[rénovation] Tour SOCOMO 147

J

j.f.

Compagnon
C'est commandé chez Rétro Moto Pièces, en neuf avec ressorts, ainsi que câble et gaine.

Pas donné, mais pas à courir partout.

Le spécialiste local du coin, il est à près d'1/2 H de bagnole, donc déjà, 2 heures en tout pour les deux allers et retour, et à une semaine d'intervalle car impossible d'y aller un autre jour que le lundi. Donc, ça ferait près de 15 jours d'attente, et bloqué pendant tout ce temps. Le moteur et la boite prennent une place, dans mes 20 m² !

Donc les 17€ de plus, ils sont justifiés. Etant donnéees les économies réalisées sur les fournitures industrielles (roulements en particulier), 17€, c'est abordable. Economies totales sur les roulements : de l'ordre de 1700 € minimum passé partout. Soit 100 fois plus. (tous les roulemùents ordinaires + les Gamet de la broche).
 
J

j.f.

Compagnon
Le frein était plein d'huile. Donc petite visite de routine du flasque de sortie de boite.

Misère ! Un joint feutre.

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Le joint feutre porte sur une frette montée glissante.

La portée du joint est un peu usée, mais le feutre serre quand même bien dessus.

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Les deux goupilles du flasque de sortie de boite ne servent qu'à centrer le frein. L'une d'elles est d'ailleurs trop courte, ou le trou (borgne) trop profond.

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Le feutre est coupé ici :

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Idée : un joint spi.

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C'st un spi de sortie de boite de moto, dont le diamètre st 25 mm comme l'arbre de sortie de boite. Mais ça ne va pas. Double lèvre, c'est bien, mais il ne le faudrait pas orienté (voir stries) ; ou deux joints empilés.

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Donc, c'est

- soit remonter comme ça (ça serait très con : repourrissage de frein neuf garanti)

- soit remplacer le joint feutre ; du feutre spécial, ça se trouve. Le découper est une autre histoire... En trouver un de la bonne dimension, ce serait le mieux, mais je ne vois pas trop où.

- soit refaire un flasque qui recevrait un ou deux joints spi portant directement sur l'arbre (pour son bon état de surface). Sans doute la meilleure solution, pas compliqué à usiner, mais je n'ai pas de rond assez gros.

pénible...
 
C

chabercha

Compagnon
soit refaire un flasque qui recevrait un ou deux joints spi portant directement sur l'arbre (pour son bon état de surface). Sans doute la meilleure solution, pas compliqué à usiner, mais je n'ai pas de rond assez gros
.

bonjour
reste t'il assez de matière pour faire une frette pour le spit, cela te permettrais d'utiliser un rond plus petit sans refaire toute la pièce.
A+ bernard
 
M

MIC_83

Compagnon
Bonjour à tous et toutes,

j.f tu as bien avancé, bientôt les copeaux. :wink:
Pour le feutre vois avec les fournisseurs de roulements, en général ils en ont.
Si tu ne trouves pas, communiques les dimensions je me renseignerais auprès de mon fournisseur.

A+
 
W

Weg57

Compagnon
Salut j.f. & CO,
Petite question: je vois bien l'étanchéité par le feutre entre la bague et le couvercle mais comment se fait l'étanchéité entre la bague et l'arbre cannelé?
Il va de soit qu'un spi serait la meilleure solution mais...
Un feutre neuf fera l'affaire pour les 100 ans qui viennent, le dernier a tenu qui sait peut-être 50 ans!
 
P

punchy

Compagnon
j.f. a dit:
- soit refaire un flasque qui recevrait un ou deux joints spi portant directement sur l'arbre (pour son bon état de surface). Sans doute la meilleure solution, pas compliqué à usiner, mais je n'ai pas de rond assez gros.
Tu ne peut pas usiner le flasque d'origine pour loger le spi ? Quitte a rajouter une bague pour compenser le manque de matière.
(ça demanderais un Diamètre plus petit en matière première)

:wink:
 
H

hp=360

Compagnon
Weg57 a ecrit :
Salut j.f. & CO,
Petite question: je vois bien l'étanchéité par le feutre entre la bague et le couvercle mais comment se fait l'étanchéité entre la bague et l'arbre cannelé?

