Bonjour,
Voila donc toutes les informations et paramètres concernant cette soudeuse
de lame de scie
La désignation normalisée de ce mode de soudure est :
« Soudage en bout par résistance pure »
les pièces à assembler sont serrées dans des mâchoires assurant
l’amenée du courant. Les faces à assembler , convenablement préparées,
sont tout d’abord mises en contact l’une contre l’autre sur tout leur étendue.
Un effort suffisant est exercé sur les pièces par l’une des mâchoires mobile
afin de maintenir un excellent contact au droit des faces à souder.
Dès le passage du courant, les pièces s’échauffent par effet joule.
Malgré une légère prédominance de l’élévation de température au droit du
Joint en raison même de la résistance de contact entre les pièces à
souder, l’élévation de température intéresse en fait l’ensemble de la
portion de pièce comprise entre les mâchoires . lorsque qu’une température convenable
est atteinte, le métal se trouve à l’état plastique et grâce à l’effort
de contact initial le métal va se retrouver refouler sous la forme d’un bourrelet
de part et d’autre de la section du joint. A partir d’un certaine course de
refoulement, le courant est interrompu automatiquement. La particularité
de ce refoulement de matière dans les bourrelets permet d’expulser des
inclusions éventuelles au droit de la section. Dans notre application ces
bourrelets seront éliminés par meulage jusqu’a affleurer la section initiale.
Cette méthode rustique et ancienne (Elihu Thomson 1877) ne doit pas être
confondue avec la méthode de « soudage en bout par étincelage » beaucoup
plus fiable et élaboré, mais dont les séquences sont plus délicates à mettre en œuvre.
L’appareil assure la soudure proprement dite de la lame, mais également
dans la foulée un revenu énergique de la zone de soudure qui s’est trempé
après cet assemblage
les différents réglages sont proposés avec 4 niveaux discrets :
correspondant a une largeur de lame
jusque 5 mm
de 5 à 10 mm
de 10 à 12 mm
de 12 à 16 mm
La plaque constructeur nous indique une puissance maximale consommé
de 2000 VA.
le secondaire est constitué de 5 spires de 50 mm2 (cuivre diamètre 8 mm)
Grâce a des commutations d’entrées intermédiaires au primaire et les
différentes tensions correspondantes mesurées au secondaire,
les paramètres électrique de soudure et de recuit relatif à la puissance maximale
consommé sont les suivants :
Lame : tension recuit : courant recuit : puissance recuit :
jusque 5 mm 1.00 336 340
de 5 à 10 mm 1.03 346 360
de 10 à 12 mm 1.07 360 380
de 12 à 16 mm 1.12 376 420
Lame : tension soudure : courant soudure : puissance soudure :
jusque 5 mm 1.93 649 1250
de 5 à 10 mm 2.07 696 1440
de 10 à 12 mm 2.24 753 1700
de 12 à 16 mm 2.44 V 820 A 2000 VA
Force de refoulement :
grâce à un ressort de longueur 120 mm, la force est
relativement constante sur toute la course de refoulement
Lame : Force en daN (Kgf):
jusque 5 mm 0.8
de 5 à 10 mm 1.5
de 10 à 12 mm 1.74
de 12 à 16 mm 2.00
Course de refoulement :
A partir du contact à froid des deux extrémités de lame jusqu’à l’ouverture
du contact d’interruption de courant :
Lame : mm de course
jusque 5 mm 1
de 5 à 10 mm 2
de 10 à 12 mm 2
de 12 à 16 mm 3
Distance entre les deux mâchoires à l’ouverture du contact de courant :
5 mm
course résiduelle avant butée mécanique de la mâchoire mobile :
1.5 mm
Distance donc entre les deux mâchoires en butée mécanique:
3.5 mm
ceci pour préciser qu’à l’interruption du courant il y a encore
possibilité de refoulement jusqu'à ce que la plasticité disparaisse
Recuit :
Après la soudure le deux mâchoires sont desserrées, la mâchoire mobile
est reculé pour offrir un intervalle fixe de 18 mm avec la mâchoire fixe,
la lame est de nouveau serrée en centrant la zone soudée au milieu des
18 mm la chaleur du recuit va pouvoir diffusé de part et d’autre de la soudure.
On applique quelques impulsions pour élever cette zone au rouge sombre et
assurer un refroidissement progressif. Cette opération doit durée quelques
secondes.
Quand on manipule la lame soudée, elle reste parfaitement cylindrique.
Il n’apparaît pas de pliure à la soudure comme avec un recuit tout mou
(terme ISO 9000)
Donc pour résumer ce qui est important pour la partie mécanique :
Un chariot qui se déplace sans jeux et d’une façon très fluide :
idéalement sur billes ou galets, sa connection électrique avec une portion de
câble très souple.
Un usinage soigné des mors fixes et mobiles et des butées de positionnement
de la lame. l’alignement doit être soigné.
Pour ma part j’ai réusiné simultanément toutes les portées des deux mâchoires,
je n’ai pas contrôler au marbre le dos de lame que j’ai soudé, mais montée sur la
machine, butées de guide lame effacée, j’ai constaté un battement de 0.5 mm environ
et ça c’est très agréable quand on coupe.
Les mors fixes seront usinées dans un alliage bon conducteur de l’électricité et
de la chaleur. Ici c’est un bronze ou laiton Mais en AU4G ça devrait aller aussi.
Possédant un TIG avec de l’argon je ferais des essais sous flux d’argon pour
diminuer la course de refoulement et minimiser le taille des bourrelets.
Comme source électrique, une batterie fournit une puissance suffisante mais
Il y a deux problèmes à résoudre :
Maîtriser la puissance qu’elle délivre et assurer une coupure à la fin du
refoulement
On a les composants automobile : démarrage et préchauffage ?
la coupure ne doit quasiment pas produire d’effort mécanique qui perturberais
l’effort de refoulement un sectionneur avec une gâchette qu’on armerait ?
Thyristor, IGBT … Pour maîtriser la puissance, si c’est un semiconducteur,
par MLI, ou un éléments résistif en série : tube inox avec colliers… bain
électroconducteur…
Ensuite il y a la solution du transfo qui a l’avantage d’être pilotable par
Le primaire avec des solutions beaucoup plus courantes :
Transfo de soudure : oui si sa caractéristique tombante est supprimée
Il est en effet conçu pour fournir un courant si il subsiste une tension
d’arc suffisante. En court circuit, le courant se limite. Il faut baissé aussi
sa tension à vide ça ne doit pas arcer. Ca fait pas mal de modifications !
Le transfo de four à micro onde : vous avez déjà soulever un micro-onde,
un des premier Moulinex ? le poids : c’est le tranfo ! notamment pour
la cathode du magnétron 3 à 3.5 V ainsi que pour la HT aussi : 2000 V.
Il faut donc neutraliser la haute tension mais on a quasiment la puissance souhaitable
1500 VA quitte à en monter 2 : primaire et secondaire en parallèle,
On peut espérer que les plaques du transfo soient démontables par trop de
vernis ou soudures des plaques et là, rebobiner un secondaire.
C’est la solution que je tenterais en premier.
Un bien beau sujet de projet, multidisciplinaire, pas
forcement onéreux, une mise au point intéressante...
mesure de force de refoulement
3 vues représentant la soudure ébavurée
La petite meule d’ébavurage des bourrelets intégrée à la scie à
hauteur des yeux
Quelques vues du positionnement de la lame