Bonjour à tous,
AMHA, les mauvaises images des métiers "techniques" et manuels en particulier trouvent leur source dans des phénomène plutôt
français.
Le premier:
J'ai le sentiment que l'industrie et les organismes de formation ne suivent pas les mêmes chemins.
Il devrait y avoir une bien meilleure cynergie, impulsée en premier lieu au niveau des politiques des ministères.
L'industrie et les recherches privées et publique ont une bonne idée des technologies de demain.
A partir de là, pourquoi ne pas travailler de concert, d'un côté à former, d'un autre côté concevoir.
Ainsi:
- le décalage entre les 2 étant réduit, les métiers deviendraient plus attractifs;
- L'industrie n'aurait pas tendance à trouver des "palliatifs" à un déficit (en nombre)en qualifications techniques par exemple en augmentant la pression sur les personnes. On voit au quotidien les dégâts humains que cela cause.
- Tout un chacun n'aurait plus cette sensation de "ringardise" de certains métiers.
- Certains métiers n'arriveraient plus (moins) sur un secteur d'emploi déjà obsolète.
Le second:
Chacun doit pouvoir évoluer dans son propre domaine, en parallèle:
Un compagnon doit pouvoir accéder à des rémunérations de MPL et M+2 et plus, sans devoir passer par la case management.
Le management est survalorisé.
Tant qu'on n'aura pas compris que c'est est un métier à part entière et qu'il nécessite des aptitudes particulières
, en dehors de toute formation, mais qui n'a pas plus de valeur que le métier technique pour autant.
On ne peut pas prendre n'importe qui pour assurer ce rôle d'animation.
L'idée de croire que de transformer au bon professionnel en manager, même si çà part d'un bon sentiment, c'est une erreur grossière.
Bien que çà puisse arriver, j'aurai tendance à dire que dans ce cas , c'est soit l'entrepreneur / DRH est un visionnaire, soit c'est un accident (this is a joke).
Cà n'a rien de péjoratif pour les animateurs issus du rang
On comprendra bien que le second phénomène devient d'autant plus aigu que le premier ne réduit pas le décalage entre la demande de compétences par l'industrie et la réponse des organismes de formation à y répondre.
L'opinion du public sur les métiers n'est en fait que le reflet de ces incohérences.
Ceci n'est, bien entendu que mon humble avis.
C'est une perception assez lointaine car il y a très longtemps que je suis éloigné du fonctionnement interne de l'industrie de construction mécanique.
Cdlt
Yanik