@ bois.debout
Tout dépend de l'application, du niveau de vide recherché, des fuites du système, etc...
Avec un vacuostat, on obtient un pression en dent de scie, qui dépend de l'hystérésis du vacuostat et du débit des fuites. Installer une fuite volontaire, en laissant tourner la pompe, permet de réguler de façon dynamique un système qui "vit" (introduction d'un flux de gaz, par exemple), ou qui fuit déjà par lui-même pour une raison ou une autre.
Quant aux filtres, s'il s'agit de protéger la pompe à palettes, un débit de ballastage suffit, pour diluer et évacuer les vapeurs extraites, qui ne s'accumulent dans l'huile que lorsqu'il n'y a plus de débit suffisant. Les pompes dotées d'un ballastage permettent d'obtenir ce débit minimum en interne, en aval du joint d'huile des palettes, donc sans nuire au niveau de vide que la pompe peut produire.
Je doute qu'un filtre qui ne serait pas spécifiquement conçu pour le vide puisse améliorer quoi que ce soit. Il est probable que la pompe extraira vite fait ce que contient le filtre, qui deviendra alors une réserve de polluants dans le système...
On installe cependant des filtres, mais qui fonctionnent dans l'autre sens, pour protéger les étages de vide poussé des remontées de vapeur d'huile de la pompe primaire. On parle alors de trappes qui fonctionnent le plus souvent par adsorption (alumine, zéolites, cuivre...) et souvent en cryogénie (Azote liquide). Maitriser l'huile, c'est toute une technologie, qui devient obsolète avec les systèmes sans huile (pompes à membranes et turbomoléculaires), mais à quel prix!