Je me suis posé la même question au moment de remonter la poulie d'entrainement sur mon tour Vernier : L'étanchéité se fait par un joint spi sur la bague. Mais rien entre la bague et l'arbre, et une légère fuite d'huile à ce niveau.
Dans le doute j'ai mis un joint torique pris entre le moyeu de la poulie et la face avant de la bague ou alors à l'arrière de celle ci, je ne me rappelle plus.
Ce qui est certain c'est que la bague est largement chanfreinée et que le joint torique fait bien l'étancheité sur l'arbre.

joint torique.jpg
 
J

j.f.

Compagnon
Je ne pense pas qu'il y ait grand-chose qui puisse passer entre frette et arbre : elle est serrée entre la bague intérieure du roulement de sortie et la poulie.

Mais un chanfrein et un joint torique, c'est une bonne idée, ça ne coûte rien, ça sera fait. Ou solution encore plus simple, montage avec un peu de silicone.

Il n'y a pas baucoup de matière pour usiner le flasque et la frette.

Dans le flasque, je dois pouvoir faire un logement pour un spi de 32x45x7. Ca passe juste entre les taraudages du frein et les goupilles.

Coaxialité à respecter : 0.15 pour un simple, 0.05 pour un double. Donc pas très difficile à faire pour le flasque sur la fraiseuse.

Plus délicat, la frette qu'il faut amener de 33 à 32 (alésage intérieur 25), et à laquelle il faut donner la surface qui va bien, le tout en respectant la bonne concentricité. D'abord polir, puis donner une fine rugosité croisée (sorte de honiing).

Après tout, j'ai fait ça sur ma scie, et il n'y a pas de fuite depuis longtemps. mais le vitesses de rotation ne sont pas les mêmes.

La somme des défauts de concentricité ne doit pas dépasser les valeurs indiquées plus haut. 0.15, facile, 0.05, c'est bien plus délicat.

Ce qui m'ennuie toujours, c'est de taper dans l'origine.

Avant toute décision, je vais quand même chercher un joint feutre. Elle prend de la place, cette boite, mais il y a la poupée pour s'occuper en attendant de trouver une solution.

On doit aussi pouvoir trouver des joints feutre en pièces pour autos/motos anciennes. J'en ai dans un coin, je ne sais plus où dans le bordel, mais de mémoire, c'est trop grand. Des joints de demi arbres de transmission Land Rover.
 
M

Maxipouce

Ouvrier
Pour le feutre je découpe une bande droite plus longue que la circonférence et je la rentre en force de manière à ce qu'elle soit comprimée.
 
J

j.f.

Compagnon
C'est ce que je vais faire : commander du feutre spécial, couper un bande, et coller les extrémités.

J'ai les nouveaux segments de frein depuis quelques jours, ainsi que du câble, mais je laisse ça de côté pour le moment. Retour sur la poupée fixe.

En premier lieu, pour éviter toute galère, toutes les pièces sont rodées : l'oxydation, même légère, à certains endroits, empêche un montage naturel des pièces, en particulier de la poulie sur son axe. Et il est hors de question de faire un montage en force. Le rodage à la pâte fine permet d'éliminer cette oxydation. Le tout est qu'ensuite toutes les pièces s'enfilant ls unes dans les autres passent en frottement gras (sauf les roulements bien sûr).

Un petit test pour voir s'il est possible de passer le pignon de harnais avec son axe et son roulement arrière. En effet, le roulement arrière est serré sur l'arbre avec un écrou KM et une rondelle frein. Il est quasiment impossible de faire autrement que monter ce roulement avant de tout mettre en place.

Voir les soucis de démontage de l'axe creux de la poulie.

Ca passe juste, à condition que le roulement avant soit absent.

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Ensuite, nettoyage ultra soigneux de l'intérieur de la poupée, et de toutes les pièces. Pour la poupée, de longs tuyaux ont été placés aux évacuations, et ne sont pour le moment pas raccordés aux passages de cloison des vidanges. En effet, plus tard, il y aura besoin de soulever la poupée partiellement réassemblée pour vérifier le positionnement de certains bouchons. Les tuyaux seront donc raccourcis et raccordés plus tard. Ces tuyaux laissés très longs facilitent le vidange lors du rinçage du carter.

