Bonjour,
effectivement, la résistance interne du multimètre , et les défauts intrinsèques des composants, ne sont pas génant en présence de circuits à basse impédance et a forte puissance (machines outils, éclairage, étage de sorti d' amplis de sono ...) mais dans le cas d'équipements a haute impédance utilisant des MOSFET ou des tubes électronique, ça a son importance !
Et, du tenps des TSF à tubes, on tenais compte les défauts intrinsèques des composants ! justement ! et on précisais le type et la résistance interne du multimètre utilisé pour faire les mesures ! (un multimètre moderne de résistance interne plus élevé donnera alors des valeurs différents, qu'on pourrai a tort croire comme fausse ou anormales ! alors qu'en fait c'est normal et que les indications du schéma ou de la documentation technique étaient "volontairement inexactes" parce on tenais compte de l'influence du multimètre utilisé !)
Ceci dit, avec les tubes électroniques, les circuits avaient de grandes latitudes de fonctionnement et les composants étaient peu précis, et ça fonctionnais quand même ...Sauf avec quelques rares tubes plutôt tatillions (la binode E444 par exemple, exigeais des tensions bien précises )
De sorte que, quand ça ne marche plus pour causes de tensions et courants incorrects, c'étais vraiment très incorrect (et on trouvais de valeurs carrément abracadabrantes , du genre 135V au lieu de 6V sur une cathode d'une lampe finale EL3 ) et là, c'étais sur que ce n'étais pas le multimètre qui n'étais pas juste ! mais le montage qui avais un composant claqué , qu'on ne tardais pas a trouver !
Sloup