Bonjour,
Pourquoi se poser autant de questions, alors que ce système fonctionne parfaitement sans aucun problème depuis des lustres sur des milliers de tourets dans les ateliers professionnels, de la bijouterie aux plastiques en passant par tous les métaux imaginables
C'est aussi le plus pratique car il permet de changer de buffle, de feutre ou de brosse très rapidement,
à moins de n'utiliser qu'un seul disque, avec toujours la même pâte à polir, et de ne toujours polir que la
même nature de matériau... Cela peut arriver sur un poste de travail spécifique à une seule opération, dans l'industrie, mais s'imagine mal dans un atelier amateur où la nature des travaux est très variée.
Ce changement rapide est nécessaire lors du changement de grain de pâte à polir ou de la nature du métal ou du matériau qu'on polit, car on ne doit évidemment pas polir de l'alu avec un feutre ayant précédemment poli de l'acier, polir du Plexiglas après du métal, de l'argent après du laiton, ou employer un grain fin de pâte, après en avoir employé un plus gros avec le même disque...
Chaque changement de matériau ou de pâte implique un changement de disque, chaque disque étant réservé à un usage précis.
Bref, pour se convaincre, le mieux est de faire l'essai, rien ne vaut l'expérience vécue.
Il n'y a pas plus de problème d'inertie que de dévissage, à moins d'employer un très gros disque sur un tout petit moteur, là où l'inertie du disque serait supérieure à celle du moteur
La seule précaution consiste à ne pas visser le disque de travers et s'assure qu'il est bien perpendiculaire à l'axe.
Évidemment, il n'est pas question d'utiliser de meule sur un touret à polir, ce n'est pas fait pour ça.
Juste une astuce :
Les queues de cochon son assez longues et lorsqu'on polit des pièces de grandes dimension aux formes bizarres sur un disque de petit diamètre, il peut arriver qu'une partie de la pièce vienne accidentellementt toucher le bout de la queue de cochon et que celle-ci raye la pièce.
Pour éviter cela, il suffit de visser une vieille balle de golf (ou une boule de bois tendre ou de caoutchouc dur de Ø 30 ou 40 mm) au bout de la queue de cochon qui protégera les pièces à polir.
Le principal problème du polissage,
qui n'a rien à voir avec la fixation des disques, est celui de la projection de poils de brosses et de particules de pâte à polir qui se collent partout, du sol au plafond en passant par le visage de l'utilisateur

(lunettes de protection), et de l'émission de poussières nocives issues de l'usure des disques.
L'idéal est de construire une hotte transparente munie d'une aspiration.