Bonjour tout le monde, (salut Suren)
L'ancètre du démarrage des moteurs à rotor bobiné est le réhostat à air, il y a eu ensuite le réhostat à l'huile, et ensuite le réhostat à électrolyte.
Je pense qu'il existe encore quelques applications à rotor bobiné mais dans la grande industrie avec des démarreurs électronique mais hors de portée du "petit bricolage".
Un réhostat pour moteur à rotor bobiné est est appareil spécifique au moteur car à l'époque les moteurs étaient calculés en fonction du couple de démarrage à obtenir pour la machine à équiper et c'est pour cela que la tension rotorique (n'étant pas standard) peut varier d'un modèle à un autre et d'un fabricant à un autre. Par exemple, un réhostat d'un moteur C.E.M. 12CV risque de n pas convenir du tout à moteur ALSTHOM de même puissance et inversement.
Ce qui compte hormis la puissance du moteur c'est qu'il ait le même voltage rotorique qui peut varier de 90v à 190v (et peut-être je suis modeste dans la plage).
Si vous avez récupéré un réhostat au hazard vous pouvez faire un essai et avoir : Soit un démarrage trop lent et un à coup sur le dernier plot, soit un démarrage inexistant et des résistances qui rougissent et qui fondent.
Quand à recalculer les résistances d'un réhostat je vous souhaite bien du plaisir. Si la section est trop faible les résistances vont rougir, si elles sont trop grosses le moteur démarre d'un coup. A l'époque on trouvait du fil au détail en bobines, mais on trouvait aussi au détail les résistances toutes prêtes, car enrouler du fil de 15 ou 25/10 sur un mandrin de 15mm c'est pas évident.