Albatros_del_sur,
Lorsque que l'on attaque les horlogers, je me sens personnellement visé
Cela va faire 50 ans en août que je suis entré en apprentissage et que j'essaie de vivre de ce métier.
Ce que je tentais de faire sous-entendre, c'est que dans chaque corporation il y a des bons et des mauvais ( sur ce forum, bien sur, il n'y a que des bons) et que, normalement, un mouvement d'horlogerie à besoin, tous les 20 ans, d'une sérieuse révision générale qui est plus qu'un dépoussièrage-graissage.
Pour réviser un carillon qui à tourné une vingtaine d'années, dans les règles de l'art, il faut généralement plus d'une journée, selon les modèles.
Un artisan qui déclare normalement son activité et paie toutes ses charges et TVA, s'il demande 50 € TTC, il lui reste net avant impôts 10 € si son affaire est très bien gérée !
La solution serait surement de monter un atelier dans les pays de l'Est, il y a des gens très compétents, besogneux et les charges sont nettement moindres là-bas...
Si la suspension est à fil, je pense que l'on peut dire que la pendule est d'avant 1850. Normalement sur ce genre de pendule, l'ancre est très petite et
donc il faut un balancier léger. On peut donc dire que plus les bras de levier de l'ancre sont longs, plus l'amplitude est petite et plus la lentille est lourde.
Cette dernière configuration permet d'avoir un réglage plus précis.
Sur les régulateurs il y a généralement des échappements à chevilles (bras de leviers très longs), des balanciers très lourds et de faibles amplitudes.
Sur les comtoises à roues de rencontre (ou échappement à verge), Les palettes d'ancre sont très courtes et les balanciers lentilles, sont donc très légers, contrairement aux comtoises plus récentes qui ont une ancre avec des bras de levier beaucoup plus longs permettant d'entrainer des balancier plus lourd avec la même énergie.
Dans amateur il y a amour. Mais il en est des amateurs comme des pros, il y a des bons et des mauvais.
@+ et vive les passionnés.
JC.