Tout est bouché, puis rempli de white spirit, et brossé avec un pinceau neuf. Le plus long a été de finir le nettoyage des canalisations de lubrification des roulements de broche. Il y avait un sacré paquet de merde là dedans, que même le nettoyeur haute pression n'était pas arrivé à totalement évacuer. La moitié d'une bombe de Transyl et un écouvillon y seront arrivés (du moins il faut l'espérer).

En théorie, un tel remontage devrait se faire en salle blanche. Alors je fais comme je peux... L'atelier a été nettoyé hier, en laissant la poussière retomber pendant 24 heures.

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Assemblage du harnais. Le grand pignon, le petit baladeur, mais seulement le roulement arrière.

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Il va falloir gigouiller cet ensemble, le roulement avant rendrait la chose impossible.

Sur la photo, le porte roulement avant est en place. En fait, il faudra le déposer car il s'avère impossible de remonter l'axe de poulie et tous ses accessoires comme ça...

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Assemblage de l'axe de poulie : et là, une tuile.

Le grand déflecteur vient toucher le porte roulement. Lors de l'usinage (pénible) de ce déflecteur, une erreur de quelques dixièmes de mm sur une cote...

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Reprendre le déflecteur au tour est problématique. Plan B : un chanfrein sur le porte roulement pour laisser un petit interstice. Cet interstice laisse passer de l'huile vers le roulement, et évacue le surplus.

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Et maintenant ça va. Le montage / démontage du roulement est facile : par simple inertie. Heureusement. Roulement 2RS transformé en 1RS grâce à un tournevis. Pas de joint côté intérieur.

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Par dessus, un autre déflecteur qui ne servira plus à grand chose avec un roulement 1RS... Mais il est remis en place pour respecter l'épaisseur du montage.

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Le petit interstice entre le grand déflecteur et le porte roulement.

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La bague rainurée qui centrifuge l'huile vers un chambrage du porte roulement afin de la ramener vers le carter. Avec un roulement 1RS, moins d'intérêt, mais cette pîèce est indispensable comme entretoise.

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Tout est en place autour du roulement avant.

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Au passage, pour huiler les pièces qui en ont besoin, un pinceau neuf imbibé d'huile et soigneusement protégé entre deux utilisations.

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Mise en place des deux clavettes de la poulie.

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L'opération suivante est pénible. Sans troisième main, enfiler l'axe avec tout son bazar, de travers dans la poulie, tout en maintenant le harnais basculé, est aussi difficile à faire qu'à décrire.

C'est pour éviter d'en rajouter une couche que poulie et axe avaient été soigneusement rodés pour coulisser gras sans point dur.

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Même empilage porte roulement + déflecteur + roulement + déflecteur à l'arrière. Ce n'est pas monté très serré, et il est acceptable de faire un montage par percussions légères tout en faisant tourner le roulement. C'est "autorisé" par les roulemementiers sous ces conditions.

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C'est en place.

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La photo ne montre pas le gros écrou KM et sa rondelle frein, ni le grand déflecteur, d'ailleurs. Mais une fois serré, il apparait que la rotation est plus ou moins dure selon le serrage... Il y a donc un réglage à faire à ce niveau. De plus, la rotation présente un léger point dur, signe que l'alignement des roulements n'est pas parfait.

Il faudra donc faire tourner tout ça pour que ça se place correctement, et régler le serrage en même temps que pour les roulements de broche.

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Un truc qui va être rock 'n roll, c'est le montage du roulement avant du harnais...

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Il faudra enfiler un roulement dans son logement et sur son axe. De plus, le réglage axial de la position se fait simplement par deux bouchons en alu montés en force et qui doivent être afleurants. Pour contrôler ça, il faudra soulever la poupée avec la grue... ca sera pour la fin de semaine.

C'est d'ailleurs là qu'on comprend à quoi servent les deux taraudages de part et d'autre de l'alésage. Ils sont destinés à placer une cale pour tenir le bouchon avant pendant qu'on pousse l'axe du harnais avec le bouchon opposé pour positionner le tout.

Il aurait été plus simple d'assembler d'abord la poupée complètement sur établi, en la posant sur un côté. Mais il faut un établi costaud, et de la place pour la manutention. Le remontage poupée sur le banc était la seule solution, mais c'est plus acrobatique.

