Compteur chronometric Smiths

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #1

Coucou

Je me lance dans un post d'horlogerie ... ceux qui me connaissent bien vont trouver l'idée bizarre.

Explications:

Sur ma machine de piste, une Triumph T100 circa 1969, j'ai un beau compte tours Veglia Borletti per Competizione qui provient d'un échange.
Déjà au départ il ne convient pas car pas dans la bonne gamme (3.000-15.000 t/mn alors qu'il me faudrait 1.000/10.000 t/mn). Ensuite je ne le trouve pas très stable, pas très précis et finalement pas très costaud (l'aiguile a cassé au bout de 5 heures de fonctionnement).


Donc la greffe de matos italien ne prenant pas, j'en reviens aux fondamentaux : du Smiths.
Les compte tours magnétiques Smiths sont fiables et relativement précis mais il ne faut pas rêver , au bout de 30 ans, il faut repasser par une révision approfondie. Et puis de toute façon ils sont chers à l'achat, même en épave.

Il reste les compte-tours chronometric Smiths.
Pourquoi chronometric ... parce que le mécanisme comporte une base de temps qui va mesurer les nombre de tours ... il n'y a plus qu'à calibrer.
Ces mécanismes originellement Jaeger sont robustes et surtout ce sont tous les mêmes quelques soient les compteurs, donc on peut en faire des prélèvements sur des épaves.

http://www.motos-anglaises.com/technique/partie-cycle/compteur/chronometrique.html


J'ai regardé un peu ce que j'avais en stock dans les tiroirs ... et voila .... plein de petits compteurs chronométric Smiths
1 beau compte tours mais ratio 2:1 (il me faut du 4:1), 1 compteur nickel, 1 compteur moyen et 1 compteur épave.


Pour donner une idée, j'ai fait des contrôles en entrainant les compteurs avec mon tour.

• Le compte tour étalon mesure 2450 t/mn
• Le compte tour Smiths indique 4850 t/mn au lieu de 4900 t/mn (ratio 2:1) on est quand même pas trop mal
• Le compteur en haut à gauche dit n'importe quoi.
• Le compteur en haut à droite fonctionne parfaitement
• L'épave (qui est déjà passé dans un nettoyage sommaire sans démontage complet) a l'air d'avoir un fonctionnement correct, je n'ai pas calculé les ratios mais c'est cohérent

A gauche l'épave qui va servir de base, celui de droite servira peut-être de donneur ....
Le but sera d'en faire un compte tour
C'est un peu présomptueux, mais je vais essayer quand même.



Alors soyons clairs, je n'ai pas la prétention des experts locaux en horlogerie, je ne travaillerai pas dans les conditions sanitaires de Madman et mes photos seront moins belles
Mais c'est grâce à vous que je me lance dans ce mini projet.
Il faut savoir qu'une moto de course un jour ou l'autre tombe par terre (avec son pilote), donc ça permet de relativiser certaines approximations.

Et je compte bien exploiter cette discussion pour en faire un article qui sera hébergé sur le forum de motos anglaises que je fréquente.

La suite bientôt

E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #2

Allez hop ... phase de démontage

Le cerclage absent sur ce morceau se dévisse. Il faut parfois chauffer car le joint caoutchouc est collé.
On voit une aiguille classique simplement emmanchée et les 4 vis qui tiennent le cadran.


Pour sortir la mécanique, deux vis au dos du compteur .... ça commence mal, il y a une belle vis TCHC métrique qui n'a rien à faire là.
Les goujons servent à la fixation du compteur. A droite on a la douille du l'ampoule d'éclairage.


Le cul de la mécanique, on voit le gros filetage M4 à droite, j'espère pouvoir le remettre en 2BA comme à l'origine par la pose d'un filet rapporté.
Il manque un carton huilé de protection.


Le petit morceau qui est tombé est le mécanisme de remise à zéro du compteur journalier.
La fonderie est en mauvais état, l'axe est cassé et il manque la vis de fixation (à priori du 7BA).


Pour bosser sereinement, un petit support


La face du compteur est abimée et ne ressemble à rien, de toute façon je la remplace par une face de compte-tour.


Bientôt la suite

E.T.

 

F

fafnir70

Compagnon

• 6 Août 2013

• #3

Bonjour,

Tu y arriveras.
La preuve? chronomETric.
Bon, encore une aventure à suivre, c'est pas demain que je vais faire le jardin.

Bernard

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #4

Merci

J'ai oublié de préciser que les Chronometric valent encore plus cher que les Magnetic et que en dehors des faces avant, des aiguilles et du kit de cerclage, on ne trouve pas de pièces facilement. Et comme je disais plus haut qu'une brêle de course finit un jour ou l'autre sur le toit, je n'ai pas les moyens de broyer une compte tour à 400 euros.

