Il faut faire des mesures à l'oscilloscope pour voir comment fonctionne le circuit d'interface du clavier. Sur les sorties (donc lignes ou colonnes), on doit voir des impulsions régulières, il faut connaître la tension et la polarité. Sur les entrées, jeter un oeil pour voir l'éventuelle présence de pullup ou pulldown, et vérifier que l'appui d'une touche permet de retrouver le signal en sortie de balayage. A partir de là, on sait comment s'interfacer au circuit existant. Côté soft, comme il faut répondre certainement à des impulsions de quelques ms, il ne faut pas programmer à coup de delay(), même si ce n'est pas vraiment difficile pour quelqu'un ayant l'habitude. On pourrait, pour simplifier cette partie et s'affranchir du côté temps réel, utiliser un PAL (obsolète, difficile à trouver et à programmer), un FPGA (pas vraiment à la portée d'un amateur) ou une eprom (câblée et utilisée comme un PAL).
Comme il y a 18 x 8 lignes et colonnes, je pense que le circuit met à 1 ou 0 successivement les 18 fils et lit sur les 8 autres en entrées (8 bits, serait assez logique). Mais ce n'est pas certain sans mesurer.
Bref, j'ai peur que ce soit une solution un peu trop complexe à mettre au point sans l'habitude. Et de mon côté, je repartirais même à zéro, sans clavier (puisque pas vraiment utile et que l'on peut émuler un clavier USB), avec ensuite soit une liaison radio simple en 868MHz (déjà fait), soit Bluetooth (pas d'expérience). Garder tout le bazar actuel risque d'être aussi coûteux en temps de mise au point, et moins réutilisable ensuite.