Il faut savoir que ces pinces de dépannage sont très bien usinées, l’emmanchement
et le cone sont rectifiée, elles ne sont simplement pas trempées.
Si tu veux une bonne reproductibilité de préhension, la partie cylindrique de 20 doit être
bien calibrée avec une qualité 6 au moins.
Il y a du frottement sur le cône et dans le lamage que tu vas pratiquer pour recevoir
tes pièces. Un alliage d’alu me semble pas approprié, un bronze, c’est mieux si
c’est une nuance facile à usiner. Ma préférence irait plutôt vers un acier de décolletage
au soufre plomb, doux ou mi dur, les additifs facilitent non seulement l’usinage
(copeaux fragmentés) mais aussi le frottement d’utilisation.
il faut usiner les 3 fentes assez profondes en laissant une liaison provisoire au centre.
Lors de l’adaptation définitive, cette liaison est supprimée par un alésage qui suit
le lamage qui va recevoir ta pièce. On a intérêt à ce que l’alésage soit bien
recalibré pour toute modification future du lamage car on pratique comme lors de
l’usinage de mors doux : il faut que la pince soit serrée sur un cylindre inséré dans
l’alésage pour bloquer son élasticité. Pour recalibrer l’alésage tu mets une bague
au diamètre de ta pièce, mais percée
Ceci concerne une pince entonnoir, pour usiner l’alésage d’une pince de dépannage
classique, il n’est pas possible d’insérer ce cylindre, dans ce cas l’élasticité de la pince
est bloquée grâce à 3 petites goupilles insérées dans chaque fentes.
Le brut dans lequel tu vas usiner la pince, doit être exempt de tensions internes,
car une foi les 3 fentes libérées, la pince ne doit pas s’ouvrir ou se refermer.
Tu peux faire un recuit de stabilisation du bronze à une température relativement
basse de 200 à 350°C pendant une heure, donc dans le four de la baronne.
Si tu veux utiliser le tirant standard, il y a l’usinage de ce fameux pas artillerie de 1.666
aussi. Mais rien ne t’empêche de choisir ton pas et confectionner ton tirant.
Vérifie soigneusement les cloches que tu vas visser sur ton nez de broche, pas
de copeaux incrustés ou autres leurs répétitivités de positionnement doivent être
très fiable car tu usines les pinces à partir des défauts de ces cloches.
Sinon la pince entonnoir reste le meilleur choix pour ce que tu veux usiner .
Ensuite viendrait le choix d’un petit mandrin de 80 par exemple avec des
mors doux à secteurs pétales pour avoir un grip sur toute la circonférence.
Si les pétales sont introuvables, il y a la possibilité de raccourcir au maximum
par fraisage des mors doux classique, pour ne avoir de port à faux, et de braser
3 secteurs de 120°.