Il est évident que l'ensemble est fait en Chine, il ne faut pas rêver.
Les tranducteurs ?
Et pour les céramiques piézo, il n'y a guère que les allemands.
Le reste, c'est du montage/assemblage.
Le nettoyage de cartes électroniques aux ultrasons se fait par exemple fréquemment à chaud (55°C) avec additif - j'en ai eu dans mes ateliers de production donc je connais un peu ...
Si la puissance US est là, le bain chauffe (et plus vite que l'on veut).
Effectivement certains produits sont plus efficaces à chaud, mais rien n'empêche d’amener le bain à bonne température : un petit thermoplongeur est d’un cout ridicule.
C’est comme la notion supplémentaire de DIGITAL.
En quoi l’amateur peut-il être intéressé par le sapin de noel en façade, alors qu’un simple minuteur fait très bien l’affaire ?
- Si c’est pour une utilisation PRO, on prendra une marque, un ensemble de lavage/nettoyage.
- Si c’est pour du semi-PRO, la démarche pourra être différente.
- Si c’est pour de l’amateur, à usage modéré, on se limitera à l’essentiel, c’est-à-dire, à ce qui fait la spécificité des US.
Un circuit de chauffage sur une cuve à usage modéré se traduira par un appareil HS (La plupart du temps …), sur sa défectuosité.
Il serait beaucoup plus sage, plutôt que d’avoir cette particularité, d’avoir une sonde thermique sur les transducteurs (pas facile) et sur les transistors de puissance.
Voire, un petit disjoncteur.
Pour résumer : le circuit de chauffage est un plus, dont on peut se passer, c’est un superflu qui grève le prix.
En ce qui concerne le nettoyage de cartes électroniques aux ultrasons : Initialement, c’est ce qui a fait l’avènement de ce moyen de décontamination.
Il se faisait, alors, à chaud, parce qu’on utilisait du flugène (ou fréon).
On utilisait alors, un rinçage, en phase vapeur, ce qui terminait le processus et permettait une parfaite propreté.
Pour ce faire, une évaporation était nécessaire, on chauffait donc le bain.
Par la suite, le flugéne a été interdit, mais le chauffage est resté sur les cuves … et les produits de nettoyage se sont adapté à cette possibilité.
Normalement tous les produits devraient être utilisables à froid, ceux qui sont à utiliser à chaud sont, en fait, des produits mal adaptés.
La cuve à ultrason a aucun intérêt à travailler à chaud (Voir explications dito => Cavitation)
Soyons clair.
Le nettoyage par ultrason est un moyen ultime d’éliminer les indésirable : il n’a pas son pareil pour déloger : calamine, boues, gommes et autres limailles et cela tout particulièrement sur des éléments complexes et difficilement accessible, le carburateur/injecteur en est la pièce type.
Dans les cas difficiles, il est salutaire d’utiliser différents bains :
Si c’est pour du bien gras, un solvant gras sera utilisé, puis remplacer par du plus sec.
Les produits de nettoyage :
- Si on se penche sur les produits, on trouve des trucs lambda, vendus bien cher pour ce qu’ils sont.
- Si on est dans le PRO, il en est différemment, et des gens comme Chemsearh, proposent, effectivement, des produits adaptés à ces utilisations pour des nettoyages spécifiques.
Pour l’amateur, le placard à produits d’entretien de madame est disponible et souvent, adapté.
Exemple :
Pour reprendre celui des cartes électroniques :
- Version PRO => nettoyage avec produit spécifique à chaud. (On recherche la perfection).
- Version Amateur => Acétone (A pratiquer en univers non confiné, mais efficacité très satisfaisante, proche de la solution PRO)
Pour reprendre moteur culasse et autres dépôts (circuit huile)
Là, on demande beaucoup et les US arriveront au bout des conduits que très atténués.
- Version PRO => nettoyage avec produit spécifique à froid ou chaud (Selon les éléments) : La tâche est rude.
- Version Amateur => Il faudrait, déjà, dilué le gras et autres cambouis => donc un bain spécifique (Fuel ?) Dans ce cas, la chauffe pourrait être un plus, mais comme l’opération risque d’être longue, l’élévation de température s’opérera. Puis si les gommes paraissent se dissiper, passage à un bain plus sec (acétone White-spirit gras).
Si cela s’avère insuffisant, on peut recommencer avec le bain précédant après filtration.
Nota : les gommes (dépôts adhérents plus ou moins solides) sont les plus difficile à éliminer.
Nota : Lors de ce nettoyage, la pièce à nettoyer est nécessairement, grosse, la cuve, également.
Les transducteurs (moteur US) sont ponctuels, le foyer des ultrasons sera donc ciblé, il faudra changer de lieu la pièce à nettoyer de sorte que certains points ne se retrouvent pas dans une zone d’ombre, ou d’amplitude 0.
- En version PRO, les produits de nettoyage doivent respecter des normes. Ils sont souvent en phase aqueuse (et très perturbateur pour la vie aquatique.) Ils sont, normalement, pourvu d’éléments anti-corrosion, mais dont l’efficacité est plus ou moins pertinente.
- En version amateur, on utilise ce que l’on veut (des produits inflammables, par exemple), mais attention à ce que vous utilisez !
De la soude sur un éléments d’aluminium aura un effet très rapide, recherché ou NON !
Qu’ajouter ?
Un petit chapitre sur les générateurs d’Ultra-Son (US).
- Il y a les transducteurs :
Un moteur générant les ultrasons, constitué d’un empilement de pastilles percées au centre et habillés d’un ensemble d’éléments mécaniques (contre masse, précontrainte, ressorts, dissipateurs, …)
C’est la partie noble : elle demande une ingénierie certaine, un savoir-faire et de la précision (typiquement planéité de 0,3µm max).
Souvent, un transducteurs HS est dû à la rupture de la liaison électrique (fils soudé)…
- Il y a les transducteurs simplifiés.
De simple plaquette/disque de céramique piézoélectrique collé à la cuve.
Selon le degré de conception, c’est plus ou moins viable.
- Le pire : la pastille collée directement à la cuve => la cuve se déforme, mais pas la céramique => rupture de celle-ci : point final.
- La pastille est collée sur un support (Dural, le plus souvent), lui-même collé sur la cuve, par l’intermédiaire d’un joint épais de colle réglé par l’intermédiaire de canons.
La connexion est effectuée par soudure à l’argent de la pastille à travers le joints (fils isolant téflon)
Les collages sont préparés : sablage /grenaillage, dégraissage soigné (à US), mordançage (si nécessaire) et collage avec une colle époxy particulière (Threebond), étuvage, suivi d’un autre étuvage (Une sorte de revenu qui confère au collage une tenue optimum.)
En final, un coup de vernis silicone (tropicalisation) => les pastilles n'aiment pas l'humidité.