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Protection en attendant la suite.

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That's all, folks !
 
J

jimfells

Ouvrier
Bonjour J.F.

Merci pour ton reportage de grande qualité, c'est passionnant.

Bonne idée le petit sachet pour éviter de souiller le pinceau.

Cordialement.

Jim.
 
J

j.f.

Compagnon
Pfouuuu ! Quelle galère, cet engin !

Donc musique zen. Des vieux Black Sabbath sont parfaits avec leurs mélopées incantatoires.

Bon, le roulement avant du harnais est passé sans difficulté. Le bouchon est en place.

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Mais pour la transmission de la lyre, impossible de travailler poupée en place. Avec quelques difficultés, la poupée ets donc couchée. En faisant ça, j'ai d'ailleurs failli me la prendre sur les pieds. Pour la soulever, c'est la grue d'atelier avec une sangle passée à travers le tunnel de la donderie, et nouée. Et pour la première fois, le noeud a glissé. Pose in extremis...

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Pour ce réducteur, il y a un roulement, un axe, une entretoise et un grand pignon en tissu imprégné à enfiler avec une accessibilité très limitée.

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De plus, à vue de nez, ça ne passe pas de façon exacte. Les cotes relevées font apparaitre que le roulement en 25x52x15 est trop épais. Pourtant c'st ce que j'ai trouvé au démontage.... Il faudrait en principe un roulement en série étroite.

Retour sur les photos du démontage : le bouchon dépasse un peu. Il a été remplacé lors d'une précédente intervention par un roulement standard, et le bouchon dépasse un peu. Rien de bien gênant en fait.

Photo au démontage :

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L'axe, le pignon et l'entretoise sont enfilés. Pas facile avec le peu d'espace disponible.

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Le roulement avant est présenté. Pas d'autre solution immédiate que la percussion. Pas simple avec le peu d'espace diponible. Heureusement, il est très peu serré.

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A l'arrière, une fois l'axe et le roulement placés, il faut que le fond du logement de roulement et l'épaulement de l'axe soient alignés. C'est là que ça se complique.

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Calage du roulement grâce au bouchon et quelques morceaux de bois.

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Ca y est, tout est en place (non sans mal). Entre temps, un joint papier a été confectionné et mis en place.

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Le bouchon dépasse un peu, mais ce n'est pas gênant.

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Le harnais et le rédusteur de la lyre sont enfin en place. Le simple fait de passer une sangle à travers la poupée - et donc l'axe de poulie - a suffi à placer les deux grand roulements : il n'y a plus aucun point dur à la rotation de la poulie.

Il reste encore à loger la commande du harnais et la broche.

Pour la broche, il y a encore deux pièces à usiner. Ce week-end. But : faire le premier copeau d'essai avant la fin du mois. C'est pas trop mal parti.
 
N

nopxor

Compagnon
FELICITATIONS j.f. pour ta contribution à ce forum. :-D
Tes posts sont passionnants. Quel travail de reporter en plus avec toutes ces super photos. :shock:
Bravo pour ton courage et ta ténacité car les difficultés que tu rencontres sont à la hauteur de tes capacités à les surmonter.
:wink:
 
W

Weg57

Compagnon
Ouais! il a pas tellement de mérite, c.phili a des petits chinois pour l'aider
et j.j. des petits japonais....pour les photos! :-D

Ps: c'est quand même bien pour un gars qui n'est pas du métier....qui n'est
même pas un manuel.....qui a surement eu 2 mains gauches à la naissance...
....chui jaloux! :cry:
 
P

pierrepmx

Compagnon
j.f. a dit:
Pfouuuu ! Quelle galère, cet engin !

Donc musique zen. Des vieux Black Sabbath sont parfaits avec leurs mélopées incantatoires.
...
j'ai d'ailleurs failli me la prendre sur les pieds. Pour la soulever, c'est la grue d'atelier avec une sangle passée à travers le tunnel de la donderie, et nouée. Et pour la première fois, le noeud a glissé. Pose in extremis...

Salut j.f.,

Black Sabbath et les machines outil, il y a incompatibilité notoire : Tony Iommi avait laissé plusieurs de ses doigts dans une cisaille à tôle industrielle, à l'âge de 17 ans.
Ce qui n'était pas le meilleur point de départ pour un futur guitar hero des 70's ...