Ici vous pouvez télécharger un bon article décrivant le fonctionnement du Chronometric en pdf HD http://www.etmoteur.fr/images/smiths_presse_classic_motorcycle_1992_04.pdf

Le fonctionnement du Chronometric est un peu étrange mais c'est du à sa conception.

Il ya même des répliques électroniques (beuark) qui reproduisent ce fonctionnement saccadé


E.T.

 

Dernière édition par un modérateur: 4 Mai 2015

P

pierrotastro

Ouvrier

• 6 Août 2013

• #5

Bonjour à tous
"Le fonctionnement du Chronometric est un peu étrange mais c'est du à sa conception."
C'est le même fonctionnement sur les indicateurs ( Tachro ou Teloc) de vitesse des locomotives. Le déplacement se fait aussi par saccades.

Pierrot

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #6

On continue

J'ai fait une erreur dans l'ordre de démontage, normalement il faut retirer le mécanisme d'horlogerie d'abord en tant que sous ensemble indépendant, avant de déposer les totalisateurs..
Il se dépose par les deux vis sécurisées par une touche de peinture blanche (la deuxième est sous la crasse)


Voila voila, une fois dégagée, la deuxième vis est accessible.


L'ensemble entre les deux plaques en bronze va venir gentiment.


Un peu de rouille , beaucoup de lubrifiant tout sec. Une bonne aspersion de WD40 pour ramollir la crasse.


C'est bien du Smiths ... cet ensemble est commun à la majorité des compte tours et compteurs Chronometric Smiths de 2" à 5" et même les modèles en forme de D montés sur les petites cylindrées.


See you next

E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #7

Les totalisateurs.

A noter quand même que ces vieux machins disposaient déjà d'un totalisateur journalier

Le serrage des douilles est limité par une rondelle calibrée.
Il faut penser à noter la cote de dépassement car cette douille vient en appui sur tout le bourrier du totalisateur.


Le totalisateur va sortir d'un bloc.


Donc attention de bien le tenir pour que ça ne fasse pas tzoinnnnggg dan tout l'atelier.


Chasser délicatement l'axe qui sert aussi à la remise à zéro.


L'empilage .... a noter que les ressorts à 3 lames sont tous doublés (j'ai oublié d'en séparer plusieurs sur la photos)


Je les réassemble tout de suite pour utilisation ultérieure ... on sait jamais.


Les linguets de chaque rouleau, attention hyper fin. Vis freinées par une touche de peinture blanche.


On voit des linguets tordus, le mécanisme à déjà subit les affres de la maintenance.


Voilou

E.T.

 

F

fafnir70

Compagnon

• 6 Août 2013

• #8

Tu es audacieux, mais organisé, et c'est très bien. Prends le plus de photos possible et prend même des notes.
Quand tu seras bien rôdé tu pourras t'attaquer à une machine à calculer Curta, c'est toutp'tit, ou à l'horloge d'un beffroi, c'est énorme, il doit bien y en avoir un pas loin de chez toi.

Bernard

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #9

Recoucou

bon yen a au moins un qui aime

Avant de déposer le totalisateur général, il faut déposer la commande des totalisateurs.
Dépose de la tôle multifonction qui tient avec une vis TCTF et un contre-écrou 7BA freiné par une touche de peinture blanche.
Attention il s'agit bien d'un contre écrou, car le bâti est fileté.


Attention aux deux ressorts qui font le rappel des crochets d'avance.


Tout ça est un peu cracras et va être ultrasonné rapidement pour stockage.


La vis traversante est bien une vis TH qu'il faut dévissé pour retirer l'ensemble. Attention la tête est très fine.
Le contre écrou permettra de serrer la vis juste ce qu'il faut pour laisser un jeu fonctionnel.


E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #10

Et l'autre ...

Le totalisateur général s'enlève comme le journalier et laisse apparaitre les linguets de fonctionnement fixés par des vis freinées d'une touche de peinture balnche.


Allez hop stockage vertical avec le reste



E.T.

 

R

Régule

Compagnon

• 6 Août 2013

• #11

crapulatos :
bon yen a au moins un qui aime

Non, 2.

Paul.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #12

Hop encore des images

Le câble arrive la dessous, le mouvement est envoyé à la tachymétrie via le pignon et au comptage via la vis sans fin dont le rapport va varier en fonction du ratio voulu.
L'ensemble est sécurisé par une vis et une rondelle éventail (beuark) freinés par une touche de peinture.


