Le principe de base pour usiner, il faut :
- un outil plus dur que la pièce (ne venez pas me gonfler avec la découpe jet d'eau !) ;
- un mouvement de coupe (rotation de la broche sur un tour, de la fraise sur une fraiseuse, de la lime, etc) ;
- un mouvement d'avance (déplacements du traînard, du transversal, de la table, etc).
Partant de là, tu joues sur chacun de ces paramètres :
- nature de la matière à couper et outil pour le faire (acier rapide, carbure, voire meule) ;
- selon les "forces" ci-dessus en présence, tu adaptes ta vitesse de coupe (voir tableau proposé par gustavox ci-dessus) ;
- tu adaptes également ta vitesse d'avance (voir tableau proposé par gustavox ci-dessus) ;
- tu adaptes enfin ta profondeur de passe.
LA formule de base, c'est celle qui te donne la vitesse de rotation (celle de la broche du tour ou de la fraise par exemple, en tours/minute), en fonction de la vitesse de coupe (tableau ci-dessus et surtout expérience, en mètres/minute) et du diamètre (de la pièce ou de la fraise, en mm) :
N (tours/minute) = (1 000 X Vc (mètres/minute)) / Pi X d (mm).
Celle-là tu dois la connaître archi par coeur.
Tu peux aussi la prendre dans l'autre sens : Vc = (Pi X d X N)/1 000. Ca sert par exemple lorsque tu as vu un collègue qui faisait un super beau boulot. Tu notes le nombre de tours minutes, le diamètre, la nature de l'outil et de la matière traitée. Ensuite, tu mets dans ta mémoire que par exemple le carbure dans l'AG5 à 150 m/min, ça va pas mal.
Autre grand principe, pour répondre à ta question sur l'état de surface. En finition :
- on augmente la vitesse ;
- on diminue l'avance ;
- on diminue la profondeur de passe.
Ce ne sont évidemment que les archi premières grandes lignes. L'expérience s'acquiert en étant attentif à ce que l'on fait et bien sûr au fil de tout ce qu'on a fait, conneries comprises