Pierre.

P.S. Toujours être "Paranoïd" avec une grue!
 
A

ankh41

Apprenti
Bonsoir j.f.

Black Sabbath musique zen :-D :smt077 (Période Ozzy je suppose...)

En tout cas je ne peux que joindre ma voix au quantique des félicitations!
Je suis les aventures de ton Socomo depuis le début, quel épopée et avec force détail :!:
Et rien ne te résiste: Tu viens à bout de tous les problèmes avec constance et obstination (Au bon sens du terme): :smt038
En plus, si il y a bien une chose que je t'envie, c'est tes connaissances en électricité. Moi ,le plus souvent, je suis plutôt comme une poule devant un couteau quand on me donne un schéma électrique à lire :cry:

Bonne continuation, on continu de te suivre avec intérêt :wink:

Phil.
 
P

pierrepmx

Compagnon
C'est carrément collector, maintenant !

T'as aussi du Uriah Heep ?

Pierre.
 
W

Weg57

Compagnon
Vous avez pas bientôt fini de polluer ce post!.......... :-D
Je sais bien qu'on est dans le forum "tours", mais de là a parler de 45 en même temps!

Tout ça ne nous rajeunis pas! :cry:
 
S

slouptoouut

Compagnon
Tiens, a propos de Teppaz, de disques, et de nombres de tours, ces électrophones valises avaient pour certains d'entre eux 4 vitesses :
78tours/45tours/33tours/et 16 tours 2/3 ...

Y a t'il sur ce forum des gens qui ont eu des disques à 16 tours 2/3 ?

sloup
 
J

j.f.

Compagnon
Peu probable puisque les 16 trs étaient destinés à des enregistrements vocaux de livres à destination des aveugles, et a été enterré avec la K7 Philips qui est sortie à peine un peu plus tard.

Uriah Heep, je connais le nom, mais c'est tout. Je viens de comprendre grâce à Youtube. C'est un peu mou, quand même.
 
J

j.f.

Compagnon
Récemment, une doc sur les embrayages SIGMA a été placée sur le forum.

La question du freinage par inversion de sens est définitivement tranchée par une phrase :

"Les embrayages à commande mécanique se présentent en modèles simple et double. Ce dernier permettant le montage en embrayage-frein ou la commande d'une sélection de vitesse ou d'une inversion de de sens de la machine."

Donc, cet embrayage est bien fait pour freiner en inversant le sens de rotation.

Ce doc. rappelle que l'huile doit être très fluide : 3 à 5° Englers, ce qui correspond à une huile pour boîte automatique. Ce doc. confirme également que les disques sont acier contre acier. Ce sont ceux destinés à travailler à sec qui sont munis de disques garnis.

Les couples nominaux sont indiqués en fonction du modèle.

Sont également indiquéees les fréquences de rotation en fonction de chaque modèle. C'est important dans le cas d'un moteur piloté par variateur de fréquence. Il apparait que le plus petit modèle est fait pour 2200 trs/mn, ce qui est équivalent à un moteur 4 poles à 75 Hz.

MAIS IL EST INDIQUE QUE POUR UN EMBRAYAGE INVERSEUR, LES VALEURS DE VITESSE LIMITE DOIVENT ÊTRE DIVISEES PAR DEUX.

Il ne reste plus qu'à déterminer de quel modèle ce Socomo est équipé, afin de connaitre couples et vitesses, et de régler correctement le variateur de fréquence et le couple statique.

(en supposant que Socomo ait monté un embrayage standard)
 
P

pierrepmx

Compagnon
Je ne connaissais pas le 16 2/3 t/mn.

D'après Wikipédia US, le 16-2/3 rpm été développé par le créateur du microsillon 33 tours (Peter Goldmark, de la Columbia) à la demande de Chrysler, pour lire de la musique en voiture.

Ça s'appelait "Highway Hi-Fi", et ça a été un flop commercial...
http://en.wikipedia.org/wiki/Highway_Hi-Fi

800px-1722_Highway_Hi-Fi_%283885399039%29.jpg



Pierre.
 
J

j.f.