L'ensemble


Vis 7BA


E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 6 Août 2013

• #13

Coucou

encore une pour ce soir

sous l'arrivée du compteur , la réserve d'huile en feutre


idem sous la mécanique tachymétrique, deux petits réservoirs


E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 7 Août 2013

• #14

La dernière pour ce soir
Allez hop j'attaque le démontage de la mécanique


Et une photo de tous les éléments


On va ultrasonniqué tout ce bazar dés demain

ça commence bien, l'arbre basculant du pignon d'entrainement est fort corrodé


E.T.

 

M

michto

Compagnon

• 7 Août 2013

• #15

Bjr

Crapulatos on est en Aout il y a donc moins de monde sur le forum pour suivre ta rénovation que moi aussi j'aime bien

A++ Michel

 

R

Régule

Compagnon

• 7 Août 2013

• #16

De plus, en soignant tes photo. (quitte à copier un peu sur les copains), tu rendrais ton reportage plus attrayant, un exemple :



Régule ,

 

T

tronix

Compagnon

• 7 Août 2013

• #17

Excellent ! Et comme cela, on jurerait que c'est du travail de Madman !
Bon, il y a quand-même quelques petits indices qui permettent de deviner qui est qui !

Bravo à tous, dans des registres différents.

 

F

françois44

Modérateur

• 7 Août 2013

• #18

tronix a dit:

Excellent ! Et comme cela, on jurerait que c'est du travail de Madman !
Bon, il y a quand-même quelques petits indices qui permettent de deviner qui est qui !

Cliquez pour agrandir...

Déjà, il manque une allumette... et puis, faire apparaitre un gros doigt de temps en temps......

 

I

Itus

Compagnon

• 7 Août 2013

• #19

Salut,

Je suis diablement intrigué par le fonctionnement de ce compte tours ?
J'en ai bidouiller qq uns, mais que du Jap'
Bravo pour ce reportage !

 

C

crapulatos

Compagnon

• 7 Août 2013

• #20

Merci pour vos commentaires et votre humour

E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 7 Août 2013

• #21

Allez hop on continue, sans traces de doigts

Plusieurs séances de nettoyage au ultra-sons avec leurs rinçages associés seront nécessaires.


Attention de ne pas jeter de bébé avec l'eau du bain ... deux pièces se cachent au fond de ce petit bol en verre.
Comme c'était fort sale, j'ai vidangé les bols souillés dans un grand bol des fois que .... je n'ai jeté le grand bol qu'à la fin du remontage.
C'est qu'il y a plein de toutes pitites pitites pièces la dedans.


E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 7 Août 2013

• #22

Coucou

Le châssis nu une fois nettoyé. Il reste la roue d'entrainement, l'axe d'aiguille reste en place car serties sur la plaque inférieure.
D'une manière générale, je n'ai pas cherché à dérouiller les pièces, car mécaniquement peur de faire des dégâts, et chimiquement peur de les affaiblir.


La plaque supérieure se monte sans forcer, donc pour le moment tout va bien. L'axe de l'aiguille se promène, ça a l'air normal.


E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 7 Août 2013

• #23

Coucou

La roue d'échappement commande directement l'aac, l'ensemble est entrainé par un pignon par l'intermédiaire d'un embrayage.


L'embrayage démonté prêt à passer aux ultra sons. Attention aux rondelles en plastique transparent.


L'arbre à cames sur le support idoine. La petite rondelle transparente est en place ... sisi , il faut bien zieuter ... elle est bien là.


Le ressort.


La grande rondelle en plastique transparente.


Le pignon avec le logement du clip vers le haut. Attention de ne pas lâcher, sinon satellisation des pièces dans l'atelier.


Le clip céloron en positon.


Ayééé ... un bel arbre à cames tout neuf. Vous noterez que le pas des dents de la roue d'échappement n'est pas régulier.


En position sur le châssis. Il force un peu sur les ressorts, normal.
Je vais commencer le montage avec l'aac en place, mais finalement il faut le mettre après avoir mis toutes les pièces sur l'axe d'aiguille.


E.T.

 

M

Madman

Compagnon

• 8 Août 2013

• #24

Génial ce reportage ! J'avais eu une demande pour réviser un de ces compteurs, mais ça ne s'est pas fait en définitive.

Pour ce qui est de jeter l'eau du bain : JAMAIS !!! Les US détachent toujours des petites pièces serties, cassées, embouties, chassées, etc qui finissent au fond du bocal. Pour éviter ça, je mets toujours les pièces dans un petit panier en treillis. Mais ça c'est seulement la ceinture qui tient le pantalon...

