chariot intermédiaire à suivre le déplacement transversal commandé par la pente de la glissière ce qui entraîne la rotation de l'axe principal d'une manière continue tout au long de la course; l'angle de rotation est d'autant plus grand que l'inclinaison de la glissière est plus accentuée d'où une infinitéde réglages possibles.
Je n'ai évidemment rien inventé, tout au plus ai-je repris ce qui est connu depuis le XIX° siècle.
Voici l'engin.