Compagnon
"A number of recordings were pressed at 16⅔ rpm (usually a 7-inch disc, visually identical to a 45 rpm single). Peter Goldmark, the man who developed the 33⅓ rpm record, developed the Highway Hi-Fi 16⅔ rpm record to be played in Chrysler automobiles, but poor performance of the system and weak implementation by Chrysler and Columbia led to the demise of the 16⅔ rpm records. Subsequently, the 16⅔ rpm speed was used for radio transcription discs or narrated publications for the blind and visually impaired, and were never widely commercially available, although it was common to see new turntable models with a 16 rpm speed setting produced as late as the 1970s."
 
J

j.f.

Compagnon
Remontage des fourchettes de sélection harnais / volée.

C'est une fourchette double. La grande déplace un crabot, la petite déplace un pignon baladeur.

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Démontage et nettoyage.

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Les deux fourchettes sont serrées l'une contre l'autre par une douille et un écrou KM. Le réglage est simple : il suffit d'ajuster l'angle qu'elles font entre elles.

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Les fourchettes sont commandées par un pignon et une crémaillère.

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Fonctionnement parfait.

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Grâce à la doc mise en ligne récemment, j'ai pu déterminer que l'embrayage dont est munie la machine est un MGE 3 D.

Son couple nominal est de 7.2 m.kg (72 N.m).

Les couples mesurés actuellement sont :

- en marche avant ; 80 Nm pour démarrer le glissement, 50 Nm pour le maintenir.

- en marche arrière, 25 Nm pour le démarrage, 20 pour le maintien.

Couple nominal du moteur de 8 chevaux, à 1450 trs/mn : 38.7 Nm , le coefficient de sécurité est donc à peu près égal à 2. L'embrayage est dimensionné pour passer le double du couple fourni par le moteur.

Par rapport aux valeurs nominales, l'embrayage avant a besoin d'être un peu resserré, l'embrayage arrière a besoin d'être beaucoup resserré.

A propos du verrouillage à bille situé sur le levier, on peut douter de son utilité. SIGMA indique qu'il et inutile de prévoir un verrouillage supplémentaire de la fourchette :

"L'embrayage SIGMA étant interverrouillable dans les positions embrayée et débrayée, il n'y a généralement pas lieu de prévoir sur la fourchette un dispositif spécial pour maintenir le manchon dans ces positions. Il faut cependant, pour éviter les échauffements nuisibles, veiller à ce que la fourchette n'appuie pas en permanence sur les joues de la gorge du manchon. De même, on devra éviter que le levier de commande soit disposé de telle sorte que les manoeuvres d'embrayage ou de débrayage puissent s'exécuter sans intervention. Pour ces raisons, il sera dans certains cas utile de prévoir des butées réglables en fin de course de la fourchette."

Un dernier point : la fréquence rotation maximum. Pour le modèle n°3, elle est de 5000 trs/mn.

S'agissant d'un modèle double, compte tenu du simple bon sens (voir plus haut dans la discussion) et de ce qu'indique SIGMA (utilsation comme inverseur en marche et/ou frein), la fréquence doit être divisée par 2. Donc, le SIGMA MGE 3 D du Socomo 147 ne devra pas tourner à plus de 2500 trs/mn. Par conséquent, le variateur de fréquence devra être paramétré sur 83 Hz MAXIMUM. Une plage 25-75 Hz sera parfaite (-50% + 50%).

Je ne vais pas pouvoir régler cet embrayage pour le moment. En effet, il m'est impossible de serrer suffisamment le frein avec les garnitures neuves, non rodées ; et c'était limite avec celles d'origine, glacées et pleines d'huile. Il faudra attendre de pouvoir combiner le frein à pied et un blocage de la broche, c'est à dire que ça ne sera fait qu'une fois la poupée terminée, la boite en place (mais sans le moteur, afin de pouvoir utiliser la clé dynamométrique).

Grâce à rama et Bonneton, on dispose de la doc complète de cet embrayage. J'ai ajouté sur le fil de discussion une copie du brevet US, dont les schémas très clairs permettent de comprendre le fonctionnement sans la moindre explication.

complement-doc-embrayages-s-i-g-m-a-type-mge-et-mgc-t27682.html
 
J

j.f.