... il faut aussi les bretelles ! En effet Il m'est même arrivé de mettre 4 vis dans le panier pour n'en récupérer que 2. Au moment de plonger le panier dans le liquide de nettoyage, la tension de surface a soulevé deux des petites vis, qui se sont mises à flotter au dessus du panier. Inutile de dire qu'elles ne sont jamais retombées DANS le panier.

Donc : après le bain, je verse ce dernier à travers un filtre dans un nouveau bocal et récupère ainsi tous les fugitifs

 

J

JeanYves

Compagnon

• 8 Août 2013

• #25

Bsr ,

Un copié -collé :
Le câble de compteur entraîne, par une chaîne de pignons, un arbre à cames, dont la vitesse est régularisée par un balancier et son ancre d'échappement.
Une des cames actionne un culbuteur, qui fait engrener durant 0,75 seconde le pignon de l'axe oscillant avec la roue intégratrice.
La roue intégratrice entraîne la roue d'enregistrement, qui elle entraîne la roue de stabilisation, qui elle entraîne l'aiguille.
Après 0,75 seconde, l'arbre à cames désengage l'axe oscillant, mais la roue d'enregistrement est retenue par une languette de ressort s'appuyant sur sa denture. La roue intégratrice, une fois désengrenée, est rappelée à zéro par son ressort. Peu après, la came relâche le ressort maintenant la roue d'enregistrement, qui revient à zéro avec l'aiguille.
Pratiquement, l'axe oscillant se réengage avant que l'aiguille ne soit revenue à zéro, sauf si l'entraînement s'est arrêté. Ainsi, la roue d'enregistrement reflétera un changement de vitesse chaque 0,75 seconde, communiquant ces variations à l'aiguille.

 

G

Georges de Villette

Compagnon

• 8 Août 2013

• #26

Et moi qui avais zappé ce post !!! ???
Génial Crapulos de t'être attaqué à un Smith !!!
Je vais continuer à suivre ton travail .
Georges

 

C

crapulatos

Compagnon

• 9 Août 2013

• #27

Merci, merci

Next


J'attaque, dans le sens du démontage
La roue intermédiaire en céloron (center wheel)

la rondelle en laiton ...


et c'est là qu'est l'erreur ... la rondelle bronze va sous la roue intermédiaire
comme on voit ici sur l'éclaté


la roue d'intégration recto


la roue d'intégration verso


la roue d'intégration en position, on y voit un bel embrayage et un disque épais (probablement d'inertie)

la deuxième rondelle qui n'est pas non plus à la bonne place et vient se positionner sous la roue stabilisatrice support d'aiguille


la roue de correction, noter bien la position du ressort par rapport au toc d'entrainement de la roue stabilisatrice


la roue de correction en position


noter la position du blocage des ressorts spirale de chacune des deux dernières roues posées


noter la position des tocs d'entrainement de chacune des deux roues posées


la rondelle et la vis de fixation des ressorts spirale
noter que la vis sert aussi de butée "zéro" pour l'indicateur et donc que le toc d'entrainement de la roue de correction doit être du bon coté.


la vis es sa rondelle en position


la roue stabilisatrice qui recevra l'aiguille, fort rouillée


la roue stabilisatrice en position, le toc d'entrainement de la roue correctrice vient dans le logement de la roue stabilisatrice


le culbuteur (normal piskiya un arbre à cames)


le culbuteur en position,
attention au montage, la lame ressort et la came se retrouve entre le crochet et le poussoir du culbuteur


et on redépose le culbuteur car il faut mettre le pignon de commande oscillant avant


le culbuteur de nouveau en position, son œil venant maintenir le pignon de commande oscillant


Où l'on s'aperçoit que remonter comme c'était démonté, ça ne va va toujours. certaines vis étaient marquées, indices de démontage dans des temps anciens, donc tout vérifier à l'aide de la documentation ou de son expérience.

voilou, c'est tout pour ce soir

E.T.

 

C

crapulatos

Compagnon

• 9 Août 2013

• #28

Pour Madman

Je tiens à signaler publiquement que je ne suis pour rien dans l'odieuse exploitation de la sublime présentation des photos que Madman nous distillent à longueur de journée et que le mécréant ayant commis ces méfaits devrait être flagellé en place de grêve ... ou enduit de goudron et rouler dans les plumes comme un pied tendre ...



E.T. qui en rigole encore

 

R

Régule

Compagnon

• 9 Août 2013

• #29

Crapulatos, la qualité de ton travail se trouve ternie par ton ingratitude, je découvre à l'instant les postes de ... comment s'appelle-t-il déjà ?.. Madman, il est exact que par certains points sa mise en page rappelle légèrement l'idée que je t'avais proposée, mais c'est le fruit du plus grand des hasards.

Régule.

 

M

Madman

Compagnon

• 9 Août 2013

• #30

MDR