Compagnon
Mise en place de la bague extérieure du roulement de broche.

Le double roulement est moins épais que la paire de simples. Par ailleurs, la paire était serrée sur l'avant de la poupée. Là, il faut qu le roulement soit calé. D'autre part, il va falloir aussi compenser sur la broche pour aligner le pignon de harnais.

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Préparation des entretoises

Une bague extérieure de l'ancien roulement, après recuit, pour faire une cale.

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Tant qu'on y est, recuit d'une bague intérieure pour y tailler l'entretoise.

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Usinage de la cale.

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Après pas mal de copeaux bleus, c'est presque fini.

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Le résultat obtenu est excellent. L'épaisseur de la cale tient dans 0.03 mm. Il n'y a pas besoin d'une très grand précision : le flasque, élastique, compensera. Le tout, c'est qu'une fois en place et serré, la cale n'ait aucun jeu et soit bien serrée.

La cale nage un peu : son diamètre est un peu trop petit. C'est normal, on verra ça plus tard.

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Mise en place du flasque et évaluation du jeu entre poupée et flasque. De l'ordre de 0.05 mm. Donc, gros coup de bol, pas besoin de reprise. Il ne sera même pas nécessaire d'utiliser une pâte à joint (de toutes façons très difficile à appliquer, et qui durcirait sans doute le temps le tout mettre en place).

Une fois serré complètement, il n'y a plus d'espace entre flasque et poupée. 11 vis, ça lui parle !

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Maintenant, il faut régler deux problèmes.

- élargir la cale pour qu'elle ne nage pas dans l'alésage

- faire en sorte que la cage du roulement avant n'interfère pas avec avec la cale. Là, j'ai déconné : oubli de chanfreiner avant d'attaquer... Maintenant c'est trop tard pour le faire avec le tour. ce sera avec la fraise lime.

Un coup de scie. A l'ouverture de l'étau, bien sûr, les tensions se libèrent et les becs se touchent.

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Donc, ruse. Un morceau de ferraile, les becs sont écartés et relâchés dessus. Puis chauffe au rouge de la zone diamétralement opposée.

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Voilà le résutat : les becs restent maintenant écartés et le "diamètre" est plus grand que l'alésage de la poupée. Bien sûr, la forme obtenue est vaguement elliptique, et pas du tout circulaire. Mais ça n'a aucune importance. Pas plus que le gauchissement : une fois serrée, l'entretoise sera plane.

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Cette fois, ça tient tout seul. Mise en place d'un des cônes des anciens roulements. Il faut donc chanfreiner un peu à fraise lime pour supprimer l'interférence avec la cage en aluminium.

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Ce vieux cône tourne carré. Donc, remplacement par un des neufs. Le chanfrein est suffisant, mais à l'oeil, ça passe un peu trop près à mon goût. Les coups de marqueur rouge situent les zones où il faudra un peu insister.

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Demain, ce sera l'entretoise et la préparation de la broche et de ses accessoires.

A ce sujet je voudrais revenir sur un point évoqué par Gaston48 un peu plus haut. Il y conseille un très bon parallélisme de ladite entretoise, 0.003 mm (3 µm) de mémoire, pour avoir un serrage bien parallèle des roulements.

En fait c'est par MP, et la phrase était : "Comme contrainte, il faut juste un bon parallélisme de l’entretoise"

Je ne suis pas d'accord. Une telle précision est inutile.

Une grande précision est inutile :

En effet, les roulements sont serrés par un empilement :

- écrou : sa précision n'est pas d'un tel niveau, et un écrou, ça a du jeu, et ça se place "comme ça peut" une fois mis en tension. Sa face d'appui n'ets pas rectifiée.

- rondelle frein : un bout de tôle découpé à la presse...

- pignon de harnais : ses faces d'appui sont grossièrement tournées, et non rectifiéees ; le pignon est monté glissant, ce qui signifie qu'il peut se placer un peu de travers pour s'adapter à la situation.

Tout celà empilé est tout sauf un montage de précision.

Les bagues de roulements, elles, sont montéees serrées. Ce qui est derrière s'adaptera.

Conclusion : une entretoise avec un parallélisme de 1 ou 2 centièmes sera largement suffisante, à la condition qu'elle soit montée glissante pour pouvoir se positionner et compenser en partie à son niveau.
 
W

Weg57

Compagnon
Salut,

Je vois que le travail a repris après ce petit intermède musical.....
C'est pas trop tôt! :-D ....on commençais a manquer de lecture! :wink:
 
J

j.f.

Compagnon
C'est vachement long à faire, tout ça.

D'abord l'usinage du 100C6 recuit 0.15 mm par 0.15 mm, et qui fait des pelottes de copeaux qu'il faut éliminer à chaque passe.

Ensuite, les 11 vis M6x16... Je les avais préparéees, puis impossible de remettre la main dessus : obligé de les refaire (je les taille dans des M6x25)

Et surtout, Thin Lizzy en fond musical. Et voilà, c'est de la musique molle. Du coup, ça avance pas. Donc en fin d'après midi, un vieux ACDC et un Zappa histoire de rattrapper un peu le temps perdu... Demain je teste les Red Hot pour voir. Et si ça avance toujours pas, les Ramones avec une boite de Doliprane à portée de main.
 
J

j.f.

Compagnon
Ben finalement, Metallica.

Fabrication de l'entretoise dans la bague intérieure d'un des vieux roulements de broche.

Alésage : augmentation de 0.1 mm, pour qu'il rentre facilement et puisse se déverser un peu si nécessaire au serrage de l'ensemble.

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Puis reprise dans l'autre sens en 4 mors pour l'amener à 24 mm d'épaisseur.

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Pourquoi reprise au 4 mors ? Parce que ce mandrin 4 mors AMA est de bien meilleure qualité.

Ci-dessous, l'entretoise et la cale, à côté d'un roulement identique à celui ayant fourni la matière.

La cale a été fignolée ensuite (pas de photo), et l'aspect est désormais bien plus joli.

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Le parallélisme des faces qu'il est possible d'obtenir avec mon tour est meilleur que ± 10 µm ; c'est systématique. Donc pas besoin de rectification.

Mesure au palmer : c'est dans cette fourchette à l'aise. Mais il y a une nuance entre épaisseur et parallélisme.

Je vois déjà les sceptiques pointer le bout de leur nez...

La preuve sur un marbre.

Avec un comparateur à 0.01 mm / division, le mouvement de l'aiguille ne dépasse pas 1.5 division.

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Mais quoi que c'est que ça ??? On ne mesure pas le centième avec un comparateur au centième !

Qu'à celà ne tienne. On sort le Compac à 2 µm / div.

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C'est vrai que la mesure était fausse avec le comparateur au centième.

Le parallélisme n'est pas à ± 7.5 µm, mais à ± 6 µm.

Tout ça avec quoi ?

Un HQ400 décapité, un peu tuné, et qui en a vu de toutes les couleurs depuis plus de 5 ans. Et oui, n'en déplaise à tous ceux qui aiment cracher sur les chinoiseries, c'est bel et bien une chinoiserie qui vient au secours de la vieille française complètement sénile.

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La repose de la broche sera pour plus tard. Pas de précipitation.

La broche a été préparée :

- les filetages des écrous KM étant un peu durs ont été passés à la pâte à roder fine afin de tourner snas effort.

- pareil pour les deux pignons (harnais et réducteur de lyre)

Ainsi, rien ne forcera à part les bagues des roulements.

Mais avant de reposer la broche, il faudra soigneusement laver la broche, les pignons, les écrous, bagues et entretoises, ainsi que le bleu de travail afin que tout soit exempt de toute particule abrasive ou métallique.

Pour la repose, je ne vois que deux solutions :

1) enlever la bague extérieure de la poupée, et réassembler le double roulement sur la broche avant de remettre l'ensemble. Inconvénient : l'efforts passant pas les rouleaux. Mais c'est aceptable à condition de répartir l'effort et de faire tourner le roulement.

2) utiliser des cales pour maintenir crabot, écrou et pignon pendant que la broche est forcée dans le roulement intérieur. Pas facile facile, mais aucun effort sur les rouleaux.

Quelques jours pour y penser.

J'envie ceux qui ont des machines dont les roulements sont montés sur demi paliers.
 
M

misterG

Apprenti
tu as bien du courage !!

c'est bien illustré photos et texte :wink:
 

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